Avant l'automne, Chrome sera plus intransigeant avec certaines publicités qui ponctionnent lourdement les ressources de la machine.
Google explique qu'il a observé des débordements caractérisés sur moins d'un pourcent (0,3 %) de son échantillon de publicités testées. Ces encarts pub tirent anormalement sur les ressources processeur (avec un impact sur la batterie) ou sur la bande passante. Soit parce qu'ils sont mal programmés soit parce qu'une tâche est effectuée à l'insu de l'utilisateur (comme le minage de cryptomonnaies).
Google précise que ce petit 0,3 % de publicités énergivores peut représenter 27 % en moyenne de la consommation réseau totale de toutes les publicités et 28 % de leur consommation CPU.
Concrètement, sur PC comme mobiles, lorsque certains seuils sont franchis, Chrome remplacera automatiquement la publicité par un message pour l'utilisateur. De façon à lui expliquer pourquoi ce visuel publicitaire a soudain disparu.
Les critères retenus pour le moment sont une consommation réseau supérieure à 4 Mo ou une sollicitation processeur pendant 15 secondes pendant un intervalle de 30 secondes ou une séquence continue de 60 secondes.
C'est autour de la fin août, lorsque Chrome 84 sera finalisé, que cette surveillance sera activée par défaut dans le navigateur. D'ici là, les créateurs de ces pubs peuvent tester le mécanisme, tout comme les utilisateurs de la version dev de Chrome 84 peuvent l'activer en modifiant la variable ad-hoc dans le navigateur.