Depuis la semaine dernière, tout internet et les médias traditionnels nous rebattent les oreilles de Pokémon GO, mais si le jeu est sympathique (et addictif en diable), il peut arriver qu’on ne soit pas sensible au charme des petites créatures de poche de Nintendo. Ou que l’on ait atteint le point de saturation, ce qui est aussi possible. Une extension Chrome permet de réduire le « bruit » autour de ce phénomène de foire.
PokeGone se destine donc au navigateur de Google et son ambition est de supprimer un maximum de références à Pokémon GO lors de ses surfs sur les internets. Cela fonctionne assez bien, même si cette extension n’efface pas toutes les mentions au jeu. Toutefois, si vous n’en pouvez plus du jeu, PokeGone pourrait déjà vous apporter un petit répit.
S’il est relativement simple de bloquer tout ou partie du buzz autour de Pokémon GO dans la vie virtuelle, c’est évidemment beaucoup plus difficile dans la vraie vie. On ne compte plus les événements amusants ou bizarres liés à la nature même du jeu, qui est d’attraper des monstres dans son environnement (lire : Pokémon GO, déjà un phénomène de société). Petit florilège :
- À Paris, des fans vraiment tristes d’annuler une PokéParty dans les jardins du Luxembourg.
- Dans le Massachusetts, le jardin tranquille d’une propriété privée est devenu un Pokégym visité par des centaines de joueurs.
- Dans la Station spatiale internationale, la Nasa n’autorise pas les astronautes à jouer à Pokémon GO.
- En Belgique, la SNCB demande de respecter les règles et de rester en dehors des voies… même s’il y traine un Pokémon.
- En Grande-Bretagne à Plymouth, on trouve un Pokéstop dans… un sex-shop. L’histoire ne dit pas si le chiffre d’affaires de l’échoppe a connu un bond.
- S’il existe plusieurs films animés Pokémon (et un dessin animé TV, évidemment), un projet de long métrage « live » est désormais en préparation ! La Pokémon Company est en discussion avec Legendary Pictures pour vendre les droits des Pokémon pour le cinéma…