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Test du MacBook 13" 2.13 GHz Blanc

Sylvain ALLAIN

mercredi 10 juin 2009 à 17:35 • 23

Matériel

Alors que les MacBook 13” Unibody ont profité du keynote édition 2009 de la WWDC pour présenter leur première révision majeure, gagnant ainsi une étiquette "Pro", le MacBook Blanc a profité d’un lifting de printemps plutôt discret le 27 mai dernier. Pourtant, il avait déjà bénéficié début janvier d’une mise à niveau plutôt complète avec l’intégration dans sa structure du processeur graphique GeForce 9400M signé NVIDIA et l’adoption d’un bus FSB (Front Side Bus, bus système) plus rapide passant de 800 à 1066 MHz à l’image de ses deux homologues aluminium.

Si dans les faits toute mise à jour est bonne à prendre, surtout quand le tarif ne bouge pas d’un iota et que la machine gagne en puissance, dans l’actuelle réalité commerciale, les améliorations matérielles ne justifient pas toujours que l’on débourse autant pour gagner aussi peu. Et si dans le cas présent le MacBook reste intéressant (c’est la seule machine du catalogue à proposer un port FireWire 400), il s’affiche encore cher au regard des gains recensés… Surtout, face à son grand alter ego aluminium et nouveau venu le MacBook Pro 13’’ équipé de FireWire 800 !


Depuis sa commercialisation en mai 2006, le MacBook, l’original a conservé ses lignes, il serait temps qu’Apple revoie sa copie, la conception est trop lourde et vieillissante.




Peu de changements

Sorti de son emballage, le MacBook 2.13 GHz ne se distingue en rien esthétiquement de ses devanciers, les modèles Early 2008 et Early 2009. La coque de polymère blanc style laqué présente les mêmes dimensions (32,5 x 22,7 x 2,75 cm), la même connectique, le tout pour un poids de 2,27 Kg batterie incluse.

Une fois de plus, les évolutions, bien que minimes, se font à l’intérieur. Le processeur Core 2 Duo 2.0 GHz (3 Mo de Cache L2) laisse la place à une version un peu plus véloce cadencée à 2,13 GHz toujours issue de la famille Penryn, qui voit son bus mémoire grimper de 667 à 800 MHz. Notez que l’appareil est livré avec 2 Go de RAM (deux barrettes DDR2), un minimum aujourd'hui. Le disque de base passe de 120 à 160 Go en standard, le tout pour la somme rondelette de 949 euros TTC.

Rien de bien exceptionnel donc pour cette nouvelle mouture toujours dotée d’un port FireWire 400 ce qui en fait encore son seul véritable attrait.


Pas de changement en apparence, juste quelques améliorations matérielles et, toujours, un port FireWire. Rien de plus !




Sur le côté droit, le SuperDrive au format « mange disque », même constat pas de changement.



Connectique complète, mais…

Si le FireWire "IEEE 1394" reste à l’ordre du jour, on regrette que le fabricant n’ait pas intégré une sortie vidéo au format Mini DisplayPort que toutes les autres machines ont définitivement adopté, les derniers en date étant le Mac mini (lire notre test) et les Mac Pro (test).

C’est donc d’un connecteur Mini DVI dont l’utilisateur doit se contenter pour relier un écran au portable. Malheureusement, si les MacBook édition 2008 étaient livrés avec un adaptateur idoine, le nouveau modèle à l’image des Unibody est livré sans. La petite télécommande a elle aussi disparu de la panoplie. Une économie d’échelle pour Apple qui vend toujours plus de portables, et cela au détriment du client final. Comptez 19 euros pour les adaptateurs mini-DVI vers DVI ou mini-DVI vers VGA, et 19 euros supplémentaires, rien que ça, pour l’Apple Remote.


Comparée au modèle Early 2009 (en haut), cette révision est identique en tout point et arbore les mêmes défauts de fabrication.



