Le MacBook version 2010 a été lancé le 18 mai. Sans tambour ni trompette. De facétieux Vietnamiens avaient grillé la politesse à Apple trois jours plus tôt, se payant le luxe de se filmer avec le nouveau modèle, presque comme s'ils l'avaient acheté dans un Apple Store… Le renouvellement de la gamme pro des MacBook avait donné le La sur ce que l'on pouvait attendre du modèle blanc. Les évolutions techniques sont en effet très proches de celles du MacBook Pro 13". Même l'écart tarifaire s'est réduit du fait d'une augmentation de 100 € (l'effondrement du cours de l'Euro alors en partie en cause), l'amenant à 999 €. Comptez 1149 € pour le MacBook Pro 13" 2,4 GHz juste au dessus dans la famille des portables.
Quoi de neuf ?
Le MacBook reste sur un Core 2 Duo, un Intel P8600 gravé en 45 nm (DTP 25 Watt) et passe de 2,26 GHz à 2,4 GHz. Son chipset taillé sur mesure pour Apple avec puce graphique intégrée s'appuie sur un GeForce 320M doté de 48 processeurs de flux (32 pour la GeForce 9600M GT), sorte d'évolution du GeForce 9400M. L'autonomie maximale est maintenant annoncée à 10h contre 7h. Détail, la sortie vidéo mini DisplayPort sait sortir l'audio et la vidéo via un adaptateur HDMI optionnel (lire Le MacBook s'ouvre à l'HDMI).
Le design du boîtier n'a pas bougé d'un iota, il avait été rafraîchi en novembre dernier (lire notre test), avec des lignes plus arrondies - plutôt élégantes - et un châssis unicorps ("Unibody") de très bonne facture, lui conférant une robustesse accrue avérée. Mais ce n'est pas un poids plume : 2,13 Kg. On retrouve le trackpad multitouch qui adopte, comme les modèles Pro, le mode de défilement avec impulsion inspiré des iPhone.
L'indicateur de niveau de charge de la batterie (sur les MacBook Pro, des diodes sur la tranche du châssis) est toujours absent, obligeant à aller chercher cette information dans Mac OS X.
Pas plus de surprises sur la connectique : deux ports USB, une entrée/sortie audio sur un seul connecteur, une sortie vidéo mini DisplayPort (tous les adaptateurs VGA, DVI ou HDMI sont en option) un port Ethernet, le Wi-FI 802.11n, le Bluetooth 2.1+ EDR, un graveur de DVD double couche, une webcam et un microphone. Juste pour la forme, rappelons qu'il n'y a ni USB 3, ni option Blu-ray et point de port infrarouge non plus pour utiliser la télécommande Apple Remote.
Rappel, pour qui viendrait du monde Windows, sur le MacBook, l'écran est un 13" (1280 x 800 pixels) à rétro-éclairage LED (Light-Emitting Diode ou Diode Electroluminescente). Le disque dur est resté à 250 Go (avec des options à 320 Go et 500 Go en en 5400 t/min) tout comme la RAM à seulement 2 Go en standard, extensible à 4 Go. C'est assez pour la plupart des usages liés à Internet… mais ça reste tout de même chiche sinon mesquin en 2010. Notamment si l'on veut bien profiter de la suite créative iLife livrée avec la machine. On aura plutôt intérêt à monter directement à 4 Go dès la commande (+90 €).
Autre regret, le lecteur de carte SD est réservé à la gamme Pro, malgré le positionnement grand public de cette machine.
Autonomie
La première grande nouveauté de ce MacBook est son autonomie portée à un maximum de 10 heures, selon les critères d'Apple (on y reviendra). Nous avons effectués nos trois tests habituels (refaits deux fois chacun après avoir préalablement étalonné la batterie).
En lecture continue d'un DVD le portable a tenu quasiment 6h (5h 50 min). C'est le meilleur résultat de nos tests à ce jour. Le MacBook de 2009 (2,26 GHz) avait tenu 4h 39 min (barres en jaune ci-dessous). Le gain est sérieux : 1h 11 min, presque un long métrage. Le Wi-Fi était désactivé, la luminosité ramenée à 80% et le volume à 50%.
