L’éditeur d’Espresso, un éditeur de sites concurrent de Coda, s’est récemment tourné vers un modèle de paiement récurrent proche d’un abonnement. À peine trois mois plus tard, MacRabbit l’abandonne et revient à un modèle classique de mises à jour mineures et majeures.
MacRabbit avait adopté un système similaire à celui utilisé par Bohemian Coding, dans lequel une licence ouvre le droit à douze mois de mises à jour. La licence n’expire pas, dans le sens où l’on peut continuer à utiliser l’application au terme des douze mois. Mais il s’agit bien d’une forme d’abonnement annuel qui ne dit pas son nom, puisqu’il faut repasser à la caisse pour obtenir les nouvelles versions.
Ce qui est passé pour Sketch a cassé pour Espresso : « alors que les nouvelles fonctions ont été très bien accueillies, notre approche des mises à jour et des licences a entraîné des réactions presque déchaînées ». Inondé d’e-mails, MacRabbit préfère jeter l’éponge et « passer plus de temps à améliorer » Espresso qu’à répondre à ses clients outrés.
L’éditeur revient donc à un modèle plus traditionnel : Espresso 5 recevra plusieurs mises à jour mineures gratuites, et l’utilisateur devra acheter une nouvelle licence pour passer à Espresso 6, avec un tarif sans doute réduit pour les clients fidèles. Espresso 6 ne sera pas proposé avant douze mois au moins, mais la dernière mise à jour d’Espresso 5 est disponible en bêta.