Bref, on l'aura compris, pas de révolution sur ce modèle qui dispose rigoureusement du même ensemble de connecteurs USB 2.0 (2 ports), un FW 400, une entrée/sortie audio mini jack et RJ 45 que les précédentes générations. Il apparaît même aujourd’hui comme l’enfant abandonné par ses pairs alors qu’un lecteur SD fait son apparition sur les nouveaux modèles Pro et que ses équivalents PC ont depuis longtemps adopté cette si pratique interface.

Cependant, si les améliorations matérielles apportent un gain plus ou moins significatif en terme de performances, nous avons constaté, et cela sur plusieurs échantillons issus de millésimes différents, de nombreux défauts de fabrication.


Qualité de fabrication en berne.

En effet, nous avons eu la chance, et la malchance d’avoir entre les mains trois autres modèles de MacBook qui présentaient des problèmes d’assemblages flagrants. Deux de ces modèles nous ayant été prêtés par des utilisateurs du milieu universitaire. Et après une inspection minutieuse des portables, nous avons relevé de nombreux problèmes de contact entre les divers éléments de coque, tant au niveau du SuperDrive, qu’au niveau de l’iSight. Mais c’est bien sur ce deuxième point que le bât blesse. Pourtant, Apple avait déjà rencontré des soucis similaires sur les tout premiers modèles (mai 2006). Décollement intempestif du cache placé sur le dessus du clavier, fissures, comme jaunissement prématuré de la coque sur les modèles blancs…

Ce que nous vérifions aujourd’hui, sur le modèle de notre test, où le cache plastique du pourtour de l’écran n’est pas correctement plaqué sur le bloc coque blanc.


De près, on constate que le cache qui ceinture l’écran en façade, et plus particulièrement près de l’iSight, a une tendance à se décoller. Défaut de fabrication, assurément…




…Ce phénomène avait déjà été recensé sur des MacBook 2.1 GHz commercialisés parallèlement au MacBook Unibody, ici un modèle provenant de la section Refurb et acheté par un étudiant début février 2009.




Même symptôme pour ce MacBook 2.4 GHz (Early 2008) acheté en juillet 2008, par notre second étudiant.




Ces décollements se situent à différents endroits du portable et varient en fonction de l’usine où sont assemblés les MacBook. Ici, le modèle de notre labo présente un décollement similaire juste au dessus du graveur optique.



Fort heureusement, les MacBook commercialisés ne sont pas tous touchés par ces phénomènes considérés comme redondants. Nous disposons aussi d’un MacBook 2.0 GHz lancé début janvier de cette année. Il nous a servi d’étalon pour exécuter nos bench et ne présente aucun trouble de cet ordre. Il est parfaitement assemblé.


Prise en main

Après un rapide démarrage et un clic sur le menu Pomme histoire de voir sous quel système le portable boote d’origine, on constate qu’une mise à jour, plusieurs à vrai dire, vers Mac OS 10.5.7 est nécessaire. En effet, le MacBook est livré en standard sous 10.5.6 (Build 9G2110) alors que nos autres MacBook pour ce test sont déjà 10.5.7 (Build 9J61). Autre raison, nous souhaitions tester Les SIMS 3, qui vient tout juste de sortir, et le jeu requiert pour fonctionner Mac OS 10.5.7 au minimum. Sans doute la production de EA s’appuie-t-elle sur les améliorations apportées, notamment, aux pilotes vidéo. Du moins, tout le laisse à penser.

Côté interface, le touché du clavier n’a pas évolué et demeure identique à son prédécesseur. La frappe est nette, franche et pianoter rapidement est un réel plaisir. Le trackpad toujours aussi sensible, même paramétré en mode simple, permet une utilisation agréable du portable. On aurait toutefois espéré que le fabricant améliore un peu le clic du bouton qui reste assez mou. Mais a priori, ce MacBook n’est pas voué à évoluer. Et puis, tout est une question d’habitude. Au bout de quelques heures, on s’y fait.

