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Test d'iBooks Author

Anthony Nelzin-Santos

mardi 24 janvier 2012 à 11:48 • 18

Logiciel

iBooks AuthorSorte de mélange entre Pages (15,99 €), Keynote (15,99 €) et iWeb, iBooks Author [1.0 – Français – Gratuit – OS X 10.7 – 136 Mo – iTunes S.a.r.l.] est une nouvelle application destinée à créer des livres électroniques interactifs en WYSIWYG. Est-il aussi facile à utiliser qu'Apple le prétend ? Permet-il de créer des livres réellement riches et interactifs ? S'il est puissant, mais gratuit, a-t-il quelque chose à cacher ? La réponse dans notre test !

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NB : ce test ne couvre que quelques aspects d'iBooks Author. Reportez-vous à notre aperçu d'iBooks Author pour découvrir ses fonctions de base.



Étude de cas : la création d'une « histoire d'Apple »
Avec OS X Lion : premiers pas et iOS 5 : premiers pas, nous avons eu l'occasion de mettre en page plusieurs livres numériques. Pour ce faire, nous avons utilisé des outils classiques : rédaction en XHTML dans un éditeur de code, assemblage dans Sigil, validation avec ePub Check et Book Proofer, soumission avec iTunes Producer. L'ensemble se révèle extrêmement efficace, mais est loin d'être à la portée de tout le monde (HTML, CSS, subtilités des formats ePub, Mobi et des autres) et est plutôt long et pénible (validation sur plusieurs appareils, absence de visibilité sur le processus de validation d'Apple, difficulté de mettre à jour les ouvrages). Le résultat final est fonctionnel, mais loin d'être folichon : du texte, des images, et une mise en page plus que conventionnelle.

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Un de nos ouvrages dans Sigil.


Nous avons donc testé iBooks Author en situation de productivité, comme si nous avions lancé un nouveau projet de livre, une petite histoire d'Apple qui compte quatre chapitres et une trentaine de pages illustrées — mais en utilisant toutes les possibilités du logiciel pour enrichir cet ouvrage de test (dans les limites du bon goût et du confortable). Le résultat est un fichier de 33 Mo que vous pouvez télécharger (sans oublier qu'il est placé sous le régime de la licence Creative Commons by-nc).

Et force est de constater qu'Apple a très bien conçu son outil : sorte de Pages dopé, c'est un véritable petit logiciel de PAO facilitant considérablement la création et la mise en page d'un livre électronique. Si la création d'un livre électronique était jusque-là proche de la création d'un site web voire d'une application, iBooks Author la rapproche de la chaîne traditionnelle du print, un positionnement peut-être plus abordable.

On peut ainsi importer un document issu de l'incontournable Microsoft Word, ou du moins utiliser Pages, dans iBook Author (iBA). Les éventuelles sections et sous-sections détectées seront converties selon le modèle choisi, accélérant d'autant le processus.

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Importation d'un document Word : iBA converti et applique le bon style à chaque section.


Rien n'empêche non plus de glisser-déposer un simple fichier TXT ou RTF : iBA importera son contenu à plat (sans reconnaissance des sections). On peut aussi faire travailler un auteur directement dans iBA : il est incroyablement similaire à Pages, à ceci près qu'il semble disposer d'un nouveau moteur parfaitement compatible avec OS X Lion (pas de ralentissements lors de la sauvegarde automatique) et très léger et rapide — vous avez dit Pages 12 ?

Mais iBA a été conçu pour enrichir le texte : vous pouvez soit glisser-déposer vos médias (ils seront alors insérés avec une mise en page fixe sans interaction), soit utiliser la grosse demi-douzaine de « widgets » fournis par Apple :


  • Galerie, pour insérer un bloc contenant plusieurs images présentées sous la forme… d'une galerie ;

  • Données multimédia, pour insérer un bloc contenant une vidéo ;

  • Révision, pour insérer un bloc contenant un quizz (type QCM de révisions) avec ou sans images ;

  • Keynote, pour insérer une présentation Keynote ;

  • Image interactive, pour transformer une image en une zone interactive avec des bulles de texte comme légendes ;

  • 3D, permettant d'insérer des objets Collada ;

  • HTML, pour ajouter des projets Dashcode.



Les trois premiers widgets ne nécessitent pas d'explications détaillées : il suffit de savoir utiliser l'Inspecteur, désormais doté d'un onglet de paramétrage des widgets, pour les manipuler dans toute leur complexité (titres, légendes, placements et personnalisation de l'apparence). Les suivants, par contre, nécessitent quelques précisions.

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Le widget Galerie.



Widget
L'Inspecteur correspondant.


