Les bornes AirPort ont toujours eu une place à part dans la gamme d’Apple. Ces produits sont revus moins souvent que la plupart des autres produits hardware du Californien. Cependant, dans l’univers parfois "obscur" des routeurs, la gamme AirPort a souvent détonné par sa simplicité d’utilisation.
Si à l’occasion de la WWDC, Apple a insisté à juste titre sur le côté novateur des Mac Pro, cette nouvelle génération de borne AirPort est sans doute l’évolution la plus importante qu’ait connue ce produit depuis au moins 2007.
Les deux principales nouveautés sont d’une part le design et d’autre part la gestion du 802.11ac. Et comme souvent avec Apple, les deux sont intimement liés.
Avant de parler du fond, il convient de parler de la forme. C’est l’un des premiers routeurs à être vraiment élégant, on ne cherche pas d’emblée à le cacher au fond d’une armoire, contrairement à la plupart des modèles concurrents.
Il y a une prise de conscience de plus en plus importante sur ce point de la part des fabricants de routeurs et de box. On l’a vu encore récemment avec la Freebox Crystal, dont le design ne laissera personne indifférent. Mais dans ce domaine, Apple est sans doute en pointe sur ses concurrents…
Cette "tour de contrôle" occupe moins de place. Apple clame fièrement que l’encombrement a été réduit de 75 % d’une génération à l’autre.
Cette nouvelle forme a deux petits désavantages. Le premier, c’est qu’on ne peut plus l’empiler avec d’autres appareils, à l’exception de l’Apple TV. Ils sont faits l’un pour l’autre. Le second, c’est que les ports Ethernet sont un peu moins accessibles. Il est un peu moins aisé de retirer un câble, mais après tout, ce n’est pas quelque chose qu’on est censé faire fréquemment…
Apple a fait donc le choix d’un design vertical et en a profité pour caser plus d’antennes : 6 au total, 3 pour la bande des 2,4 GHz et 3 pour celle des 5 GHz.
Petit détail qui a son importance, l’alimentation est intégrée au boitier. En ce qui concerne la connectique, rien n’a changé ou presque : un port USB 2.0, 4 ports Ethernet et la fiche pour l’alimentation.
Apple a le sens du détail et cela se voit encore dans la manière dont elle place ses différents ports. Afin d’éviter toute confusion, le port WAN Ethernet Gigabit est séparé des autres ports Ethernet Gigabit par le port USB 2.0.
A noter que l’objet ne chauffe pas trop. C’est un point de détail qui a son importance.
2013 sera l’année du Wi-Fi 802.11ac chez Apple. Le MacBook Air a ouvert la voie, et il ne devrait pas tarder à être rejoint par les autres ordinateurs de la gamme Apple. Les terminaux iOS devraient en toute logique suivre le mouvement à l’automne…
Le 802.11ac offre un débit théorique de 1,3 Gbits/s contre "seulement" 450 Mbits/s pour le 802.11n. Mais et c’est notre grand drame pour ce test, nous ne sommes pas en mesure de tester pleinement le potentiel de ce protocole faute d’ordinateur "suffisamment puissant".
Le MacBook Air n’embarque que deux antennes, ce qui lui permet en théorie de monter à 867 Mb/s. Les MacBook Pro, mieux dotés sur ce point, devraient pouvoir monter plus haut lorsqu’ils seront commercialisés.
Lors de la présentation, Phil Schiller a insisté sur une fonctionnalité précise : le beamforming. Dixit Apple, ce système permet de rendre les antennes plus intelligentes.
Alors que la plupart des produits concurrents émettent un signal Wi-Fi égal et constant dans toutes les directions, avec le beamforming, la Time Capsule sait où se trouve un appareil 802.11ac sur le réseau et est ainsi capable d’envoyer un meilleur signal vers celle-ci.
Afin de savoir ce que cette Time Capsule avait dans le ventre, nous avons fait une batterie de tests à différents endroits. À chaque fois, les tests ont eu lieu dans des endroits où il y avait une forte concentration de réseau Wi-Fi.
Comme nous l’indiquions dans le test du MacBook Air (lire : Test des MacBook Air 11" et 13" Core i5 1,3 GHz "Haswell"), lors de la copie de fichiers volumineux, il nous est arrivé fréquemment de faire des pointes à 60 Mo/s. Avec son prédécesseur limité au 802.11n, le débit dans le meilleur des cas est quasiment deux fois moindre.
