Google veut faire un pas de plus pour pousser Flash vers la sortie. Chrome, qui intègre et met à jour son propre plug-in Flash, va favoriser le contenu en HTML5, plus rapide à charger, moins consommateur de ressources, et qui pose moins de problèmes de sécurité.
Cette préférence pour les technologies HTML5 n'est pas nouvelle pour le navigateur web. Depuis juin dernier par exemple, Chrome coupe les éléments Flash inutiles afin d'améliorer l'autonomie des ordinateurs portables. Et en février, Google annonçait que les publicités Flash étaient en sursis : elles ne seront plus affichées sur les réseaux publicitaires du moteur de recherche à partir de janvier prochain.
Cette nouvelle offensive anti Flash débutera un peu plus tard cette année dans Chromium, avant d'être généralisée par la suite dans la version finale grand public de Chrome. Il s'agit d'afficher en priorité le contenu HTML5, qui sera considéré comme « l'expérience principale ». Si un site nécessite tout de même l'utilisation de Flash, le navigateur demandera à l'internaute l'autorisation de lancer Flash, sous la forme d'un bandeau en haut de page.
Une fois l'autorisation donnée, Chrome rafraîchit la page et lance le contenu Flash. Une fois qu'un site aura obtenu une fois le feu vert de l'utilisateur, le bandeau n'apparaîtra plus : les fichiers Flash seront joués automatiquement lors de prochaines visites.
Pour éviter de harceler l'utilisateur avec des requêtes d'activation, Google va mettre en place une liste blanche des dix sites les plus populaires utilisant Flash. Sur ces sites, le bandeau ne s'affichera pas et le contenu Flash se lancera sans barguigner. Cette liste sera mise à jour périodiquement durant l'année où elle sera en activité.
Enfin, pour les entreprises, de nouveaux réglages vont faire leur apparition afin de régler finement les demandes d'activation de Flash (toujours, uniquement à la première visite, etc.).
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