Avec iBA, Apple détourne quelque peu Keynote pour en faire un outil de création de modules interactifs de présentation. La présentation de la gamme Apple II, page 14 de notre livre d'exemple, provient de Keynote : chaque « page » est une diapositive, le fil d'Ariane est créé en activant chaque point de chaque diapositive comme lien vers la bonne diapositive. La création d'un contenu très enrichi en pur WYSIWYG est quelque peu fastidieuse, mais infiniment plus simple que toute approche programmatique — Keynote offrant de grandes possibilités d'interaction, pour qui veut se donner la peine de l'explorer.

Lien
Dans la présentation Keynote que nous utilisons, nous faisons un usage immodéré de la fonction « Activer comme lien ». Un fonctionnement qui rappelle les piles HyperCard, et qui est très long à construire.


Le widget « Image interactive » est intéressant à plus d'un titre : il reprend un concept d'interaction (ligne de temps sur laquelle on place des points-clefs) qui n'est pas sans rappeler… Adobe Flash. La gestion des légendes par le biais de l'Inspecteur est néanmoins parfois pénible, celui-ci n'étant pas dimensionnable à l'envi. Vous en trouverez un exemple page 9.

iBooks%20Author
Le widget Image interactive : inspecteur à gauche, image avec légende à droite, gestion de la transition (zoom et position) en bas.


Il faut enfin faire le point sur le widget « HTML » : n'allez pas croire qu'il permet de coller du code comme iWeb en son temps, ou même de glisser un fichier HTML. Non, pour insérer une bête vidéo YouTube dans un iBook, il vous faudra lancer… Dashcode. Ce widget n'accepte en effet rien d'autre qu'un projet Dashcode correctement formé (vous pouvez donc le créer à la main si le cœur vous en dit), avec l'avantage que l'on peut recycler un widget Dashboard comme widget iBook (pour peu qu'il n'accède pas au système de fichiers, et sans assurance qu'il fonctionne, cf. notre widget page ii), mais aussi l'inconvénient de la lourdeur infinie du procédé. Même si Dashcode a été repris dans sa version 3.x pour devenir un outil de création de webapps pour iOS, il n'en demeure pas moins un IDE médiocre pour la création de projets complexes avec des fichiers JavaScript complexes. On souhaite bien du courage à tous ceux qui voudront créer des animations complexes avec autre chose que Keynote pour iBA.

iBA reconnaît de plus peu de formats en entrée : impossible de lui fournir une vidéo MOV (les vidéos pages 24 et 31 ont été converties en M4V, l'intégration YouTube étant compliquée par le widget HTML), une image SVG (alors que toutes les ressources fournies par Apple sont en vectoriel, prélude à un iPad Retina), ou même une GIF animée, pour ne s'arrêter qu'à des exemples communs.

Face à ces défauts, d'autres qualités « sauvent » iBA. Son interface d'abord, globalement excellente : la barre latérale de gauche peut afficher les différents types de pages et les vignettes des dites pages, tandis que le contenu est à droite, surmonté par tous les outils, les contrôles contextuels étant regroupés comme d'habitude dans l'Inspecteur.

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Barre latérale : disposition en haut (remarquez la traduction approximative), livre en bas. Très pratique pour mettre en page rapidement un document venu de Word ou Pages.


Le support de l'accessibilité ensuite : l'Inspecteur permet justement d'associer à chaque élément ou presque des commentaires pour VoiceOver. Sa flexibilité enfin : avec un modèle de base fourni par Apple, notre livret d'exemple a été réalisé en cinq heures, un temps d'ailleurs passé avant tout à chercher des ressources graphiques plutôt qu'à manipuler le logiciel. Pour un résultat qui aurait été impossible à obtenir avec les outils classiques de création d'ePub.

Le mirage de l'auto-édition
On a donc beaucoup lu ces derniers jours qu'iBA était une véritable révolution pour le monde de l'édition : il offre la possibilité aux auteurs de plus facilement s'auto-publier.

C'est d'abord oublier le discours d'Apple, qui fait d'iBA une solution de création dédiée aux acteurs traditionnels du monde papier voulant aller vers le numérique, avec une approche sensiblement orientée PAO et taillée sur mesure pour la création de manuels, ouvrages illustrés et livres pédagogiques. C'est ensuite oublier le rôle crucial de l'éditeur en tant qu'instance triant le bon grain de l'ivraie et apportant un soutien financier (tout le monde sait écrire, mais tout le monde n'est pas auteur) : l'auto-publication n'est pas un rêve fou, mais il faut être conscient que l'investissement en temps et en argent à réaliser un iBook ne sera pas forcément récompensé. C'est enfin oublier les difficultés à publier, même à l'heure du dématérialisé : entrer dans l'iBookstore nécessite quelques procédures administratives et y rester n'est pas toujours une promenade de santé.

iBA fait pourtant tout pour maintenir l'illusion.

