Le Mac mini est décidément un Mac à part chez Apple. Resté depuis août 2007 sans mise à jour, il a été enfin réactualisé. Pas de véritables changements esthétiques, mais un équipement et des performances revues à la hausse… comme son prix !
Les uns le donnaient comme mort, les autres pariaient une vaste refonte qui aurait touché autant l'extérieur que l'intérieur de cette machine. Apple aura donné tort à presque tout le monde avec la version 2009 de son Mac mini. Le plus petit de ses ordinateurs (1,39 kg sans oublier un gros bloc d'alimentation externe) reste au catalogue, avec le même design inauguré il y a exactement quatre ans.
S'agissant du prix, là aussi Apple a pris son monde de court. L'ordinateur le moins cher de sa gamme le reste, mais non sans voir ses tarifs augmenter de 100 €. Les deux modèles de base passent ainsi à 599 et 799 €. La crise économique les laisse de marbre et ils retrouvent ainsi leurs étiquettes d'avril 2008. Le concept original de cette machine est maintenu : elle est livrée nue, sans écran, ni clavier et souris.
Aucun changement en façade. Photos : Sylvain Allain/Lightimages
Changements de ports
Comme sur ses prédécesseurs, les évolutions physiques du Mac mini se font par l'arrière, avec une réactualisation de sa connectique. Le premier modèle de 2005 (un G4) disposait de deux ports USB et d'un FireWire 400. Quatre ans plus tard le FireWire 400 disparaît au profit d'un FireWire 800 plus véloce (un simple câble adaptateur lui redonnera une sortie ancien format) et les ports USB, passés à quatre en 2006, sont aujourd'hui au nombre de cinq.
Nouveaux : 5 ports USB, 1 FireWire 800 et 1 Mini Display Port
On retrouve les entrée et sortie audio, le port réseau Ethernet 10/100/1000 Base-T, le Wi-Fi (802.11n) et le Bluetooth 2.1. La large sortie vidéo DVI s'est transformée en une Mini-DVI plus compacte. Un adaptateur Mini DVI vers DVI est fourni. Cet aménagement a dégagé de la place pour une sortie vidéo Mini DisplayPort. Cette prise de nouvelle génération est maintenant présente sur tous les Mac. Elle permettra par exemple de brancher le nouvel écran LED Cinema Display 24 (voir son test).
Un ou deux écrans possibles
Ces deux sorties vidéo ménagent la chèvre et le chou, entre la connectique "ancienne" et la moderne. Mais l'avantage est également de pouvoir brancher simultanément deux écrans. Leur affichage se fera en mode étendu ou miroir (même image sur les deux périphériques). La sortie Mini DVI gère une définition maximale de 1920x1200. Idem pour le Mini DisplayPort, sauf à lui ajouter un adaptateur Mini DisplayPort vers DVI double liaison (99 €) pour aller jusqu'en 2560 x 1600 (comme sur le 30" d'Apple). Nous avons essayé - sans rencontrer de problèmes - une configuration constituée de deux écrans Cinema Display de 20" (1680x1050) et 23" (1920x1200). L'un d'eux était branché avec l'adaptateur Mini DisplayPort vers DVI, vendu tout de même 29€. Apple ne se mouche jamais du coude lorsqu'il s'agit de vendre une prise…
Branché au Cinema Display LED 24 avec le nouveau clavier alu sans pavé numérique
L'habituel réglage en configuration double écrans
En interne les changement sont significatifs à certains égards. Comme l'iMac, le Mac mini est construit à partir d'une mécanique de portables. On retrouve ainsi celle des MacBook aluminium avec leur chipset GeForce 9400M signé NVIDIA. De quoi faire oublier les modestes performances graphiques des précédentes puces intégrées Intel. Ce qui n'a pas changé en revanche c'est que la puce graphique emprunte sa mémoire sur celle de l'ordinateur : 128 Mo avec un 1 Go de RAM installée, 256 Mo avec 2 Go de RAM (livrés par Apple en 2x1 Go).