Nous avons comparé les écrans des deux MacBook millésime 2009. Que cela soit verticalement ou horizontalement, pas de changement notable. La dalle s’affiche lumineuse, mais bien en retrait face à celles des MacBook Air SSD (lire notre test) ou des MacBook Pro 15” Unibody (Test du MacBook Pro 2.53 GHz), et plus encore désormais comparé au nouveau MacBook Pro 13’’ dévoilé lors du récent Keynote de la WWDC 2009.


Pas de changement visible coté dalle ici en premier plan celle du MacBook 2.0 GHz de janvier et en arrière plan notre 2.13 GHz.





Un peu plus véloce, tout juste…

950 euros environ, c’est le prix à payer pour jouir des nouvelles performances offertes par cette version 2.13 GHz. Un bus frontal à 1066 MHz et un bus mémoire en légère augmentation procurent au MacBook de quoi travailler sans sourciller avec tout type d’application pour peu que l’on augmente la capacité mémoire de 2 à 4 Go. Cependant, de base, le portable fournit suffisamment de jus pour travailler aussi bien en bureautique qu’en imagerie D2, voire en vidéo. Mais pour la 3D, cela ne suffira pas.

Nous l’avons soumis à notre traditionnelle batterie de tests et bench. Les outils employés : GeekBench 2.1.2, Xbench 1.3, CineBench R10 mettent en évidence la puissance brute du portable ainsi que celle du GPU

Dans les instruments employés, on retrouve bien évidemment le script Photoshop Torture Test signé J.D. O’Grady que nous avons d’abord utilisé avec Photoshop CS3 puis la version CS4 (la mémoire réglée sur 60 % et le disque interne sélectionné comme disque de travail).
Ensuite, QuickTime 7.6 pour l’export d’un fichier .Mov vers un .mv4 et enfin, Handbrake 0.9.2 pour l’encodage d’un film DVD de 85 mn (le même utilisé pour nos autres tests).


L’adoption d’un CPU et d’un bus mémoire plus rapides permet au MacBook de s’intercaler entre les deux Unibody 2.0 et 2.4 GHz. Les gains face à son devancier sont probants. Mais vu son tarif, insuffisant.




On ne le répétera jamais assez, même si Xbench manque de fiabilité sur certains tests, notamment, CPU et GPU (il ne prend pas en charge les GPU Intel), il met concrètement en évidence les variations sous Quartz, comme celles des tests mémoire et des disques durs.



De toute évidence, cette édition du milieu 2009 est pénalisée par la présence d’un disque dur de marque Hitachi – modèle Travel Star – 160 Go dont les performances sont vraiment moyennes (lire ci-après), ce qui se ressentira dès lors que l’on utilisera des logiciels qui se servent du disque pour travailler. Un aspect que nous avons pu vérifier sous Photoshop. Nos deux MacBook 2.0 GHz de référence étant tous deux équipés d’un disque dur Seagate Momentus 7200.3 de 320 Go lui-même doté de 16 Mo de cache.


À l’instar des Unibody, les gains en calculs purs restent modestes, le MacBook s’insère dans cette logique que le fabricant n’est pas près de changer. En revanche, si la puissance 3D délivrée continue d’être juste, elle permet de jouer.



Coté applicatifs, nous avons comparé le portable à son homologue 2.0 GHz et au MacBook Pro 17’’ 2.66 GHz, ainsi qu’à l’iMac 3.06 GHz (le modèle 2008) qui nous sert désormais de référence. Résultat, malgré un manque de puissance évident sous certaines opérations, et l’encodage vidéo en fait partie, le MacBook reste performant. Il est toutefois préférable d’opter pour un disque plus rapide si l’on ne veut pas voir sa puissance de calcul en pâtir.


Une fois encore la fréquence ne fait pas tout. La RAM et, surtout, le disque dur jouent un rôle important. De même que les cœurs processeurs à disposition sont encore bien mal exploités.




Stockage : 7200 Trs/m préconisé

Comme on peut le constater, le disque dur Hitachi de 160 Go livré en standard est loin de faire des étincelles. Au contraire, il agit comme un entonnoir avec Photoshop, idem sous iMovie 2009 et freine considérablement le portable dans ses actions.

