ProtonMail devait être officiellement lancé demain, mardi 26 janvier, mais en raison d'une bêta un peu trop bêta, la version finale arrivera en fin de compte le 18 février.
Depuis la semaine dernière, les utilisateurs peuvent tester la version 3.0 de ce service d'emails sécurisé qui introduit une nouvelle interface. Celle-ci n'est pas très originale (présentation en trois colonnes, messages regroupés en conversations), mais elle a le mérite de l'efficacité.
Devant le nombre de bugs remontés et de remarques (plus de 1 000), l'éditeur a décidé de prendre un peu plus de temps que prévu pour finaliser cette version qui doit marquer le lancement officiel du service. Les applications iOS et Android sont également repoussées au 18 février, même si elles sont déjà prêtes, tout comme les nouvelles fonctions, dont les noms de domaine personnalisés.
Proton Technologies a communiqué récemment sa feuille de route pour 2016. De nombreuses choses sont prévues pour renforcer la sécurité et la confidentialité du service, parmi lesquels la prise en charge complète de PGP et l'authentification à deux facteurs.
ProtonMail est né en 2014 d'une campagne de financement participatif réussie lancée par d'anciens employés du CERN et du MIT. Les courriels sont chiffrés (AES-256), on peut envoyer des emails qui s'autodétruisent au bout d'un certain temps et les serveurs sont en Suisse, un pays a priori moins fouineur que les autres. Le service est exclusivement gratuit pour le moment (1 Go de stockage). Des offres payantes, avec du stockage et des fonctions en plus, sont prévues.