Exception dans les précédentes gammes d'iMac, les processeurs quatre coeurs sont devenus la norme avec le rafraîchissement du début mai (lire Apple lance des iMac tous Quad-Core). L'iMac testé ici est l'entrée de gamme, dans sa configuration standard, la plus abordable.
Un 21,5" avec Core i5 Quad à 2,5 GHz (Intel i5-2400S avec 6 Mo de cache), une définition d'écran de 1920x1080, 4 Go de RAM (8 Go maxi, deux logements sur quatre étant libres), 500 Go de disque dur (7200 t/min) et une carte graphique AMD Radeon HD 6750M/512. Si l'on excepte le processeur et la carte graphique, les grandes caractéristiques sont à peu près identiques au précédent modèle pour un prix en légère baisse de 50€, l'amenant à 1149€. A l'image des MacBook Pro Thunderbolt, on assiste à une montée en gamme saisonnière mais pas de gros bouleversements de fond (ci-dessous à droite, branché sur un LED Cinema Display 24").
Performance des applications
On avait vu avec les tests des nouveaux MacBook Pro Thunderbolt que la nouvelle plateforme Sandy Bridge d'Intel amenait de vrais gains de performances. Cela se confirme avec ce petit iMac. Nous avons conduit les tests applicatifs habituels (les N/A désignent des tests qui n'étaient pas en place à l'époque de ces machines).
- Finder : archivage zip d'un dossier de 1,5 Go et 4500 éléments.
- GarageBand '11 : encodage en AAC d'un podcast de 30 minutes.
- XLD : conversion de fichiers audio format Flac vers de l'AAC
- Photoshop CS4 et CS5 : deux scripts, l'un essentiellement composé de filtres (DHT), l'autre mêlant filtres et actions courantes (RAT).
- iPhoto '11: export d'images JPEG.
- Aperture 3 : export d'images RAW en JPEG.
- iMovie '11 : export en 960x540 d'un film HD de 10 minutes.
- QuickTime X : export au format iPhone du film obtenu avec iMovie.
- Handbrake : compression au format iPhone d'un fichier HD de 4,7 Go.
- Blender : rendu d'un fichier 3D.
- Cinebench : mesure d'une animation OpenGL puis d'un rendu 3D.
- Starcraft 2 : nombre d'images par seconde
Sauf avec l'encodage iMovie et QuickTime, cette machine est systématiquement plus rapide que l'actuel Mac Pro 2,8 GHz Quad. Par exemple :
- GarageBand : 1 min 41 contre 2 min 09 s sur le Mac Pro
- Photoshop CS5 : 3 min 11s au lieu de 4 min 29 s
- Photoshop CS4 : 5 min 08 s contre 6 min
Sur l'ensemble des tâches, face au tout premier iMac Quad, le 27" Core i7 2,8 GHz sorti à la fin 2009, ce 21,5" l'emporte partout. L'entrée de gamme aujourd'hui invite donc à profiter des performances du très haut de gamme d'hier.
Si l'on compare avec une autre machine équipée Sandy Bridge, comme le dernier MacBook Pro 17" Core i7 Quad 2,2 GHz, celui-ci devance l'iMac sur la plupart des tests. En particulier ceux capables d'utiliser les autres coeurs virtuels supplémentaires (Handbrake, XLD, iMovie, Aperture, Blender…). Cela laisse donc présager d'excellents résultats pour les iMac 27" avec Core i7 compatibles Hyperthreading.
En 3D on se retrouve au niveau du dernier MacBook Pro 17" qui utilise lui aussi une AMD Radeon HD 6750M (avec 1 Go de VRAM contre 512 Mo ici). Les résultats dans CineBench R11 sont équivalents, tout comme dans Starcraft avec du 30 images/seconde dans la résolution native (1920x1080) et 50 i/s en 1280x1024.
Le disque dur inclus est un Western Digital WD5000AAKS à 7200 t/min. Ses performances mesurées avec QuickBench donnent une moyenne d'environ 112 Mo/s en lecture et écriture.
C'est (légèrement) en retrait sur le modèle de même marque, mais à 1 To, qui équipait l'iMac 27" Core i3 testé en août dernier (ci-dessous et l'actuel iMac juste après). On regrettera toutefois que la capacité disque ne soit pas plus importante, mais si l'on destine ce Mac à de la bureautique, de l'Internet et de la photo familiale cela ne devrait pas gêner. De toutes façons rien de mieux n'est proposé, il faudra utiliser un volume externe. Autre regret, sa mise à l'écart de toute solution SSD.