Il suffit de comparer le disque avec ceux de nos deux autres MacBook. Pour rappel, ils sont équipés d’un Momentus 320 Go à 7200 Trs/m. Nous avons utilisé QuickBench 4.03 de la suite SpeedTools Utilities sous Mac OS X et le bon vieux HD Tach 3.01 sous Windows XP Pro. Les résultats parlent d’eux-mêmes…




Loin de soutenir le comparaison le disque fourni par Hitachi reste linéaire, mais plafonne à 56 Mo/s en lecture et écriture sur des fichiers de 2 à 10 Mo, bien loin derrière les 85 Mo/s, en moyenne, du Momentus de notre MacBook 2.0 GHz commercialisé en janvier.






Même constat avec des fichiers oscillants entre 20 et 100 Mo. Le disque Hitachi sature dès qu’il atteint 50 Mo à la seconde, alors que le Momentus 320 Go atteint une moyenne de 80 Mo/s passé les fichiers de 30 Mo.




Ce que nous avons pu vérifier avec HD Tach 3.01 sous Windows XP Pro. Même constat.




Une autonomie qui tient la route…

Aujourd’hui, en matière d’autonomie, le MacBook Pro 17” 2.66 GHz (lire notre Labo) fait figure de référence. Il faut dire que c’est actuellement la seule machine capable de dépasser allégrement les 5 heures, certes, dans des conditions bien spécifiques. Peu de portables - toutes plateformes confondues - peuvent se targuer de les tenir.

Cependant, les trois dernières générations de MacBook, l’édition de notre test incluse, s’en sortent avec tous les honneurs. Nous avons comparé les batteries de différentes générations. Notre MacBook 2.0 GHz (fin 2006) est équipé d’une batterie 5020 mAh, le MacBook 2.0 GHz (Early 2009) d’une batterie de 5365 mAh et enfin, le MacBook 2.13 GHz dispose d’un accumulateur de 5118 mAh.


CoconutBattery, ici la version 2.6.5, présente l’intérêt d’être particulièrement informatif et fiable. En sus des informations sur l’âge de l’ordinateur, sa mise en service et la puissance en mAh délivrée par la batterie, il indique aussi le niveau de charge et la puissance originelle du modèle.



Premier constat : les portables d’entrée de gamme commercialisés début janvier bénéficient d’une batterie avec une autonomie théorique d’emblée supérieure à celle du MacBook 2.13 Ghz. Apple semble avoir estimé nécessaire de faire des économies. Pourtant, l’autonomie reste vitale pour l’utilisateur. C’est même l’un des facteurs premiers à l’achat. Fort heureusement, si de la théorie à la pratique il y a un abîme, les MacBook parviennent à passer sans moindre mal le cap des 3 heures en lecture DVD, et 3H27 pour le modèle de notre test en usage courant, de quoi rivaliser avec les iBook 12’’ qui parvenaient, en leur temps, à tenir en moyenne 3h15.

Pour notre premier test, nous avons baissé la luminosité et le son à 50 % de leur niveau et désactivé le WiFi et le Bluetooth. Une fois le lecteur DVD lancé, anomalie ou suppression volontaire de la part d’Apple, nous n’avons pas eu à définir de zone d’utilisation pour la lecture de notre film (Star Wars Episode 2). Nouveauté ou problème, difficile à dire dans l’immédiat. Le MacBook nous est arrivé neuf et son emballage était bien sous scellés.



Il aura fallu 3 heures et 19 minutes au lecteur DVD pour venir à bout de la batterie du MacBook 2.13 GHz. Soit, deux minutes de moins que celle du MacBook 2.0 Ghz (Early 2009) dont l’autonomie théorique fixée à 5 heures (5365 mAh), comptez environ 1000 mAh par heure théorique et quelques 237 mAh en moins…


Sans conteste, les MacBook de notre labo affichent l’autonomie la plus importante, la palme revenant au modèle de ce début d’année.



