Les employés d'Apple sont invités à tester " Translator", le service de traduction de textes de la Pomme. Son nom n'avait pas été explicitement cité lors de la WWDC, mais Craig Federighi en avait fait une démonstration au travers de Siri dans iOS 11.
L'assistant est capable de traduire une phrase qu'on lui dicte ou qu'on lui tape. À ceci près que l'on ne pouvait demander de traduction que depuis l'anglais et vers 5 langues : chinois, français, allemand, espagnol et italien (lire iOS 11 : Siri traduit et fait le DJ).
Dans la version testée aujourd'hui en interne, le nombre de langues de destination a été porté à 32, nous a-t-on dit. Apple Translator est disponible pour tous dès la page d'accueil d'AppleWeb, le portail réservé aux employés. Ce service avait fait une apparition fugace il y a plus d'un an sur ce portail mais sans être mis en avant. Puis il est revenu au grand jour il y a environ un mois.
L'interface est très basique, une colonne à gauche pour saisir un texte en anglais, une autre à droite pour l'affichage du résultat dans la langue de son choix. Un onglet et une invite montrent que l'on peut soumettre aussi des fichiers à traduire.
Craig Federighi avait promis la prise en charge de plus de langues mais sans donner de calendrier. Pas plus qu'il n'a suggéré que l'on puisse se servir d'Apple Translator en dehors de requêtes orales ou écrites faites à Siri. Google Translate a une app et un site web, mais est-ce qu'Apple jugera utile de suivre cet exemple ? On la voit plutôt l'intégrer comme fonction dans ses OS et plateformes.
Apple Translator est marqué comme étant en bêta et tout indique qu'il s'agit d'un développement interne, et non pas basé sur les moteurs existants de Google ou Microsoft.