Ensuite, test de lecture d'un fichier HD avec VLC (un fichier .mkv contenant du H.264). Le Wi-Fi est resté actif afin de laisser Mail en arrière-plan relever le courrier toutes les minutes. La luminosité était toujours à 80% et le son à 50%. Le portable a résisté 4h 06 minutes. La différence avec le précédent MacBook est cette fois négligeable, 6 minutes au profit du nouveau.
Lors du test de "web en musique" la batterie a tenu en moyenne 6h 36 min contre 5h 15 min avec le MacBook 2009. Dans ce test, Firefox recharge automatiquement notre page d'accueil alors qu'iTunes joue des MP3 en boucle. La luminosité de l'écran est à 80% et le volume sonore à 50%. Une heure et quart en plus sur une machine un peu plus puissante, ce n'est pas rien !
Mais ce n'est pas non plus 10h… le score maxi obtenu par Apple et dont le protocole de test sert de mètre étalon pour calculer l'autonomie de ses portables. Elle le décrit ainsi "mesure de l’autonomie de la batterie en parcourant plusieurs sites web et en rédigeant du texte dans un document de traitement de texte avec une luminosité d’affichage réglée à 50 %". Quels sites, quels contenus dans les pages (présence d'animations ou pas), quel traitement de texte (on suppose qu'il s'agit de Pages) quelle sollicitation du disque dur… ? En l'absence de ces détails, impossible de reproduire le test d'Apple.
Nous avons essayé de faire quelque chose d'approchant, en reprenant le test précédent utilisant Firefox, mais en substituant Pages à iTunes. et en abaissant la luminosité à 50%. Un Pages ouvert mais inactif est évidemment moins gourmand qu'iTunes. Logiquement, l'autonomie a fait un bond supplémentaire à 8h 44 min. C'est énorme ! Mais pour tenir 10h, il faut vraiment que le test d'Apple soit encore moins éprouvant que le nôtre, qui n'est tout de même pas une franche torture pour la machine, et qui se situe à la limite d'une utilisation réaliste. Nous avions fait le même constat lors du test du MacBook Pro 13", toujours pas les 10h promises, mais 8h 15 minutes.
Morale de l'histoire, la méthodologie d'Apple produit des miracles, mais cela n'empêche pas ses portables d'offrir véritablement de très bons résultats en matière d'autonomie.
Performances
Les performances sont sans (mauvaises) surprises. La machine a un processeur et une carte graphique plus rapides, les résultats sont donc uniformément meilleurs. S'agissant des tests applicatifs, nous n'avions pas le même protocole à l'époque du test du précédent MacBook blanc. On comparera donc avec une machine actuelle et proche, le MacBook Pro 13" doté du même chipset (lire le Test du MacBook Pro 13" à 2,66 GHz), mais avec un Core 2 Duo plus véloce : 2,66 GHz.
Ce modèle Pro creuse un écart sensible dans l'encodage iMovie (18 min et 26 s contre 19 min 07 sur le MacBook), idem avec l'encodage QuickTime X (5 min 04 s contre 5 min 30 s), pour l'archivage zip dans le Finder (2 min 06 contre 2 min 31 s). Avec l'export GarageBand les écarts se resserrent (3 min 11 s au lieu de 3 min 07 s sur le MacBook). Les autres tests Xbench et Geekbench sont à l'avenant.
Ce MacBook évolue dans les eaux de ses aînés 13" en version Pro. Il y a fort à parier que les écarts de performances seraient très contenus sinon nuls avec le MacBook Pro 13" 2,4 GHz. Sauf par exemple sur un Photoshop où la dotation mémoire peut faire la différence. Mais on n'achète pas un MacBook pour utiliser en priorité ce logiciel d'Adobe.
iSight
Un détour par iChat avec l'iSight a produit des résultats similaires à ceux que l'on avait observés pour le MacBook Pro 13". C'est dire une image à peu près correcte, mais surtout sans les teintes de rose très marquées relevées avec le 15" Core i5.