Pour notre test en usage courant, nous avons réactivé seulement le WiFi, laissé le Bluetooth hors service et augmenté la luminosité à 85% et laissé le son au niveau précédent. Puis nous avons lancé quelques applications courantes telles que Mail, Safari, Word, Numbers et Photoshop CS3 (pour le traitement de captures d’écran et de photos) et iTunes pour écouter la musique. Si l’emploi et le chargement d’images sollicitent de façon importante le disque dur à contrario de Word, par exemple, la batterie n’aura montré des signes de faiblesse qu’au bout de 3h12, moment auquel s’est affiché le premier message d’avertissement. Ce n’est franchement pas si mal. D’autant que le disque travaille en permanence dès lors qu’iTunes est en lecture.


Jeu vidéo et…

Depuis que la gamme des MacBook est dotée des chipsets NVIDIA GeForce 9400M (comme le Mac mini désormais), le jeu fait partie intégrante du loisir sur les portables d’entrée de gamme chez Apple.

Nous avons testé l’édition 2009 du MacBook sur ce terrain et, une fois encore, le portable confirme, malgré une puissance modeste, qu’il est possible de s’adonner à quelques plaisirs ludiques.

Cependant, n’espérez pas jouer à certaines productions récemment commercialisées. Nous avons pu le vérifier aisément aussi bien sous Mac OS X que sous Windows (Windows XP Pro dans le cas présent). En effet, si la majorité des jeux portés sur Mac se contentent allègrement de la puissance délivrée par le GPU, ce n’est pas le cas hélas, sous Windows où les pilotes ne sont pourtant pas moins bons, au contraire… Il s'agit bien d'un manque de puissance.

Sous Mac OS X, nous avons essayé plusieurs titres en activant les options graphiques au maximum dans la résolution native (1280 x 800 pixels). Call of Duty 4, World Of Warcraft : Wrath Of The Lich King, Lego Indiana Jones – Les Aventures Originales, Tomb Raider Anniversary, TOCA Race Driver 3(sous Mac OS X), Spore ou bien encore Les Sims 3 tournent sans problème. En revanche, les choses se corsent sous Windows.


La récente mise à jour 10.5.7 apporte son lot de modifications à Boot Camp qui bénéficie désormais d’une jauge de formatage lors de la création de la partition.



Installé pour l’occasion via Boot Camp, nous avons joué à plusieurs jeux tels que Farcry 2, Call Of Duty : World at War, James Bond – Quantum of Solace (la démo), Tomb Raider Legend (la démo), Tomb Raider Underworld (la démo). Hélas, si Farcry 2 et Call Of Duty offrent une belle prestation, on peu carrément oublier Crysis, par exemple, qui sature littéralement le GPU. C’est saccadé et pas franchement jouable. Paradoxalement, des jeux plus récents parviennent pourtant à tourner comme Call Of Duty – World at War ou encore Les SIMS 3 mais au prix du déclenchement du système de refroidissement condamné à fonctionner en continu dans les phases de jeu 3D pas nécessairement intensives.


Sur Mac OS X comme sous Windows XP, Tomb Raider Anniversary fonctionne de façon fluide. Le jeu, bien que répétitif est agréable.




S’il y a un jeu récent auquel l’on peut s’adonner sans risque de saccade c’est bien FarCry 2. Doté d’un excellent moteur, le MacBook suffit pour l’exploiter. Mais le ventilateur tourne à plein régime.




Jouer à Spore, aucun souci, que cela soit sous sur Mac ou PC.




Commercialisé la semaine dernière, Les SIMS 3, ô combien d’ores et déjà prisé des joueurs, présente la particularité d’être bi-plateformes. Livré sur un DVD, il est possible de l’installer soit sur Mac ou sur PC.



