Evernote fait machine arrière et la révision de sa Politique de confidentialité prévue le 23 janvier ne sera pas appliquée en l'état. L'éditeur s'est retrouvé pris dans une polémique après avoir expliqué que certains de ses ingénieurs pourraient accéder au contenu des notes des utilisateurs afin de vérifier la pertinence de leur nouveau système d'apprentissage automatique. Cet accès aurait été accordé par défaut au lieu de demander préalablement l'autorisation aux premiers concernés.
Le patron d'Evernote a tenté hier de rassurer ses clients mais en vain. Il admet aujourd'hui qu'il s'est « planté » et que les utilisateurs lui l'ont fait savoir « dans des termes sans équivoque ». Greg Chiemingo, le responsable de la communication de l'entreprise, a donc annoncé une remise à plat de ce qui avait été prévu :
- Il n'y aura pas de modification en janvier prochain des clauses de la Politique de confidentialité.
- Celles-ci vont être revues dans les prochains mois afin de muscler le message autour de la confidentialité des données personnelles
- Ces donnés resteront privées par défaut
- Les utilisateurs pourront participer au test des fonctions d'apprentissage automatique mais uniquement s'ils en font la demande, il ne seront pas enrôlés par défaut. Seuls les comptes des utilisateurs qui se sont portés volontaires pourront faire l'objets d'analyses manuelles par des ingénieurs d'Evernote.