Il faut aussi souligner le silence de fonctionnement quasi complet. Dans une pièce calme, l'encodage iMovie, plus une grosse copie de fichiers, plus une lecture d’une vidéo HTML5 sur YouTube ont laissé l'iMac silencieux, à peine pouvait-t’on déceler un léger bruit de ventilateur… amplement couvert par la frappe au clavier.
S'agissant du comparatif avec le Mac Pro (sorti en juillet 2010, ancienne architecture), on se gardera de dire que la tour n'a plus d'intérêt. Entre la souplesse du choix de l'écran et les possibilités d'extension, on a deux solutions aux antipodes l'une de l'autre. En outre le Mac Pro gère l'Hyperthreading alors que cet iMac s'en tient au Turbo Boost (capable sur des tâches ne profitant pas du multicoeur de pousser un coeur, par paliers, jusqu'à 3,3 GHz maximum).
Mais cela montre encore une fois que l'iMac est en mesure de mordre sur certaines activités professionnelles. Pour un usage grand public la taille d'écran sera moins primordiale, mais dans d'autres cas on peut lui relier un écran externe. Il faut rappeler cependant que l'utilisation de cet iMac comme écran d'un autre Mac (mode cible) n'est plus possible qu'au moyen d'un Mac Thunderbolt.
D'autres différences matérielles avec la précédente gamme sont à mentionner : la webcam FaceTime HD, le connecteur Thunderbolt (les iMac 27" en ont deux), et des évolutions dans les composants internes (lire iMac 2011 : mode affichage cible, SATA 3.0 et WiFi 450 Mb/s). Le rendu des couleurs de la webcam nous a paru plus neutre que sur des machines récentes comme le dernier MacBook Pro 15" où même dans de très bonnes conditions de lumière, l'image tirait nettement sur le magenta.
La présence de ce port Thunderbolt s'inscrit dans la logique de sa dissémination progressive dans la gamme des Macintosh. Mais aucun périphérique compatible n'est encore commercialisé (cela devrait commencer cet été), et pour l'heure les matériels annoncés ne visent que les professionnels ayant des besoins importants en gestion de la vidéo et du stockage. Une cible d'utilisateur qui ne devrait pas être, a priori, celle de cette machine. Sa présence s'inscrit donc dans la logique des choses, mais son utilité reste à démontrer.
Autre détail, un capteur de luminosité ambiante logé à gauche de la webcam et qui va ajuster automatiquement la luminosité de l'écran. Une option débrayable que l'on trouve dans Préférences Système. Plus anecdotique, la référence à un clavier rétroéclairé qui figurait dans la version de système pré-installée sur cette machine a disparu à la faveur d'une récente mise à jour de Mac OS X.
Pour qui voudrait booster un peu cet iMac, les options offertes sont réduites à la portion congrue. On ne peut que passer à 8 Go de RAM et préférer le Magic Trackpad à la Magic Mouse sans supplément de prix. Si l'on veut les deux accessoires à la commande, comptez 69€, tandis que les allergiques au sans fil et au tactile auront toujours le choix d'en rester à la souris classique filaire et à bille. Le choix du clavier est aussi proposé, sans surcoût non plus. Qu'on n'ait pas droit au SSD, vu les coûts passe encore, mais aucune autre capacité n'est proposée en disque dur, même en option.
L'iMac 21,5" suivant (Core i5 à 2,7 GHz/1 To - 1449 € soit 300€ de plus) est plus prolixe sur les options. On peut le doter d'un Core i7 Quad à 2,8 GHz (+200€) et d'autres solutions de stockage (2 To ; un SSD 256 Go ou un duo disque dur + SSD).
Conclusion
Pour qui n'a pas une grande marge de manoeuvre dans son budget cet iMac offre tout sauf des performances au rabais. N'importe quel utilisateur y trouvera son compte. On peut le trouver petit si l'on a eu l'habitude des iMac 24" et plus encore si l'on est passé par la case 27". D'autres au contraire ne trouveront que des avantages à cet encombrement réduit. En cela l'iMac épate toujours autant par son design économe en futilités. Les habituels reproches (surface vitrée brillante et logement pour cartes SD mitoyen du SuperDrive) demeurent, mais ils peinent à éclipser les autres qualités de cette machine qui tourne vite et en toute discrétion.
