Cette nouvelle version du MacBook Pro 13" Retina est ce que l'on appelle un speed bump. Un qualificatif qui sied parfaitement à cette machine qui ne fait qu'augmenter légèrement la fréquence de son Core i5, mais qui baisse de prix par la même occasion.
On est passé sous la barre des 2 000€ avec ce recul de 350€ qui la met à 1 699€. Entendons-nous bien, cela reste une somme coquette pour un 13", mais on se rapproche du modèle équivalent non Retina, vendu 1499€. Apple a toutefois soigneusement délimité le terrain des deux côtés : au non Retina un processeur plus rapide (Core i7 à 2,9 GHz) plus de capacité de stockage avec le disque dur de 750 Go et la présence d'un SuperDrive qui lui ajoute 400 grammes.
Le modèle testé ici dispose d'un Core i5 à 2,6 GHz (au lieu de 2,5 GHz), d'un SSD de 256 Go et de son fameux écran contre lequel le non Retina ne peut lutter en terme de finesse de l'affichage. On est encore aujourd'hui béat devant le confort visuel procuré. Il s'agit ici du second modèle des 13", le premier démarrant à 1 499€ avec une puce à peine moins rapide, mais deux fois moins de stockage sur le SSD. On ne refera pas les présentations puisque cette version reprend quasi intégralement les caractéristiques de la gamme 2012 dont nous avions testé l'entrée de gamme (lire Test du MacBook Pro Retina 13" fin-2012 Core i5 à 2,5 GHz).
Performances
La mesure des performances brutes du processeur et de la mémoire a donné un gain de 3,1%. Cela se traduit à l'identique dans les tests applicatifs. Les propriétaires de la précédente version n'ont rien à regretter face au remplaçant de leur machine. Sauf le changement de prix peut-être, mais c'est un éternel débat.
Les applications ont été, en général, 1 à 3 secondes plus rapides. Sur GarageBand par exemple cela donne un encodage de podcast achevé en 1 min 22s au lieu de 1 min 24s… Il en va de même pour iMovie, la compression zip dans le Finder, l'export ou des actions dans Photoshop CS6. Sur des tâches plus lourdes comme des encodages audio et vidéo iMovie, Handbrake et XLD, on reste sur ce gain de 2 à 3% comparé au précédent modèle.
Cette machine est silencieuse et le dégagement de chaleur très limité. Elle était tiède pendant des encodages, mais absolument pas chaude. À quelques exceptions la ventilation a donné de la voix lors d'une lecture vidéo, mais cela n'a duré que le temps d'un long raclement de gorge.
Autonomie
Sur l'autonomie nous avons conduit nos 2 tests, réédités 2 fois chacun et dont nous tirons la moyenne. Et un autre test, mené une seule fois, en utilisation dite normale, celle d'une journée type chez MacG.
Ce MacBook Pro a tenu 5h 11 minutes durant la lecture d'un film dans VLC (en 1280x528) pendant qu'en arrière-plan Mail relevait le courrier toutes les minutes en Wi-Fi. La luminosité de l'écran était à 75%, le son à 50% et le clavier éteint.
Lors du second test de surf en musique, le portable s'est éteint après 6h et 19 minutes. Il consiste à recharger notre page d'accueil toutes les 30 secondes - Flash est installé - pendant qu'iTunes joue des AAC 320 & en boucle. Les autres réglages sont identiques.
Enfin, nous concluons toujours par un test représentatif de notre activité quotidienne. Là le portable a tenu 6h. Sur le modèle 2012 d'entrée de gamme à 2,5 GHz, il était allé jusqu'à 8h 30 minutes. L'écart est très significatif, mais les conditions varient selon le testeur. Le contexte d'utilisation est globalement similaire, mais les actions réalisées et les logiciels utilisés ne le sont pas forcément. Il peut donc y avoir des écarts plus ou moins prononcés.
Dans notre cas, nous avons utilisé en permanence Mail (toujours en relève chaque minute), Safari avec Flash, iAWriter pour la rédaction, des utilitaires d'envoi d'images vers un serveur, le client Twitter et Reeder pour les RSS. La machine était connectée en Wi-Fi et sollicitée sur son accès réseau en permanence. L'écran était à 75% et le clavier modérément rétroéclairé.
En somme, dans un cadre d'utilisation qui privilégie l'Internet, on peut tabler sur six bonnes heures au moins, voire plus en faisant attention.
