Opera Sofware va licencier 70 de ses développeurs et responsables du support technique, indique le quotidien norvégien Dagens Næringsliv. Une information confirmée par l'entreprise. Celle-ci explique vouloir rationaliser la dispersion géographique de ses équipes éclatées sur 13 pays. Il s'agirait aussi, ajoute le journal, de réagir à une baisse des revenus, en particulier sur le marché russe.
Ces suppressions de postes représentent environ 5% des 1 500 salariés d'Opera Software. Le siège en Norvège est le plus touché, de même que les équipes aux États-Unis et en Suède. En revanche les développeurs en Asie semblent épargnés.
L'éditeur n'a pas précisé l'impact qu'aurait cette décision sur ses logiciels. Sur Twitter, un ancien stagiaire de l'équipe, en Norvège, chargée du navigateur pour les PC, affirme que celle-ci est quasiment dissoute.
Est-ce qu'Opera va délocaliser ce développement ou s'agit-il de porter ses efforts avant toute chose sur le navigateur mobile ? Une nouvelle version pour Android d'Opera Mini est sortie la semaine dernière. À cette occasion, son géniteur s'est fixé comme objectif de doubler sa base d'utilisateurs d'ici 2017, en la portant de 130 millions à 275 millions d'internautes sur mobiles.
En février 2013, Opera avait supprimé un peu plus de 90 postes après sa décision d'abandonner Presto, son moteur de rendu de pages développé en interne, au profit de celui conçu par Google.