Nous avons à partir de plusieurs ordinateurs (Mac mini 2012, MacBook Air 2012, et MacBook Air 2013) copié 600 fichiers qui faisaient au total 1 Go. Nous avons mené le même test à plusieurs reprises afin d’avoir des résultats les plus fiables possible, à une distance proche de la borne (moins de trois mètres) afin d’avoir les meilleurs débits possible.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes, le MacBook Air en 802.11ac met une minute de moins que ses concurrents à boucler l’opération. Dans des conditions « idéales », la différence entre le Gigabit Ethernet et le Wi-Fi 802.11 se réduit avec ce nouveau protocole.
Nous avons également mené des tests pour savoir comment le routeur se comportait sur de plus longues distances. Le dispositif est très simple : nous avons placé le routeur dans le salon et voir ce qu’il en retournait si l’on se mettait à l’autre bout de l’appartement. Les conditions pour ce genre de test étaient idéales, les vieux murs et la configuration de l'appartement étant tout sauf adaptés pour faire passer des ondes Wi-Fi. Afin d’avoir un élément de comparaison, nous avons effectué les mêmes tests avec une Time Capsule de la génération précédente.
Les résultats sont clairs et nets. Que ce soit sur le MacBook Air 2012 ou 2013, la connexion sur « l’ancienne Time Capsule » est assez instable. Alors que le tout est relié à une connexion 100 méga, les pages s’affichent dans les deux cas très difficilement.
Avec la nouvelle Time Capsule, les choses sont assez différentes. Sur le MacBook Air 2012 (limité donc 802.11n), le chargement des pages est nettement plus rapide. Un Speedtest répété à plusieurs reprises nous donne environ 20 Mbps, soit quatre fois plus environ qu’avec l’ancienne borne.
Mais c’est avec le MacBook Air 2013 (en Wi-Fi 802.11ac) que la différence est encore plus saisissante. Ce dernier parvient tout simplement à saturer la connexion !
Le seul bémol par rapport à tout cela concerne les terminaux iOS. À plusieurs endroits relativement éloignés de l’appartement, l’iPhone 5 et l’iPad mini offraient de meilleurs débits (20 % environ) avec l’ancienne Time Capsule. Nous avons mené une série de tests avec Degrouptest et SpeedTest dans des conditions similaires et à chaque fois, les appareils affichaient de meilleurs scores avec l’ancienne borne. On n’a pas d’élément logique pour expliquer une telle différence…
Autre point à signaler : l’électronique est plus rapide… Et cela se ressent même en Ethernet. Lorsque l’on affiche une page web, cela va un peu plus vite qu’avec une Time Capsule de la génération précédente.
Un petit mot : dans certains cas, OS X bride la connexion en 802.11ac. Nous avons constaté ce problème à quelques reprises, mais ce n’est pas systématique (lire : Wi-Fi 802.11ac : le MacBook Air parfois bridé par OS X).
Le point fort des routeurs Apple, c’est leur simplicité d’utilisation. On a évoqué ce point à plusieurs reprises, mais cela ne cesse de se vérifier. Étendre un réseau Wi-Fi avec plusieurs équipements Apple est un jeu d’enfants.
Au passage, on rappellera que le fonctionnalité Nom d’hôte global est gérée par ce modèle. Elle l’est également à nouveau sur les anciens modèles depuis la sortie du dernier firmware.
Le plus gros reproche que l’on fera au boitier d’Apple, c’est qu’il ne gère pas AirPrint. N’importe quelle imprimante connectée au port USB de la Time Capsule devrait pouvoir être accessible depuis son terminal iOS. Pour une raison qui nous échappe, cela n’est toujours pas possible.
Dommage, car pour des gens qui n’ont pas des besoins extravagants, cette borne pourrait faire office de petit serveur avec sa fonction partage de fichiers qui est facile à mettre en oeuvre, Time Machine qui fonctionne sans avoir à faire le moindre effort et son port USB qui permet d’accueillir des disques supplémentaires et/ou de partager une imprimante. Dommage…
Avec les précédentes générations de Time Capsule, Apple insistait sur la fiabilité de ses disques durs. Les anciens modèles étaient équipés de disque dur niveau « serveur ». À l’époque, cette appellation avait fait polémique (lire : Détails sur les Time Capsule et AirPort Extreme 2011). Apple n’utilisait pas des disques conçus à proprement dit pour les serveurs, mais des disques Western Digital Caviar Green avec un firmware sur mesure qui faisait que selon Apple que l’on se rapprochait des normes que l’on trouve dans les serveurs.