Conclusion
On s'y est habitué sur les téléphones et tablettes, mais on s'étonne encore du caractère épatant d'un écran Retina sur un ordinateur. Pour les textes d'abord avec le confort de lecture procuré, sur les photos ensuite. On se régale véritablement de cet affichage. Nous l'avons utilisé le plus souvent avec le réglage 1 440 x 900 qui a l'avantage de concilier finesse et surface de travail plus importante si l'on jongle avec plusieurs applications. D'autres préféreront le réglage de base dit Retina (1 280 x 800) qui réduit l'espace - peut-être un peu trop - mais traduit encore plus fortement cette finesse à l'écran.
Sur le web, le ressenti varie, puisque les sites ont tous un contenu qui mélange éléments optimisés (textes) et plus floutés (images). C'est la contrepartie de ces écrans qui révèlent crûment les défauts, et malheureusement le web est l'une des destinations les plus courantes de ces machines.
Ce portable est véloce pour des activités traditionnelles. Un SSD de 256 Go suffira à pas mal de monde. Pour des tâches plus lourdes (jeux, vidéo…), le portable souffrira de la comparaison avec les 15", leurs Quad-Core et vraies cartes graphiques. Deux publics, deux gammes de portables…
Reste le prix (1700€), toujours assez élevé malgré son ajustement et peut-être encore en décalage avec la clientèle type qui s'intéressera à cette machine de taille raisonnable et pas trop lourde. Des étudiants par exemple ou des utilisateurs lambda qui n'ont ni l'envie, ni le besoin d'un 15". Avec 350€ en moins - ce n'est pas rien - la note reste élevée pour un 13", quand bien même il est doté de l'un des meilleurs écrans du marché. On peut alors viser le modèle Retina en dessous à 1 500€. On ne perdra quasiment rien en performances, mais il n'a que 128 Go de SSD, là ce sera peut être plus juste, plus rapidement.
Ces 13" Retina attendent encore une démocratisation plus franche. Ils se maintiennent dans ce paradoxe d'être susceptible de viser une clientèle large tout en se positionnant dans le haut de gamme. Mais un premier pas a été fait qu'il convient de saluer. Si l'on n’est pas sensible à cette valeur ajoutée de l'écran, la gamme traditionnelle a des atouts a faire valoir : capacité de stockage bien plus lente, mais deux à trois fois plus importante, graveur pour qui en a besoin et sur le haut de gamme, un Core i7 bicoeur.
Sur le même sujet :
- Test du MacBook Pro Retina 13" 2,5 GHz
On est passé sous la barre des 2 000€ avec ce recul de 350€ qui la met à 1 699€. Entendons-nous bien, cela reste une somme coquette pour un 13", mais on se rapproche du modèle équivalent non Retina, vendu 1499€. Apple a toutefois soigneusement délimité le terrain des deux côtés : au non Retina un processeur plus rapide (Core i7 à 2,9 GHz) plus de capacité de stockage avec le disque dur de 750 Go et la présence d'un SuperDrive qui lui ajoute 400 grammes.
Le modèle testé ici dispose d'un Core i5 à 2,6 GHz (au lieu de 2,5 GHz), d'un SSD de 256 Go et de son fameux écran contre lequel le non Retina ne peut lutter en terme de finesse de l'affichage. On est encore aujourd'hui béat devant le confort visuel procuré. Il s'agit ici du second modèle des 13", le premier démarrant à 1 499€ avec une puce à peine moins rapide, mais deux fois moins de stockage sur le SSD. On ne refera pas les présentations puisque cette version reprend quasi intégralement les caractéristiques de la gamme 2012 dont nous avions testé l'entrée de gamme (lire Test du MacBook Pro Retina 13" fin-2012 Core i5 à 2,5 GHz).
Performances
La mesure des performances brutes du processeur et de la mémoire a donné un gain de 3,1%. Cela se traduit à l'identique dans les tests applicatifs. Les propriétaires de la précédente version n'ont rien à regretter face au remplaçant de leur machine. Sauf le changement de prix peut-être, mais c'est un éternel débat.
Les applications ont été, en général, 1 à 3 secondes plus rapides. Sur GarageBand par exemple cela donne un encodage de podcast achevé en 1 min 22s au lieu de 1 min 24s… Il en va de même pour iMovie, la compression zip dans le Finder, l'export ou des actions dans Photoshop CS6. Sur des tâches plus lourdes comme des encodages audio et vidéo iMovie, Handbrake et XLD, on reste sur ce gain de 2 à 3% comparé au précédent modèle.
