On aurait tôt fait de passer à côté de Stellar : la société, qui évolue dans un marché de niche, ne se présente pas de manière très avenante. Les applications de Stellar sont de celles dont on peut ignorer l’existence… jusqu’à ce qu’on en ait besoin, c’est-à-dire jusqu’à ce que l’on doive retrouver des données perdues suite à une erreur ou une panne. La nouvelle version de Mac Data Recovery est justement capable de retrouver plus de fichiers sur un plus grand nombre de supports.
L’application phare de Stellar est déclinée sur Windows (Windows Data Recovery), Linux (Linux Data Recovery), Novell (Novell Data Recovery), et donc OS X. L’interface de la nouvelle version de Mac Data Recovery a été simplifiée et rationalisée, mais on sent bien qu’elle n’est toujours pas native. Sans même parler de son style aujourd’hui daté, il faut remarquer qu’elle n’est pas adaptée aux écrans Retina, et ne respecte pas toujours les conventions de la plateforme d’Apple.
Stellar a fait des efforts sur ce point, mais est encore loin de proposer une application agréable — on a le droit d’être bien accueilli dans des situations désespérées. Au moins Mac Data Recovery est elle fonctionnelle : il ne faut que quelques clics pour lancer une analyse du disque, qui prend un temps remarquablement court par rapport à la concurrence. L’application ne fait pas de miracle : elle ne pourra pas récupérer les données d’un disque complètement détruit, ou retrouver des fichiers supprimés des mois avant l’analyse.
Elle est toutefois capable de récupérer les fichiers supprimés récemment, de restaurer une carte SD formatée par erreur, ou encore d’accéder aux fichiers d’un volume corrompu. La nouvelle version prend en charge les volumes Time Machine et les systèmes chiffrés, ce qui est d’autant plus important aujourd’hui que FileVault est activé par défaut.
De manière générale, Mac Data Recovery semble un peu moins agressive que d’autres applications de récupération. Dans un face à face, elle a retrouvé moins de fichiers que Disk Drill… mais certains des morceaux de musique restaurés par Disk Drill étaient corrompus, alors que Data Recovery les a exhumés en parfait état. Et comme elle offre désormais une fonction d’aperçu, on peut repérer rapidement le fichier que l’on recherche, à condition qu’il ne pèse pas plus de 100 Mo.
Bref malgré son interface un peu désuète, Mac Data Recovery semble faire l’affaire, même si l’on essaiera plusieurs applications pour récupérer un maximum de fichiers en cas de problème majeur. Une version d’essai permet au moins de lancer une analyse, que l’on pourra comparer à d’autres avant d’acheter. Mac Data Recovery vaut 78 €, une version « Platinum » intégrant des outils de maintenance étant aussi proposée à 94 € (jusqu’au 25 juin, 148 € sinon).