Ainsi en sortie, iBA fournit un fichier .ibooks qui n'est en fait qu'une archive qui se décompresse comme un .epub : la structure générale d'un iBook est d'ailleurs la même qu'un ePub. On retrouve donc un dossier META-INF (métadonnées) et un dossier OPS (fichiers XHTML des pages et du glossaire, dossier Assets, fichiers OPF et NCX d'indexation des ressources et de table des matières). Premier élément qui met la puce à l'oreille : le mimetype n'est pas le traditionnel application/epub+zip, mais application/x-ibooks+zip.

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Le dossier Assets contient toutes les ressources propres à iBooks et à ses spécificités, classées dans des dossiers :


  • CSS, à coup de trois feuilles de style par chapitre : une pour l'orientation portrait, une pour l'orientation paysage (puisqu'iBA gère automatiquement l'orientation), et une avec les éléments communs aux deux orientations ;

  • Hints, qui contient des fichiers .plist justement dédiés à la gestion de l'orientation paysage ;

  • Images, avec toutes vos images et celles générées par iBA (images du thème, miniatures des widgets, etc.) ;

  • Media, avec vos éventuelles vidéos ;

  • Search, contenant deux fichiers XML d'indexation du contenu pour la recherche dans iBooks 2 ;

  • SVG, avec les ressources SVG nécessaires à iBA ;

  • Thumbs, contenant les miniatures des pages de votre livre utilisées par iBooks 2 ;

  • Widgets, qui renferme les ressources des éventuelles présentations Keynote et des widgets Dashboard de votre ouvrage.



On y trouve aussi quelques fichiers supplémentaires, mais globalement rien qui ne s'éloigne d'un ePub 3 standard avec une couche plus raffinée — la plupart des validateurs accepteront d'ailleurs un iBook, avec quelques erreurs ici ou là dues à des conventions non respectées par Apple. On pourrait donc croire qu'après avoir écrit son livre dans l'éditeur de son choix et l'avoir mis en page dans iBA, on pourrait le convertir pour toutes les liseuses et ainsi espérer une plus grande exposition.

Mais la firme de Cupertino a bel et bien verrouillé son format de fichier, et de la manière la plus dure qui soit : la feuille de style CSS possède des instructions totalement propriétaires. La gestion des orientations utilise ainsi paginated (paysage) et non-paginated (portrait), qui n'est pas (encore) standard, et l'on trouve de très nombreuses propriétés propriétaires préfixées par -ibooks. Apple créé de fait un double standard : s'il aurait été possible de modifier à la main des éléments HTML, il est impossible de changer le moteur de rendu d'iBooks 2 pour convertir des propriétés CSS…

Ce fonctionnement particulier des iBooks provient de travaux d'Apple sur l'ePub, et notamment d'une proposition de Jakob Refstrup dans la mailing-list CSS WG d'un module de mise en page rapprochant CSS du fonctionnement des logiciels de PAO (glissement du texte d'un bloc de texte à un autre comme ou habillage d'une image par du texte de manière automatique, comme dans Pages). L'approche d'Apple pourrait donc être in fine standardisée — mais comme souvent avec la firme de Cupertino, les futurs standards sont utilisés un temps comme une arme propriétaire pour construire un écosystème (compatibilité iPad uniquement) contre d'autres sociétés (la spécification d'Apple entre en concurrence avec un système similaire d'Adobe).

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Les très pratiques zones de texte liées se traduisent par une feuille de style totalement propriétaire.


C'est un frein pour l'auto-publication, et peut-être même pour les grands éditeurs : passer du temps à composer un ouvrage finement n'est un investissement rentable que s'il peut sortir du simple écosystème iPad. L'iPhone lui-même n'est pas compatible : iBooks 2 pour iPhone n'embarque que le moteur de rendu pour ePub, et pas celui pour iBook — Apple va jusqu'à utiliser un moteur JavaScript distinct pour les ouvrages issus d'iBA ! Il va aussi être plutôt compliqué de mettre au point un système de conversion préservant tout le dynamisme des iBooks sur les autres plateformes : utiliser iBA pour créer un livre contenant uniquement du texte et quelques images sera sans risque (on pourra le convertir aisément), mais ce n'est pas son but… On ne peut pas non plus non lire un iBooks sur Mac.

On peut même aller plus loin encore : Apple fournit six modèles de base, mais il est incroyablement complexe d'en créer un nouveau tant la structure des modèles est un embrouillamini de fichiers divers et variés. Il vaudra mieux modifier un thème existant.

Liste%20de%20mod%C3%A8les

Pire encore : le contrat de licence d'iBA inclut une clause d'exclusivité.


