Ceux qui ont de la mémoire et le goût pour les bons logiciels se souviennent peut-être de PTHPasteboard, qui a longtemps été l’un des meilleurs presse-papiers évolués pour Mac OS X. Malheureusement, son développement a cessé il y a quasiment 10 ans.
Pastebot est son lointain successeur. En effet, ces deux logiciels ont la particularité d’avoir été développés par Paul Haddad, dont beaucoup ont fait la connaissance avec Tweetbot, le célèbre client Twitter. Une manière pour l’éditeur de revenir à ses premières amours.
A-t-on besoin d’un énième super presse-papier sur Mac ? C’est la question que pose Pastebot, surtout à l’égard de son prix qui est particulièrement salé pour ce type d’applications : 19,99 €.
Pour ceux qui ignorent ce type de logiciels, le principe est très simple : à chaque fois que vous faites un copier, celui-ci est stocké dans Pastebot. Ce super presse-papier peut stocker du texte, des images, des URL… Bref, n’importe quel élément que l’on peut copier-coller (même des fichiers)
Vous pouvez convoquer très rapidement un ancien copier en utilisant le raccourci clavier de votre choix (cmd shift V par défaut). Un champ de recherche permet de trouver un élément et il suffit alors d’appuyer sur la touche retour ou de cliquer sur une ligne pour coller le texte ou l’image directement dans l’app au premier plan.
L’intérêt de Pastebot par rapport à la plupart de ses concurrents ? Il dispose d’un système de filtres qui vous permet d’agir sur le contenu copié et le modifier : par exemple, vous pouvez passer du texte en majuscules ou l’inverse ou vous pouvez convertir un texte mis en forme en texte brut. Mais les exemples intégrés vont plus loin : l’app permet de créer du code HTML valide à partir d’un texte copié, d’encoder ou de décoder des URL ou même de convertir des smileys textes en emoji ou au contraire de retirer des emojis.
Pastebot permet également de synchroniser ses presse-papiers via iCloud, offre la possibilité de stocker des éléments dont on se sert fréquemment (à l’image de ce que permettait de faire l’album au siècle dernier), offre la possibilité d’ignorer certaines applications (comme les gestionnaires de mots de passe), et est compatible avec le presse-papier universel (qui synchronise le presse-papiers entre Mac et terminaux iOS).
Bref, il y a tout ce qu’il faut pour faire un très bon logiciel de presse-papiers, l’interface comme tous les logiciels de Tapbot est très soignée, mais cela reste un peu cher.