BBEdit se rapproche un peu plus du Mac App Store. La version 12.6 de l’éditeur — fameux et historique — de code le limite désormais à son bac à sable. Cela a certainement nécessité un gros travail de la part du studio Bare Bones, au vu de la nature même du logiciel. Le sandboxing restreint les accès aux fichiers et dossiers du Mac, il faut obtenir l’autorisation de l’utilisateur avant de piocher ici et là.
Il arrive cependant que le logiciel ne soit pas en mesure de demander le consentement de l’utilisateur, sans oublier l’aspect casse-pied de demandes répétées d’autorisation. C’est pourquoi, au premier démarrage, BBEdit 12.6 requiert une permission « globale » pour pouvoir utiliser les documents stockés sur le disque de démarrage.
L’opération n’a rien de compliqué (il suffit de confirmer l’emplacement du disque) et elle permettra au logiciel de remplir correctement son office. Sans ce sésame, BBEdit ne pourra pas fonctionner normalement, que ce soit pour des fonctions très simples ou très complexes. Si l’utilisateur choisit de ne pas donner son consentement mais que finalement, il souhaite ouvrir les vannes, il lui faudra se rendre dans les préférences de l’application, onglet Application, pour activer l’accès Sandbox.
Pourtant présent sur le Mac App Store depuis le lancement de la boutique en 2011, BBEdit l’avait abandonné en 2014 suite à l’accumulation des difficultés à gérer les conditions d’Apple (commission de 30%, absence de relations directes avec les utilisateurs, sandboxing…). Durant la WWDC de juin dernier, changement de pied : BBEdit faisait partie des applications de premier plan (re)venant sur le nouveau Mac App Store de macOS Mojave.