Difficile de lutter face à Google, Apple et Microsoft en même temps. Le navigateur Opera, aujourd'hui très minoritaire, cherche une voie de secours.
Son éditeur, Opera Software, a annoncé qu'« en réponse à l'intérêt stratégique manifesté par un certain nombre de parties à l'égard de l'entreprise, [le conseil d'administration] a initié un processus d'évaluation et étudie les alternatives stratégiques ». Autrement dit, une vente ou un partenariat sont actuellement envisagés. Le nom des parties intéressées n'a pas été dévoilé. Une décision est attendue d'ici la fin de l'année.
Opera n'a plus que 1,34 % de part de marché sur ordinateur et 5,48 % sur mobile, selon NetMarketShare. Au printemps dernier, l'éditeur a licencié 70 de ses développeurs et responsables du support technique, soit 5 % de son effectif total.
Malgré cela, le développement du navigateur continue. La semaine dernière, Opera 31, notamment plus rapide au lancement, est sorti en version stable.