Pendant plus d’une décennie, les développeurs sur Mac qui souhaitaient débogguer efficacement le code de leurs services web devaient passer par Charles Proxy : c’était moche, c’était lourd mais c’était puissant. Un atout majeur qui a fait de lui un outil indétrônable, du moins jusqu’à l’apparition de Proxyman.
Le petit nouveau est apparu dans une première version fin 2018, sans grande prétention. Ses fonctionnalités étaient basiques, mais il avait l’avantage d’être une application parfaitement intégrée à l’écosystème Apple. Puis, de version en version, des fonctionnalités demandées par les utilisateurs ont été ajoutées. Aujourd’hui, Proxyman va plus loin que Charles Proxy tout en étant optimisé pour l'architecture Apple Silicon et totalement intégré à macOS Monterey.
HTTPS ? No stress !
Le principe d’un proxy de déboggage est d’analyser les flux qui transitent au travers d'un intermédiaire. Il faut donc d’abord configurer les appareils ciblés en mode proxy afin que leur trafic passe par Proxyman. Cependant, le trafic HTTPS est chiffré. Il faut donc que l’application fournisse son propre certificat SSL. Ensuite, il faut faire reconnaître et accepter ce certificat par les machines cibles.