Ludique aussi
Si ce millésime 2010 tient ses promesses en terme de performances et d'autonomie, à l'instar de son homologue 13" Pro, il se démarque très nettement de son devancier grâce à l'intégration de la puce graphique GeForce 320M (une solution dédiée) nettement plus puissante sur le papier comme dans les faits. Détenteur d'une licence pour le beta test de StarCraft II - Wings of Liberty sur Mac et PC, nous avons pu vérifier les capacités du portable à évoluer dans un univers souvent gourmand en ressources GPU. Et, avec ses 48 processeurs de flux - comme le GeForce 330M qui équipe les modèles pro -, le petit MacBook offre suffisamment de puissance pour jouer au deuxième opus de Blizzard sur la résolution native de l'écran avec un bon niveau de détails (voir nos captures).
Bien que le système de la beta conseille de jouer sur une résolution 1152 par 720 pixels à ce niveau d'option graphique, nous avons pu jouer convenablement sur la résolution native...
N'espérez pas pouvoir jouer avec toutes les options graphiques activées de StarCraft 2 sur ce portable. Le jeu s'avère très gourmand même sur de grosses stations, mais on peut déjà apprécier de nombreux détails..
Reste que si l'on veut jouer à la majorité des grosses productions du moment aussi bien sous Mac OS X que sous Windows, il sera plus difficile de le faire sur un LED Cinema Display que l'on aura relié au MacBook Unibody. Les 256 Mo de mémoire partagée étant le principal handicap sur ce modèle, avec de 2 Go de RAM en standard, l'utilisateur n'ira pas très loin, à moins d'en passer par les 90 € supplémentaires pour monter la machine à 4 Go. Mais là, le MacBook Pro 13" prend définitivement l'ascendant… selon nous.
Conclusion
150 €, c'est ce qui sépare ce MacBook du MacBook Pro 13" d'entrée de gamme. Comptez les 90 € pour passer à 4 Go et la différence n'est plus que de 60 €. Le Pro a comme différences un châssis aluminium (c'est une question de goût, mais le polycarbonate blanc a aussi très belle allure), 4 Go de RAM (8 Go possible), un port FireWire 800, un lecteur de cartes SD, un port infra-rouge (télécommande en option) et un clavier rétro-éclairé (accessoirement aussi un témoin de niveau de charge de la batterie en extérieur).
Difficile de ne pas se sentir attiré par ce modèle plus haut de gamme. Mais ces 150 € peuvent être aussi les derniers mètres les plus difficiles à franchir. Cependant, si votre budget a encore un peu d'élasticité, n'hésitez pas à tirer dessus. Pour les autres, soulignons quand même que ce nouveau MacBook est une bonne machine, assez puissante pour l'essentiel et dispensant une excellente autonomie. Son principal handicap en fait est devenu son prix.
Sur le même sujet :
Le nouveau MacBook est en vente
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Le MacBook reste sur un Core 2 Duo, un Intel P8600 gravé en 45 nm (DTP 25 Watt) et passe de 2,26 GHz à 2,4 GHz. Son chipset taillé sur mesure pour Apple avec puce graphique intégrée s'appuie sur un GeForce 320M doté de 48 processeurs de flux (32 pour la GeForce 9600M GT), sorte d'évolution du GeForce 9400M. L'autonomie maximale est maintenant annoncée à 10h contre 7h. Détail, la sortie vidéo mini DisplayPort sait sortir l'audio et la vidéo via un adaptateur HDMI optionnel (lire Le MacBook s'ouvre à l'HDMI).
Le design du boîtier n'a pas bougé d'un iota, il avait été rafraîchi en novembre dernier (lire notre test), avec des lignes plus arrondies - plutôt élégantes - et un châssis unicorps ("Unibody") de très bonne facture, lui conférant une robustesse accrue avérée. Mais ce n'est pas un poids plume : 2,13 Kg. On retrouve le trackpad multitouch qui adopte, comme les modèles Pro, le mode de défilement avec impulsion inspiré des iPhone.
L'indicateur de niveau de charge de la batterie (sur les MacBook Pro, des diodes sur la tranche du châssis) est toujours absent, obligeant à aller chercher cette information dans Mac OS X.