Quoi qu’il en soit, avec cette nouvelle génération d’appareils, la notion de « niveau serveur » a complètement disparu et les Western Digital ont cédé leur place à des Seagate Barrucada.
image : iFixit
Certains verront cela comme une régression et un moyen pour Apple d’augmenter ses marges. Quoi qu’il en soit, la firme de Cupertino a complètement oublié cet argument !
Autre « petite radinerie », mais certainement plus compréhensible : le port USB 2.0. Apple aurait pu mettre un port USB 3.0. Toutefois, ce port est dans la grande majorité des cas utilisé avant tout pour partager une imprimante. Pour ce genre d’utilisation, l’USB 3.0 n’a pas beaucoup de sens…
Toutefois, cela aurait pu être intéressant pour tous ceux désireux de connecter un disque dur supplémentaire via ce port…
Un dernier mot sur le bruit de cette Time Capsule. Dans un environnement de bureau, même relativement calme, on ne l’entend pas. Pour dire vrai, on l’a véritablement entendu lors de nos tests en appartement. Lorsque le disque dur sort de veille, il émet un petit bruit d’une petite seconde. Si l’on tend vraiment l’oreille, on peut entendre le disque crépiter en écriture. Mais il faut vraiment y prêter attention. En un mot, cette Time Capsule est discrète.
La gamme se décompose de la manière suivante : 199 € sans disque dur, 339 € avec un disque dur 2 To et 449 avec un 3 To. Autant dire que ce n’est pas donné, mais ce sont d’excellents compagnons aux ordinateurs et terminaux d’Apple. Dans l’ensemble, ces nouvelles bornes AirPort sont en nets progrès. Le nouveau design dans l’ensemble est une réussite et on a hâte d’exploiter au maximum le potentiel du 802.11ac avec un MacBook Pro.
Si à l’occasion de la WWDC, Apple a insisté à juste titre sur le côté novateur des Mac Pro, cette nouvelle génération de borne AirPort est sans doute l’évolution la plus importante qu’ait connue ce produit depuis au moins 2007.
Les deux principales nouveautés sont d’une part le design et d’autre part la gestion du 802.11ac. Et comme souvent avec Apple, les deux sont intimement liés.
Un bel objet
Avant de parler du fond, il convient de parler de la forme. C’est l’un des premiers routeurs à être vraiment élégant, on ne cherche pas d’emblée à le cacher au fond d’une armoire, contrairement à la plupart des modèles concurrents.
Il y a une prise de conscience de plus en plus importante sur ce point de la part des fabricants de routeurs et de box. On l’a vu encore récemment avec la Freebox Crystal, dont le design ne laissera personne indifférent. Mais dans ce domaine, Apple est sans doute en pointe sur ses concurrents…
Cette "tour de contrôle" occupe moins de place. Apple clame fièrement que l’encombrement a été réduit de 75 % d’une génération à l’autre.
Cette nouvelle forme a deux petits désavantages. Le premier, c’est qu’on ne peut plus l’empiler avec d’autres appareils, à l’exception de l’Apple TV. Ils sont faits l’un pour l’autre. Le second, c’est que les ports Ethernet sont un peu moins accessibles. Il est un peu moins aisé de retirer un câble, mais après tout, ce n’est pas quelque chose qu’on est censé faire fréquemment…
Apple a fait donc le choix d’un design vertical et en a profité pour caser plus d’antennes : 6 au total, 3 pour la bande des 2,4 GHz et 3 pour celle des 5 GHz.
Petit détail qui a son importance, l’alimentation est intégrée au boitier. En ce qui concerne la connectique, rien n’a changé ou presque : un port USB 2.0, 4 ports Ethernet et la fiche pour l’alimentation.
Apple a le sens du détail et cela se voit encore dans la manière dont elle place ses différents ports. Afin d’éviter toute confusion, le port WAN Ethernet Gigabit est séparé des autres ports Ethernet Gigabit par le port USB 2.0.
