Une refonte et une première version pour iOS… BusyCal 3 apporte pas mal de nouveautés pour les amateurs de ce gestionnaire de calendriers et de tâches multiservices. Bon point, il est déjà traduit en français.
Coté Mac, c’est d’abord l’interface qui a été revue et modernisée selon les termes de l’éditeur. BusyCal accusait il est vrai un petit coup de vieux. La nouvelle version ne fait pas de folies sur ce point, elle est même un peu plus grise que Fantastical par exemple, mais on ne lui fera pas le reproche d’être trop touffue.
On s’y repère rapidement et quelques (maigres) options permettent de modifier un peu l’allure générale. Et puis il y a une volonté évidente de se coller au plus près du Calendrier d’Apple, jusqu’à reprendre son icône en n'en changeant que sa couleur.
Améliorations aussi dans le panneau latéral d’information, lorsqu’on veut tous les détails sur un événement. Les options pour les modifier sont plus pratiques et on peut ajouter d’autres données comme une carte du lieu du rendez-vous.
Surtout, un détour dans les préférences du logiciel permet de choisir la quantité de données (jusqu’à 21 différentes) que l’on veut afficher dans cet espace. Au besoin, vous pouvez le faire apparaître dans une fenêtre flottante, séparée du calendrier général.
Le mini calendrier installé dans la barre des menus a été modifié. En plus de la liste des rendez-vous à venir, il contient une vue mensuelle. Elle donne un aperçu général de ce qui attend l’utilisateur dans son emploi du temps des prochaines semaines. On voit assez vite si l’on aura une période chargée ou non.
Parmi les autres améliorations visibles, il y a la prise en charge de Plans, de votre position géographique et des alertes qui vous conseillent de partir pour votre rendez-vous au vu des conditions de circulation. Pour cela, au moment de la création d’un événement, il faut préciser le temps de trajet. On le fait manuellement ou bien on laisse macOS et Plans l’estimer. Puis BusyCal se manifestera par une alerte au moment opportun.
Si l’on doit exécuter une tâche avec une heure et une date d’échéance imposées, eh bien c’est maintenant possible. Autre petit détail, pour la navigation : le défilement infini. On parcoure son calendrier au trackpad ou à la souris à grandes enjambées entre les jours ou les semaines, sans interruption.
Enfin, BusyCal se transporte sur l’iPad et l’iPhone avec une toute première version iOS. Précédemment, l’utilitaire se reposait sur celui d’Apple. Sur iOS om il reprend l’essentiel des fonctions de la version Mac, il est vendu 4,99 €.
BusyCal marche avec quantité de services tels qu’iCloud, Google Calendar, Exchange, Yahoo, Office 365, Fruux ou encore CalDav. Comme ses concurrents, il sait créer des événements que l’utilisateur tape en “langage naturel” (ex : rendez-vous chez Mickaël le 31 décembre à 18 h). On peut tester sa version démo, francisée, pendant 30 jours. Elle a besoin d’El Capitan.
La version Mac coûte 55 € pour une première licence et une remise de 40 % est proposée aux titulaires d’une ancienne version. Il y a d’autres offres si l’on prend aussi BusyContacts en bundle et des formules pour plusieurs postes.