Pas plus de surprises sur la connectique : deux ports USB, une entrée/sortie audio sur un seul connecteur, une sortie vidéo mini DisplayPort (tous les adaptateurs VGA, DVI ou HDMI sont en option) un port Ethernet, le Wi-FI 802.11n, le Bluetooth 2.1+ EDR, un graveur de DVD double couche, une webcam et un microphone. Juste pour la forme, rappelons qu'il n'y a ni USB 3, ni option Blu-ray et point de port infrarouge non plus pour utiliser la télécommande Apple Remote.
Rappel, pour qui viendrait du monde Windows, sur le MacBook, l'écran est un 13" (1280 x 800 pixels) à rétro-éclairage LED (Light-Emitting Diode ou Diode Electroluminescente). Le disque dur est resté à 250 Go (avec des options à 320 Go et 500 Go en en 5400 t/min) tout comme la RAM à seulement 2 Go en standard, extensible à 4 Go. C'est assez pour la plupart des usages liés à Internet… mais ça reste tout de même chiche sinon mesquin en 2010. Notamment si l'on veut bien profiter de la suite créative iLife livrée avec la machine. On aura plutôt intérêt à monter directement à 4 Go dès la commande (+90 €).
Autre regret, le lecteur de carte SD est réservé à la gamme Pro, malgré le positionnement grand public de cette machine.
Autonomie
La première grande nouveauté de ce MacBook est son autonomie portée à un maximum de 10 heures, selon les critères d'Apple (on y reviendra). Nous avons effectués nos trois tests habituels (refaits deux fois chacun après avoir préalablement étalonné la batterie).
En lecture continue d'un DVD le portable a tenu quasiment 6h (5h 50 min). C'est le meilleur résultat de nos tests à ce jour. Le MacBook de 2009 (2,26 GHz) avait tenu 4h 39 min (barres en jaune ci-dessous). Le gain est sérieux : 1h 11 min, presque un long métrage. Le Wi-Fi était désactivé, la luminosité ramenée à 80% et le volume à 50%.
Ensuite, test de lecture d'un fichier HD avec VLC (un fichier .mkv contenant du H.264). Le Wi-Fi est resté actif afin de laisser Mail en arrière-plan relever le courrier toutes les minutes. La luminosité était toujours à 80% et le son à 50%. Le portable a résisté 4h 06 minutes. La différence avec le précédent MacBook est cette fois négligeable, 6 minutes au profit du nouveau.
Lors du test de "web en musique" la batterie a tenu en moyenne 6h 36 min contre 5h 15 min avec le MacBook 2009. Dans ce test, Firefox recharge automatiquement notre page d'accueil alors qu'iTunes joue des MP3 en boucle. La luminosité de l'écran est à 80% et le volume sonore à 50%. Une heure et quart en plus sur une machine un peu plus puissante, ce n'est pas rien !
Mais ce n'est pas non plus 10h… le score maxi obtenu par Apple et dont le protocole de test sert de mètre étalon pour calculer l'autonomie de ses portables. Elle le décrit ainsi "mesure de l’autonomie de la batterie en parcourant plusieurs sites web et en rédigeant du texte dans un document de traitement de texte avec une luminosité d’affichage réglée à 50 %". Quels sites, quels contenus dans les pages (présence d'animations ou pas), quel traitement de texte (on suppose qu'il s'agit de Pages) quelle sollicitation du disque dur… ? En l'absence de ces détails, impossible de reproduire le test d'Apple.
Nous avons essayé de faire quelque chose d'approchant, en reprenant le test précédent utilisant Firefox, mais en substituant Pages à iTunes. et en abaissant la luminosité à 50%. Un Pages ouvert mais inactif est évidemment moins gourmand qu'iTunes. Logiquement, l'autonomie a fait un bond supplémentaire à 8h 44 min. C'est énorme ! Mais pour tenir 10h, il faut vraiment que le test d'Apple soit encore moins éprouvant que le nôtre, qui n'est tout de même pas une franche torture pour la machine, et qui se situe à la limite d'une utilisation réaliste. Nous avions fait le même constat lors du test du MacBook Pro 13", toujours pas les 10h promises, mais 8h 15 minutes.
