Léger à ses débuts, Chrome est devenu très gourmand au fil du temps, au point qu'il peut faire perdre une heure d'autonomie par rapport à Safari. Google a entamé une série d'optimisations au début de l'été et fait aujourd'hui le point sur les avancées.
Au lancement, le navigateur restaure plus intelligemment les onglets qui étaient précédemment ouverts. Il restaure d'abord les derniers consultés, puis les autres, de sorte à avoir accès plus rapidement aux onglets les plus susceptibles d'être ouverts en premier.
Si Chrome détecte que l'ordinateur n'a plus beaucoup de ressources, il ne restaure pas l'intégralité des onglets en arrière-plan. Les onglets précédemment ouverts seront toujours tous affichés dans la barre, mais il faudra cliquer dessus pour les charger.
Le navigateur sait par ailleurs nettoyer la mémoire occupée mais inutilisée par les sites web. En moyenne, ce système permet de réduire de 10 % la mémoire utilisée. Pour les web apps complexes, comme Gmail, le gain est plus significatif (jusqu'à 25 %).
Parmi les autres optimisations, il y aussi le blocage des contenus Flash périphériques, typiquement les publicités. Mais comme il n'est pas question de faire disparaître la publicité du web, Google convertit maintenant ses pubs Flash en HTML5 afin que les internautes continuent d'en profiter. D'autres optimisations sont prévues.