Un 21,5" avec Core i5 Quad à 2,5 GHz (Intel i5-2400S avec 6 Mo de cache), une définition d'écran de 1920x1080, 4 Go de RAM (8 Go maxi, deux logements sur quatre étant libres), 500 Go de disque dur (7200 t/min) et une carte graphique AMD Radeon HD 6750M/512. Si l'on excepte le processeur et la carte graphique, les grandes caractéristiques sont à peu près identiques au précédent modèle pour un prix en légère baisse de 50€, l'amenant à 1149€. A l'image des MacBook Pro Thunderbolt, on assiste à une montée en gamme saisonnière mais pas de gros bouleversements de fond (ci-dessous à droite, branché sur un LED Cinema Display 24").
Performance des applications
On avait vu avec les tests des nouveaux MacBook Pro Thunderbolt que la nouvelle plateforme Sandy Bridge d'Intel amenait de vrais gains de performances. Cela se confirme avec ce petit iMac. Nous avons conduit les tests applicatifs habituels (les N/A désignent des tests qui n'étaient pas en place à l'époque de ces machines).
- Finder : archivage zip d'un dossier de 1,5 Go et 4500 éléments.
- GarageBand '11 : encodage en AAC d'un podcast de 30 minutes.
- XLD : conversion de fichiers audio format Flac vers de l'AAC
- Photoshop CS4 et CS5 : deux scripts, l'un essentiellement composé de filtres (DHT), l'autre mêlant filtres et actions courantes (RAT).
- iPhoto '11: export d'images JPEG.
- Aperture 3 : export d'images RAW en JPEG.
- iMovie '11 : export en 960x540 d'un film HD de 10 minutes.
- QuickTime X : export au format iPhone du film obtenu avec iMovie.
- Handbrake : compression au format iPhone d'un fichier HD de 4,7 Go.
- Blender : rendu d'un fichier 3D.
- Cinebench : mesure d'une animation OpenGL puis d'un rendu 3D.
- Starcraft 2 : nombre d'images par seconde
Sauf avec l'encodage iMovie et QuickTime, cette machine est systématiquement plus rapide que l'actuel Mac Pro 2,8 GHz Quad. Par exemple :
- GarageBand : 1 min 41 contre 2 min 09 s sur le Mac Pro
- Photoshop CS5 : 3 min 11s au lieu de 4 min 29 s
- Photoshop CS4 : 5 min 08 s contre 6 min
Sur l'ensemble des tâches, face au tout premier iMac Quad, le 27" Core i7 2,8 GHz sorti à la fin 2009, ce 21,5" l'emporte partout. L'entrée de gamme aujourd'hui invite donc à profiter des performances du très haut de gamme d'hier.
Si l'on compare avec une autre machine équipée Sandy Bridge, comme le dernier MacBook Pro 17" Core i7 Quad 2,2 GHz, celui-ci devance l'iMac sur la plupart des tests. En particulier ceux capables d'utiliser les autres coeurs virtuels supplémentaires (Handbrake, XLD, iMovie, Aperture, Blender…). Cela laisse donc présager d'excellents résultats pour les iMac 27" avec Core i7 compatibles Hyperthreading.
En 3D on se retrouve au niveau du dernier MacBook Pro 17" qui utilise lui aussi une AMD Radeon HD 6750M (avec 1 Go de VRAM contre 512 Mo ici). Les résultats dans CineBench R11 sont équivalents, tout comme dans Starcraft avec du 30 images/seconde dans la résolution native (1920x1080) et 50 i/s en 1280x1024.
Le disque dur inclus est un Western Digital WD5000AAKS à 7200 t/min. Ses performances mesurées avec QuickBench donnent une moyenne d'environ 112 Mo/s en lecture et écriture.
C'est (légèrement) en retrait sur le modèle de même marque, mais à 1 To, qui équipait l'iMac 27" Core i3 testé en août dernier (ci-dessous et l'actuel iMac juste après). On regrettera toutefois que la capacité disque ne soit pas plus importante, mais si l'on destine ce Mac à de la bureautique, de l'Internet et de la photo familiale cela ne devrait pas gêner. De toutes façons rien de mieux n'est proposé, il faudra utiliser un volume externe. Autre regret, sa mise à l'écart de toute solution SSD.
