Quelques jours avant la WWDC, Apple avait surpris son monde en dévoilant d’importantes nouveautés concernant l’Apple Store (lire : App Store : Apple fait sa petite révolution). Au programme notamment : des délais de validation plus rapides, des publicités dans l’App Store et surtout un business-model appelé à prendre beaucoup plus d’importance qu’actuellement : l’abonnement.
Suite à cette annonce, il y avait un certain nombre de points à clarifier. Il y avait un certain décalage entre ce que Phil Schiller avait affirmé en interview et ce qui était écrit sur les pages web d’Apple (lire : App Store : la nouvelle voie des abonnements).
Lors de son passage chez John Gruber à The Talk Show, Phil Schiller, qui était accompagné de Craig Federighi, a pu s’expliquer en détail. L’idée est bel et bien d’ouvrir ce business modèle à tous les types d’apps, mais encore faut-il que cela ait du sens. Et c’est pour cela qu’Apple est resté suffisamment flou pour s’offrir une certaine latitude lors de la mise en place de cette fonctionnalité dans les premiers mois. Apple veut clairement éviter les abus. Phil Schiller prend l’exemple des apps de lampe de poche pour lesquelles ce modèle n’aurait strictement aucun intérêt.
À l’inverse, il a insisté sur le fait que cette fonctionnalité collerait parfaitement aux applications professionnelles. D’autre part, le patron du marketing d’Apple a expliqué qu’il y a des considérations légales à prendre en compte. Dans certains pays ou états américains, on ne peut proposer un abonnement sans contrepartie à long terme pour l’abonné.
Bref, comme c’est souvent le cas, lorsqu’Apple expérimente quelque chose de nouveau pour l’App Store, les zones de flou lui servent avant tout à s’adapter, le temps de prendre en compte tous les cas de figure. Mais il y a véritablement le souhait d’en faire bénéficier le plus grand nombre d’apps. Au final, le bon sens l’emporte souvent (même si cela n’empêche pas les exceptions !).