Plusieurs décisions prises par Mozilla ces dernières années n’ont pas été du goût de certains membres de la communauté : intégration de Pocket (qui a finalement été acheté par la fondation et qui va devenir open source), intégration du système de DRM EME, abandon des technologies historiques XUL et XPCOM…
Waterfox est en quelque sorte la version de Firefox pensée pour les déçus de Mozilla. Ce fork n’intègre ni Pocket ni le module DRM d’Adobe (qui va bientôt être remplacé dans Firefox par un module similaire de Google) et ne recueille aucune donnée d’utilisation.
Alors que les dernières versions Firefox demandent au minimum OS X Mavericks, Waterfox peut fonctionner à partir de Tiger, mais sans garantie d’une stabilité parfaite. Autre particularité du fork, son moteur de recherche par défaut est Ecosia, un service dont les revenus publicitaires sont utilisés pour planter des arbres à travers le monde (plus de 6 millions ont déjà été plantés, selon le service).
Le développeur de Waterfox vient tout juste d’annoncer son intention de poursuivre la prise en charge de XUL et XPCOM qui seront abandonnés dans les mois à venir par Mozilla. Pourquoi ? S’il y parvient, cela fera perdurer la compatibilité des extensions non mises à jour vers la nouvelle architecture WebExtensions qui va devenir obligatoire à terme sur Firefox.