A noter que l’objet ne chauffe pas trop. C’est un point de détail qui a son importance.
Wi-Fi 802.11ac : un potentiel encore inexploité
2013 sera l’année du Wi-Fi 802.11ac chez Apple. Le MacBook Air a ouvert la voie, et il ne devrait pas tarder à être rejoint par les autres ordinateurs de la gamme Apple. Les terminaux iOS devraient en toute logique suivre le mouvement à l’automne…
Le 802.11ac offre un débit théorique de 1,3 Gbits/s contre "seulement" 450 Mbits/s pour le 802.11n. Mais et c’est notre grand drame pour ce test, nous ne sommes pas en mesure de tester pleinement le potentiel de ce protocole faute d’ordinateur "suffisamment puissant".
Le MacBook Air n’embarque que deux antennes, ce qui lui permet en théorie de monter à 867 Mb/s. Les MacBook Pro, mieux dotés sur ce point, devraient pouvoir monter plus haut lorsqu’ils seront commercialisés.
Lors de la présentation, Phil Schiller a insisté sur une fonctionnalité précise : le beamforming. Dixit Apple, ce système permet de rendre les antennes plus intelligentes.
Alors que la plupart des produits concurrents émettent un signal Wi-Fi égal et constant dans toutes les directions, avec le beamforming, la Time Capsule sait où se trouve un appareil 802.11ac sur le réseau et est ainsi capable d’envoyer un meilleur signal vers celle-ci.
Les performances
Afin de savoir ce que cette Time Capsule avait dans le ventre, nous avons fait une batterie de tests à différents endroits. À chaque fois, les tests ont eu lieu dans des endroits où il y avait une forte concentration de réseau Wi-Fi.
Comme nous l’indiquions dans le test du MacBook Air (lire : Test des MacBook Air 11" et 13" Core i5 1,3 GHz "Haswell"), lors de la copie de fichiers volumineux, il nous est arrivé fréquemment de faire des pointes à 60 Mo/s. Avec son prédécesseur limité au 802.11n, le débit dans le meilleur des cas est quasiment deux fois moindre.
Nous avons à partir de plusieurs ordinateurs (Mac mini 2012, MacBook Air 2012, et MacBook Air 2013) copié 600 fichiers qui faisaient au total 1 Go. Nous avons mené le même test à plusieurs reprises afin d’avoir des résultats les plus fiables possible, à une distance proche de la borne (moins de trois mètres) afin d’avoir les meilleurs débits possible.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes, le MacBook Air en 802.11ac met une minute de moins que ses concurrents à boucler l’opération. Dans des conditions « idéales », la différence entre le Gigabit Ethernet et le Wi-Fi 802.11 se réduit avec ce nouveau protocole.
Un meilleur routeur 802.11n
Nous avons également mené des tests pour savoir comment le routeur se comportait sur de plus longues distances. Le dispositif est très simple : nous avons placé le routeur dans le salon et voir ce qu’il en retournait si l’on se mettait à l’autre bout de l’appartement. Les conditions pour ce genre de test étaient idéales, les vieux murs et la configuration de l'appartement étant tout sauf adaptés pour faire passer des ondes Wi-Fi. Afin d’avoir un élément de comparaison, nous avons effectué les mêmes tests avec une Time Capsule de la génération précédente.
Les résultats sont clairs et nets. Que ce soit sur le MacBook Air 2012 ou 2013, la connexion sur « l’ancienne Time Capsule » est assez instable. Alors que le tout est relié à une connexion 100 méga, les pages s’affichent dans les deux cas très difficilement.
Avec la nouvelle Time Capsule, les choses sont assez différentes. Sur le MacBook Air 2012 (limité donc 802.11n), le chargement des pages est nettement plus rapide. Un Speedtest répété à plusieurs reprises nous donne environ 20 Mbps, soit quatre fois plus environ qu’avec l’ancienne borne.
Mais c’est avec le MacBook Air 2013 (en Wi-Fi 802.11ac) que la différence est encore plus saisissante. Ce dernier parvient tout simplement à saturer la connexion !