Effectivement, comme Spore, Les SIMS 3 peuvent être installés à la fois sur Mac OS X ou sous Windows XP (ou Vista). Nous nous sommes amusés, c’est le cas de l’écrire, à comparer sur le MacBook le niveau de performance des deux versions. Et, paradoxalement, c’est sur Mac OS X (10.5.7 requis) que le jeu est le plus fluide en résolution native et à paramètres de réglages vidéo égaux. Autre avantage certain, la gestion du ventilateur est prise en charge contrairement Windows XP qui le déclenche systématiquement…

Une iSight bas de gamme…

Si le MacBook offre une puissance de calcul plus qu’honorable et permet de jouer dans de bonnes conditions à certains titres, la qualité de fabrication semble en prendre un sacré coup. Après une apparente baisse au niveau d’assemblage, c’est l’iSight de ce modèle qui fait figure de parent pauvre. Certes, on a pu constater à maintes reprises de grosses variations entre les différents modèles (lire : D'un Mac à l'autre souvent iSight varie), mais là, Apple régresse indubitablement…

Nous avons testé cette iSight dans des conditions rigoureusement similaires à celles des précédentes versions. Le lieu reste inchangé (ndla : je sens que certains(es) vont sourire…), nous avons tenu compte de la position du soleil dans la pièce. Nous avons pu constater de grosses variations entre nos modèles de test.


Non, non, on vous l’assure, votre humble serviteur ne s’est pas pinté durant ce test là. Les couleurs – les rouges surtout - sont saturées contrairement au modèle (Late 2008) bien plus proche de la réalité et pourtant moins que sur le MacBook Pro 17’’ Unibody.



Ainsi, l’iSight de l’édition 2009 dope littéralement certaines gammes de couleurs. Les rouges et les magentas, selon les objets placés devant la Webcam, sont saturés y compris en basses lumières et le bruit se fait omniprésent. Ce qui n’est pas le cas de l’iSight embarquée dans le modèle (Late 2008) commercialisé avec les MacBook aluminium en septembre dernier.


Si la caméra intégrée au MacBook Pro 17’’ manque un peu de "peps", cela reste la seule version équilibrée en basses lumières et, sans doute, une référence dans l’immédiat.



Bien évidemment, le rendu image, un tantinet déformé par l’optique (voir les captures), est plus flatteur. Les couleurs sont chaudes, mais demeurent la cible de bruit intempestif. Dommage.


En résumé

Malgré une amélioration palpable des performances générales grâce au processeur - et en partie à la présence de DDR2 à 800 MHz -, et une autonomie bien assise à l’image de la l'ancienne et ultime génération d’iBook 12”, cette édition 2009 du MacBook Blanc reste très chère, voire trop !

Bien évidemment, la présence d’un port FireWire 400 a tout son intérêt. C’est la seule machine au catalogue à proposer encore du IEEE1394, mais il est difficile pour Apple de justifier un tarif supérieur à 900 euros… d'autant que les MacBook Pro 13" présentés en inauguration de la WWDC 09 embarquent désormais un port FireWire 800 et qu'il suffit d'un petit adaptateur pour l'utiliser avec des périphériques FireWire 400… D’autant encore que sur le Store US, le portable s’affiche à 999 $ dollars (à quoi s’ajoute une taxe selon l’état où s'est fait l'achat), soit environ 699 euros. Même si l’on rajoute notre TVA 19,6 %, le prix ne dépasse pas les 835 euros. Et même en arrondissant à 850, le différentiel de 100 € demeure injustifié.

Un argument encore plus difficile à concéder à la marque que la qualité de fabrication de certains éléments de la coque reste sujette à bien des imperfections comme sur le modèle Late 2008 commercialisé parallèlement aux MacBook Unibody. Idem pour l’iSight qui fait peine à voir.

Alors, que penser de ce portable, dont le design est en fin de vie assurément, qui constitue l’unique solution d’entrée de gamme, dans l’immédiat, proposée notamment aux étudiants ? Avec l'opération de promotion Back to School qui a déjà commencé, Apple ne semble que peu enclin à réviser les tarifs de son catalogue.

Une pilule difficile à avaler surtout quand on sait qu’un MacBook 2.0 GHz aluminium ("Unibody") reconditionné se vend aux alentours de 990 euros TTC sur la section Refurb de l’Apple Store…

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