La mesure avait été annoncé en novembre, elle est maintenant effective : sous Windows, pour pouvoir installer une extension dans Chrome, il faut obligatoirement qu'elle figure dans le Chrome Web Store.
Les extensions déjà installées qui ne répondent pas à ce critère sont automatiquement désactivées et ne peuvent pas être remises en route tant qu'elles n'entrent pas dans le Store.
Google justifie ce changement de politique par des questions de sécurité. En exigeant que chaque extension soit présente dans le Chrome Web Store, l'entreprise peut les contrôler et s'assurer qu'elles ne contiennent pas de code malicieux.
Cette décision implique que seules les extensions qui respectent le contrat de la galerie Google Chrome peuvent être installées, ce qui fait craindre que Google refuse certaines extensions qui iraient contre ses intérêts, en modifiant simplement le contrat. Certaines dispositions déjà en vigueur sont d'ailleurs assez larges pour interdire une extension comme Adblock Plus. Les extensions qui « [enfreignent] sciemment les conditions d'utilisation d'une tierce partie » et qui « [enfreignent] les droits de propriété intellectuelle d'autrui » sont par exemple interdites.
À l'heure actuelle, c'est uniquement Chrome sur Windows qui est concerné (à l'exception de la version de développement), et Google ne s'est pas exprimé sur l'arrivée de ce changement sur OS X — mais on voit mal comment il pourrait en être différemment.
La firme de Mountain View a par ailleurs annoncé qu'elle n'acceptait plus les extensions et applications basées sur NPAPI dans le Chrome Web Store. NPAPI est une architecture de plug-ins remontant à Netscape 2.0, autant dire une éternité. Là encore pour des questions de sécurité, mais aussi de vitesses et de stabilité, Google est en train de se débarrasser de cette vieille API, tout comme Mozilla avec Firefox. Plusieurs solutions (JavaScript, Native Client) remplacent avantageusement NPAPI.