Microsoft vient de fêter un anniversaire : celui des « Patch Tuesday » (Mardi mise à jour ?). En effet, la société de Redmond propose une solution bien plus prévisible que celle d'Apple, qui met à jour ses systèmes de façon assez irrégulière : sauf en cas de faille très grave, les mises à jour de Windows sont proposées le second mardi de chaque mois.
La page dédiée explique que l'idée a été lancée en 2002 et mise en place en 2003 avec Windows XP. La société explique surtout les quatre grands principes de cette solution. Premièrement, la prédictibilité, les mises à jour arrivent de façon prévisible, le second mardi de chaque mois. Ensuite, la simplicité grâce à Windows Update. Ensuite, l'agilité, dans le sens où les failles sont normalement corrigées assez rapidement. Enfin, la transparence, avec des notes de version et un système clair.
Pour autant, il faut évidemment nuancer le discours marketing de Microsoft. Premièrement, les mises à jour ne sont pas nécessairement appliquées directement, et certains parlent parfois d'un « Exploit Wednesday » (Mercredi faille ?) pour les jours qui suivent la mise à disposition des corrections. En effet, les malandrins peuvent attendre la publication d'une correction, analyser la faille et tenter d'attaquer tous les systèmes qui n'ont pas encore reçu la correction. Deuxièmement, le côté prévisible peut être gênant pour les failles peu importantes : si un problème est détecté, il faut parfois attendre le prochain Patch Tuesday pour une correction à grande échelle.
Malgré tout, la solution de Microsoft a l'avantage d'être intéressante pour les personnes qui gèrent de gros parcs de PC : ils peuvent anticiper les mises à jour et programmer les redémarrages à date fixe. Chez Apple, encore une fois, la correction des failles de sécurité dépend essentiellement des mises à jour mineures (assez rares, il y en a généralement six à sept par an) et — en cas de problèmes majeurs — de corrections poussées plus rapidement.
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