Cette machine est silencieuse et le dégagement de chaleur très limité. Elle était tiède pendant des encodages, mais absolument pas chaude. À quelques exceptions la ventilation a donné de la voix lors d'une lecture vidéo, mais cela n'a duré que le temps d'un long raclement de gorge.
Autonomie
Sur l'autonomie nous avons conduit nos 2 tests, réédités 2 fois chacun et dont nous tirons la moyenne. Et un autre test, mené une seule fois, en utilisation dite normale, celle d'une journée type chez MacG.
Ce MacBook Pro a tenu 5h 11 minutes durant la lecture d'un film dans VLC (en 1280x528) pendant qu'en arrière-plan Mail relevait le courrier toutes les minutes en Wi-Fi. La luminosité de l'écran était à 75%, le son à 50% et le clavier éteint.
Lors du second test de surf en musique, le portable s'est éteint après 6h et 19 minutes. Il consiste à recharger notre page d'accueil toutes les 30 secondes - Flash est installé - pendant qu'iTunes joue des AAC 320 & en boucle. Les autres réglages sont identiques.
Enfin, nous concluons toujours par un test représentatif de notre activité quotidienne. Là le portable a tenu 6h. Sur le modèle 2012 d'entrée de gamme à 2,5 GHz, il était allé jusqu'à 8h 30 minutes. L'écart est très significatif, mais les conditions varient selon le testeur. Le contexte d'utilisation est globalement similaire, mais les actions réalisées et les logiciels utilisés ne le sont pas forcément. Il peut donc y avoir des écarts plus ou moins prononcés.
Dans notre cas, nous avons utilisé en permanence Mail (toujours en relève chaque minute), Safari avec Flash, iAWriter pour la rédaction, des utilitaires d'envoi d'images vers un serveur, le client Twitter et Reeder pour les RSS. La machine était connectée en Wi-Fi et sollicitée sur son accès réseau en permanence. L'écran était à 75% et le clavier modérément rétroéclairé.
En somme, dans un cadre d'utilisation qui privilégie l'Internet, on peut tabler sur six bonnes heures au moins, voire plus en faisant attention.
Conclusion
On s'y est habitué sur les téléphones et tablettes, mais on s'étonne encore du caractère épatant d'un écran Retina sur un ordinateur. Pour les textes d'abord avec le confort de lecture procuré, sur les photos ensuite. On se régale véritablement de cet affichage. Nous l'avons utilisé le plus souvent avec le réglage 1 440 x 900 qui a l'avantage de concilier finesse et surface de travail plus importante si l'on jongle avec plusieurs applications. D'autres préféreront le réglage de base dit Retina (1 280 x 800) qui réduit l'espace - peut-être un peu trop - mais traduit encore plus fortement cette finesse à l'écran.
Sur le web, le ressenti varie, puisque les sites ont tous un contenu qui mélange éléments optimisés (textes) et plus floutés (images). C'est la contrepartie de ces écrans qui révèlent crûment les défauts, et malheureusement le web est l'une des destinations les plus courantes de ces machines.
Ce portable est véloce pour des activités traditionnelles. Un SSD de 256 Go suffira à pas mal de monde. Pour des tâches plus lourdes (jeux, vidéo…), le portable souffrira de la comparaison avec les 15", leurs Quad-Core et vraies cartes graphiques. Deux publics, deux gammes de portables…
Reste le prix (1700€), toujours assez élevé malgré son ajustement et peut-être encore en décalage avec la clientèle type qui s'intéressera à cette machine de taille raisonnable et pas trop lourde. Des étudiants par exemple ou des utilisateurs lambda qui n'ont ni l'envie, ni le besoin d'un 15". Avec 350€ en moins - ce n'est pas rien - la note reste élevée pour un 13", quand bien même il est doté de l'un des meilleurs écrans du marché. On peut alors viser le modèle Retina en dessous à 1 500€. On ne perdra quasiment rien en performances, mais il n'a que 128 Go de SSD, là ce sera peut être plus juste, plus rapidement.
Ces 13" Retina attendent encore une démocratisation plus franche. Ils se maintiennent dans ce paradoxe d'être susceptible de viser une clientèle large tout en se positionnant dans le haut de gamme. Mais un premier pas a été fait qu'il convient de saluer. Si l'on n’est pas sensible à cette valeur ajoutée de l'écran, la gamme traditionnelle a des atouts a faire valoir : capacité de stockage bien plus lente, mais deux à trois fois plus importante, graveur pour qui en a besoin et sur le haut de gamme, un Core i7 bicoeur.
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