Comme elle l’avait fait en passant du PowerPC à Intel au milieu des années 2000, Apple a utilisé un outil intermédiaire pour sa transition entre les processeurs Intel et ses propres puces Apple Silicon. Dans les deux cas, Rosetta se charge de simuler l’architecture précédente, pour permettre aux apps qui n’ont pas encore été mises à jour de fonctionner sur les nouveaux Mac. Et c’est important, car il reste de nombreuses apps en attente de mise à jour :
À l’usage, Rosetta 2 est encore plus impressionnant que son prédécesseur. Le lancement des apps Intel est parfois plus lent, mais elles fonctionnent ensuite très bien, à tel point que l’on peut avoir du mal à savoir que ce ne sont pas des apps natives pour Apple Silicon. Cette impression à l’usage, confirmée par les mesures de performance, ne veut pas dire pour autant que les apps ne bénéficieraient pas d’un passage à l’architecture native des Mac. C’est même tout l’inverse, surtout pour les apps les plus gourmandes.
Quoi de mieux pour le confirmer que Chrome ? Le navigateur de Google est connu pour sa propension à utiliser au maximum les ressources à sa disposition et l’app est proposée depuis quelques jours en version Intel ou optimisée Apple Silicon, ce …