Le seul bémol par rapport à tout cela concerne les terminaux iOS. À plusieurs endroits relativement éloignés de l’appartement, l’iPhone 5 et l’iPad mini offraient de meilleurs débits (20 % environ) avec l’ancienne Time Capsule. Nous avons mené une série de tests avec Degrouptest et SpeedTest dans des conditions similaires et à chaque fois, les appareils affichaient de meilleurs scores avec l’ancienne borne. On n’a pas d’élément logique pour expliquer une telle différence…
Autre point à signaler : l’électronique est plus rapide… Et cela se ressent même en Ethernet. Lorsque l’on affiche une page web, cela va un peu plus vite qu’avec une Time Capsule de la génération précédente.
Un petit mot : dans certains cas, OS X bride la connexion en 802.11ac. Nous avons constaté ce problème à quelques reprises, mais ce n’est pas systématique (lire : Wi-Fi 802.11ac : le MacBook Air parfois bridé par OS X).
Une simplicité logicielle
Le point fort des routeurs Apple, c’est leur simplicité d’utilisation. On a évoqué ce point à plusieurs reprises, mais cela ne cesse de se vérifier. Étendre un réseau Wi-Fi avec plusieurs équipements Apple est un jeu d’enfants.
Au passage, on rappellera que le fonctionnalité Nom d’hôte global est gérée par ce modèle. Elle l’est également à nouveau sur les anciens modèles depuis la sortie du dernier firmware.
Le plus gros reproche que l’on fera au boitier d’Apple, c’est qu’il ne gère pas AirPrint. N’importe quelle imprimante connectée au port USB de la Time Capsule devrait pouvoir être accessible depuis son terminal iOS. Pour une raison qui nous échappe, cela n’est toujours pas possible.
Dommage, car pour des gens qui n’ont pas des besoins extravagants, cette borne pourrait faire office de petit serveur avec sa fonction partage de fichiers qui est facile à mettre en oeuvre, Time Machine qui fonctionne sans avoir à faire le moindre effort et son port USB qui permet d’accueillir des disques supplémentaires et/ou de partager une imprimante. Dommage…
Un disque dur qui n’est plus « de niveau serveur »
Avec les précédentes générations de Time Capsule, Apple insistait sur la fiabilité de ses disques durs. Les anciens modèles étaient équipés de disque dur niveau « serveur ». À l’époque, cette appellation avait fait polémique (lire : Détails sur les Time Capsule et AirPort Extreme 2011). Apple n’utilisait pas des disques conçus à proprement dit pour les serveurs, mais des disques Western Digital Caviar Green avec un firmware sur mesure qui faisait que selon Apple que l’on se rapprochait des normes que l’on trouve dans les serveurs.
Quoi qu’il en soit, avec cette nouvelle génération d’appareils, la notion de « niveau serveur » a complètement disparu et les Western Digital ont cédé leur place à des Seagate Barrucada.
image : iFixit
Certains verront cela comme une régression et un moyen pour Apple d’augmenter ses marges. Quoi qu’il en soit, la firme de Cupertino a complètement oublié cet argument !
Autre « petite radinerie », mais certainement plus compréhensible : le port USB 2.0. Apple aurait pu mettre un port USB 3.0. Toutefois, ce port est dans la grande majorité des cas utilisé avant tout pour partager une imprimante. Pour ce genre d’utilisation, l’USB 3.0 n’a pas beaucoup de sens…
Toutefois, cela aurait pu être intéressant pour tous ceux désireux de connecter un disque dur supplémentaire via ce port…
Un dernier mot sur le bruit de cette Time Capsule. Dans un environnement de bureau, même relativement calme, on ne l’entend pas. Pour dire vrai, on l’a véritablement entendu lors de nos tests en appartement. Lorsque le disque dur sort de veille, il émet un petit bruit d’une petite seconde. Si l’on tend vraiment l’oreille, on peut entendre le disque crépiter en écriture. Mais il faut vraiment y prêter attention. En un mot, cette Time Capsule est discrète.
Le mot de la fin
La gamme se décompose de la manière suivante : 199 € sans disque dur, 339 € avec un disque dur 2 To et 449 avec un 3 To. Autant dire que ce n’est pas donné, mais ce sont d’excellents compagnons aux ordinateurs et terminaux d’Apple. Dans l’ensemble, ces nouvelles bornes AirPort sont en nets progrès. Le nouveau design dans l’ensemble est une réussite et on a hâte d’exploiter au maximum le potentiel du 802.11ac avec un MacBook Pro.