Alors qu’il a longtemps incarné la concurrence continentale au gestionnaire de projets littéraires britannique Scrivener, Ulysses s’était réinventé en « boite à chaussures » numérique pour les journalistes et les blogueurs, plus complexe mais aussi plus flexible qu’un simple texteur. Dix ans plus tard, l’application allemande revient à ses premières amours en intégrant des « projets ».
Le cocréateur d’Ulysses, Marcus Fehn, reconnait volontiers que le nom de cette fonction n’est pas très original. Les projets « sont une nouvelle manière de travailler sur de gros… projets, comme un livre, une thèse, ou un blog entier ». Chaque projet est comme une nouvelle instance de l’application : seuls les fichiers du projet, qui possède ses propres mots-clés et ses propres objectifs, apparaissent dans la barre latérale.
Les fichiers des projets sont organisés linéairement par groupes, comme les chapitres d’un roman ou les catégories d’un blog, et transversalement par filtres, comme les fichiers écrits la veille ou les ressources marquées d’un mot-clé spécifique. Les « extras » contiennent tout le reste, notamment les documents de référence ou les brouillons. L’objectif et la date d’échéance apparaissent clairement dans la barre latérale.
Les projets remplacent la fonction Focus de la version iOS, qui gagne une nouvelle manière de déplacer les groupes et les feuilles. Les barres d’outils de la version macOS ont été entièrement revues, et les bugs de défilement dans le mode « Machine à écrire » et d’apparence de l’italique avec certaines polices ont été résolus. Les deux versions sont disponibles dans l’App Store avec un abonnement unique à 5,99 € par mois ou 49,99 € par an, ainsi que dans l’abonnement Setapp à 12,49 $ par mois (env. 11,85 €).