B. Distribution of your Work. As a condition of this License and provided you are in compliance with its terms, your Work may be distributed as follows:
(i) if your Work is provided for free (at no charge), you may distribute the Work by any available means;
(ii) if your Work is provided for a fee (including as part of any subscription-based product or service), you may only distribute the Work through Apple and such distribution is subject to the following limitations and conditions: (a) you will be required to enter into a separate written agreement with Apple (or an Apple affiliate or subsidiary) before any commercial distribution of your Work may take place; and (b) Apple may determine for any reason and in its sole discretion not to select your Work for distribution.


En clair et en français : si vous distribuez votre ouvrage iBA gratuitement, vous pouvez le distribuer ailleurs… sous réserve de trouver un moyen de le convertir. S'il est payant, alors vous devez le distribuer exclusivement via l'iBookstore. D'après les premiers retours d'auteurs, il semble néanmoins qu'un ouvrage pré-existant pourra continuer à être vendu sous un format standard chez d'autres distributeurs, et dans un éventuel format iBA chez Apple. De même, on devrait pouvoir vendre un nouveau livre dans une forme « dégradée » chez Amazon et « enrichie » dans l'iBookstore — un point qui reste néanmoins à confirmer, mais qui semble indiquer qu'Apple ne vise ici que la sortie iBA d'un ouvrage, et ne cherche évidemment et heureusement pas à s'approprier le droit d'auteur sur les livres.

On entre donc une chaîne totalement Apple avec iBA : iBooks Author, Book Proofer, iTunes Producer, iBookstore, iBooks 2, iPad.

iBooks Author : un trompe-l'œil
Il faut néanmoins savoir garder son calme face à ce fait : iBA a le goût de Pages, l'odeur de Pages, mais n'est pas un « super-Pages-Pro-12-iBookstore-edition ». Au-delà du discours d'Apple, ce n'est en aucun cas un logiciel de traitement de texte qui aurait été musclé pour gérer les contenus multimédias, mais clairement un IDE de création d'applications textuelles en WYSIWYG réservé à l’iPad.

La parallèle avec HyperCard n'est de ce point de vue pas usurpé : un éditeur qui a toujours hésité à « porter » un manuel ou un illustré sur iOS ou un indépendant qui n'a jamais eu les connaissances pour coder une application pour mettre en valeur son contenu trouvera dans iBooks Author une solution adaptée parce proche des réflexes de la PAO, du traitement de texte, de la manipulation directe.



Pour tous les autres, les méthodes traditionnelles restent plus performantes, n'en déplaise à Apple : Xcode et les applications natives offrent plus de possibilités d'interactions ; l'assemblage d'un ePub à la main est pénible, mais multiplateforme et léger — si l'on vient de l'informatique, on pourra utiliser un framework comme PugPig pour s'approcher du résultat d'iBooks Author avec un peu d'huile de coude ; Pages sera suffisant et représentera un investissement bien plus acceptable pour le thésard souhaitant diffuser ses travaux au format ePub ou l'auteur désireux de montrer ses œuvres au public, là encore avec l'avantage de l'interopérabilité.

Bref, iBooks Author est un excellent logiciel permettant de réaliser de superbes livres-applications — mais en l'espèce, il ne fait absolument rien de plus que ce son slogan annonce : « créer et publier de superbes manuels multi-touch pour iPad ». Ce n'est pas aussi séduisant que ce l'on aurait souhaité et imaginé au premier coup d'œil, mais c'est ainsi.

En plus : et si l'on détournait iBooks Author ?
Parce qu'iBooks Author ressemble énormément à Pages, il peut être détourné par les habitués d'iWork. Les enseignants pourront par exemple créer des supports de cours dynamiques avec : un manuel n'est jamais qu'un gros cours, et le manuel le plus adapté à une classe est celui qui colle à la personnalité et au savoir-faire du professeur. L'enseignant pourra utiliser son iPad avec un vidéoprojecteur pour manipuler textes, graphiques et autres éléments (par exemple une formule venue de LaTeXiT et importée comme image ou PDF, ou des présentations Keynote), et pourra pourquoi pas mettre à disposition le fichier aux étudiants éventuellement équipés en iPad. Tous les fichiers créés par iBooks Author peuvent être exportés en PDF : ce même support de cours pourra donc être mis à disposition sur un EPN.

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Logo iBA dans une sortie PDF : mesquin.


En PDF, un iBooks perd toute interactivité — mais iBA peut alors se transformer en une version gratuite de Pages qui a le bon goût de s'exécuter correctement sur OS X Lion. Un étudiant pourra ainsi l'utiliser, même s'il devra rogner toutes les pages dans Aperçu pour supprimer le filigrane iBooks Author ajouté — mesquinement — par iBA. Ce même étudiant, s'il possède un iPad, pourra pourquoi pas utiliser iBA pour créer un support de présentation, iBA mordant largement sur les fonctions de Keynote.

iBooks Author étant gratuit, vous ne courez aucun risque à essayer de lui trouver une utilité…

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