Morale de l'histoire, la méthodologie d'Apple produit des miracles, mais cela n'empêche pas ses portables d'offrir véritablement de très bons résultats en matière d'autonomie.
Performances
Les performances sont sans (mauvaises) surprises. La machine a un processeur et une carte graphique plus rapides, les résultats sont donc uniformément meilleurs. S'agissant des tests applicatifs, nous n'avions pas le même protocole à l'époque du test du précédent MacBook blanc. On comparera donc avec une machine actuelle et proche, le MacBook Pro 13" doté du même chipset (lire le Test du MacBook Pro 13" à 2,66 GHz), mais avec un Core 2 Duo plus véloce : 2,66 GHz.
Ce modèle Pro creuse un écart sensible dans l'encodage iMovie (18 min et 26 s contre 19 min 07 sur le MacBook), idem avec l'encodage QuickTime X (5 min 04 s contre 5 min 30 s), pour l'archivage zip dans le Finder (2 min 06 contre 2 min 31 s). Avec l'export GarageBand les écarts se resserrent (3 min 11 s au lieu de 3 min 07 s sur le MacBook). Les autres tests Xbench et Geekbench sont à l'avenant.
Ce MacBook évolue dans les eaux de ses aînés 13" en version Pro. Il y a fort à parier que les écarts de performances seraient très contenus sinon nuls avec le MacBook Pro 13" 2,4 GHz. Sauf par exemple sur un Photoshop où la dotation mémoire peut faire la différence. Mais on n'achète pas un MacBook pour utiliser en priorité ce logiciel d'Adobe.
iSight
Un détour par iChat avec l'iSight a produit des résultats similaires à ceux que l'on avait observés pour le MacBook Pro 13". C'est dire une image à peu près correcte, mais surtout sans les teintes de rose très marquées relevées avec le 15" Core i5.
Ludique aussi
Si ce millésime 2010 tient ses promesses en terme de performances et d'autonomie, à l'instar de son homologue 13" Pro, il se démarque très nettement de son devancier grâce à l'intégration de la puce graphique GeForce 320M (une solution dédiée) nettement plus puissante sur le papier comme dans les faits. Détenteur d'une licence pour le beta test de StarCraft II - Wings of Liberty sur Mac et PC, nous avons pu vérifier les capacités du portable à évoluer dans un univers souvent gourmand en ressources GPU. Et, avec ses 48 processeurs de flux - comme le GeForce 330M qui équipe les modèles pro -, le petit MacBook offre suffisamment de puissance pour jouer au deuxième opus de Blizzard sur la résolution native de l'écran avec un bon niveau de détails (voir nos captures).
Reste que si l'on veut jouer à la majorité des grosses productions du moment aussi bien sous Mac OS X que sous Windows, il sera plus difficile de le faire sur un LED Cinema Display que l'on aura relié au MacBook Unibody. Les 256 Mo de mémoire partagée étant le principal handicap sur ce modèle, avec de 2 Go de RAM en standard, l'utilisateur n'ira pas très loin, à moins d'en passer par les 90 € supplémentaires pour monter la machine à 4 Go. Mais là, le MacBook Pro 13" prend définitivement l'ascendant… selon nous.
Conclusion
150 €, c'est ce qui sépare ce MacBook du MacBook Pro 13" d'entrée de gamme. Comptez les 90 € pour passer à 4 Go et la différence n'est plus que de 60 €. Le Pro a comme différences un châssis aluminium (c'est une question de goût, mais le polycarbonate blanc a aussi très belle allure), 4 Go de RAM (8 Go possible), un port FireWire 800, un lecteur de cartes SD, un port infra-rouge (télécommande en option) et un clavier rétro-éclairé (accessoirement aussi un témoin de niveau de charge de la batterie en extérieur).
Difficile de ne pas se sentir attiré par ce modèle plus haut de gamme. Mais ces 150 € peuvent être aussi les derniers mètres les plus difficiles à franchir. Cependant, si votre budget a encore un peu d'élasticité, n'hésitez pas à tirer dessus. Pour les autres, soulignons quand même que ce nouveau MacBook est une bonne machine, assez puissante pour l'essentiel et dispensant une excellente autonomie. Son principal handicap en fait est devenu son prix.
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