Il faut aussi souligner le silence de fonctionnement quasi complet. Dans une pièce calme, l'encodage iMovie, plus une grosse copie de fichiers, plus une lecture d’une vidéo HTML5 sur YouTube ont laissé l'iMac silencieux, à peine pouvait-t’on déceler un léger bruit de ventilateur… amplement couvert par la frappe au clavier.
S'agissant du comparatif avec le Mac Pro (sorti en juillet 2010, ancienne architecture), on se gardera de dire que la tour n'a plus d'intérêt. Entre la souplesse du choix de l'écran et les possibilités d'extension, on a deux solutions aux antipodes l'une de l'autre. En outre le Mac Pro gère l'Hyperthreading alors que cet iMac s'en tient au Turbo Boost (capable sur des tâches ne profitant pas du multicoeur de pousser un coeur, par paliers, jusqu'à 3,3 GHz maximum).
Mais cela montre encore une fois que l'iMac est en mesure de mordre sur certaines activités professionnelles. Pour un usage grand public la taille d'écran sera moins primordiale, mais dans d'autres cas on peut lui relier un écran externe. Il faut rappeler cependant que l'utilisation de cet iMac comme écran d'un autre Mac (mode cible) n'est plus possible qu'au moyen d'un Mac Thunderbolt.
D'autres différences matérielles avec la précédente gamme sont à mentionner : la webcam FaceTime HD, le connecteur Thunderbolt (les iMac 27" en ont deux), et des évolutions dans les composants internes (lire iMac 2011 : mode affichage cible, SATA 3.0 et WiFi 450 Mb/s). Le rendu des couleurs de la webcam nous a paru plus neutre que sur des machines récentes comme le dernier MacBook Pro 15" où même dans de très bonnes conditions de lumière, l'image tirait nettement sur le magenta.
La présence de ce port Thunderbolt s'inscrit dans la logique de sa dissémination progressive dans la gamme des Macintosh. Mais aucun périphérique compatible n'est encore commercialisé (cela devrait commencer cet été), et pour l'heure les matériels annoncés ne visent que les professionnels ayant des besoins importants en gestion de la vidéo et du stockage. Une cible d'utilisateur qui ne devrait pas être, a priori, celle de cette machine. Sa présence s'inscrit donc dans la logique des choses, mais son utilité reste à démontrer.
Autre détail, un capteur de luminosité ambiante logé à gauche de la webcam et qui va ajuster automatiquement la luminosité de l'écran. Une option débrayable que l'on trouve dans Préférences Système. Plus anecdotique, la référence à un clavier rétroéclairé qui figurait dans la version de système pré-installée sur cette machine a disparu à la faveur d'une récente mise à jour de Mac OS X.
Pour qui voudrait booster un peu cet iMac, les options offertes sont réduites à la portion congrue. On ne peut que passer à 8 Go de RAM et préférer le Magic Trackpad à la Magic Mouse sans supplément de prix. Si l'on veut les deux accessoires à la commande, comptez 69€, tandis que les allergiques au sans fil et au tactile auront toujours le choix d'en rester à la souris classique filaire et à bille. Le choix du clavier est aussi proposé, sans surcoût non plus. Qu'on n'ait pas droit au SSD, vu les coûts passe encore, mais aucune autre capacité n'est proposée en disque dur, même en option.
L'iMac 21,5" suivant (Core i5 à 2,7 GHz/1 To - 1449 € soit 300€ de plus) est plus prolixe sur les options. On peut le doter d'un Core i7 Quad à 2,8 GHz (+200€) et d'autres solutions de stockage (2 To ; un SSD 256 Go ou un duo disque dur + SSD).
Conclusion
Pour qui n'a pas une grande marge de manoeuvre dans son budget cet iMac offre tout sauf des performances au rabais. N'importe quel utilisateur y trouvera son compte. On peut le trouver petit si l'on a eu l'habitude des iMac 24" et plus encore si l'on est passé par la case 27". D'autres au contraire ne trouveront que des avantages à cet encombrement réduit. En cela l'iMac épate toujours autant par son design économe en futilités. Les habituels reproches (surface vitrée brillante et logement pour cartes SD mitoyen du SuperDrive) demeurent, mais ils peinent à éclipser les autres qualités de cette machine qui tourne vite et en toute discrétion.