Un portable en boite d'aluminium
Les processeurs sont identiques sur les deux modèles, Core 2 Duo à 2.0 GHz avec un bus de carte de mère plus rapide (1066 MHz), 3 Mo de mémoire cache et des barrettes mémoire en DDR3 1066 MHz. La dotation mémoire de base est de 1 Go sur le premier modèle et 2 Go sur le second mini. On peut monter à 4 Go. Mais dans tous les cas on ne saurait trop conseiller de le faire au moment de l'achat. Car l'ouverture et l'accès aux composants internes du Mac mini reste une épreuve d'adresse et de patience (non couverte par la garantie). Il faudra jouer adroitement d'un couteau de peintre pour déclipser les deux parties du boitier. Et la suite n'est pas plus aisée, les organes internes de la machine sont imbriqués façon sandwich.
Démontage chez iFixit
Même remarque pour un éventuel remplacement du disque dur interne, mieux vaut en brancher un sur les nombreux ports USB ou sur le FireWire 800. Avec 120 et 320 Go sur les configurations standard (250 Go en option), on a de quoi voir venir. Ces disques tournent en 5400 t/min, comme sur les portables (néanmoins les MacBook ont une option à 7200 t/min). Enfin, le SuperDrive (graveur de DVD) est généralisé.
Le Mac du silence
Une fois allumé, l'un des points forts de toujours du Mac mini est toujours là : son silence de fonctionnement absolument remarquable. Nous l'avons utilisé dans une pièce silencieuse, posé devant notre clavier. Son ventilateur tournait (vérifié avec iStat menus) mais on n'entendait absolument rien. Pas même un crépitement de disque dur. Evidemment, sitôt inséré un CD, la machine s'anime. Mais ce silence demeure même lorsqu'on sollicite un peu le mini. Par exemple en lançant un encodage avec iMovie '09 pendant qu'iTunes lisait un podcast vidéo, que l'on surfait sur le web et qu'un iPhone se rechargeait sur l'un des ports USB. Au passage Apple affirme avoir réduit sa consommation électrique de 45%, à moins de 13 watts, lorsqu'il n'est pas sollicité.
Lors de la lecture de musiques dans iTunes on constate en revanche que la qualité sonore du haut parleur du Mac mini est toujours aussi médiocre. Il suffira pour des podcasts audio puisqu'on est au niveau de ce que propose une radio de salle de bains. Pour de la musique, même en fond, le son "boite en métal" finit par fatiguer. Sur le dernier MacBook Apple a fait des efforts afin d'améliorer la qualité sonore, le Mac mini n'a pas eu cette chance. Un équipement audio externe ne sera pas du luxe surtout si on veut faire de son mini une espèce de media center. La machine lit sans problèmes les grosses séquences vidéo HD, comme les bandes annonces de cinéma en 1080p que l'on peut trouver chez Apple.
Deux points sont à noter, la télécommande infra-rouge Apple Remote n'est plus fournie, elle coûte 19 € en option. Si l'on veut brancher le mini sur un téléviseur récent, il faudra aussi le munir d'un adaptateur DVI/HDMI.
Ensuite la première sortie vidéo et l'adaptateur fourni sont maintenant de type DVI-D (au lieu de DVI-I). Par conséquent cette sortie ne véhicule plus de signal analogique et le branchement d'un adaptateur DVI/VGA ou DVI/S-Vidéo ne produira plus d'image (pour ceux diposant d'un ancien moniteur ou d'un téléviseur cathodique). La solution serait de brancher un adaptateur Mini-DisplayPort/VGA (29 €) prolongé, le cas échéant, d'un second adaptateur VGA/S-Vidéo. Mais tout cela n'est pas gratuit…
Deux séquences 1080p tournant ensembles, de façon fluide et dans un parfait silence
Des performances améliorées
L'évolution processeur de ce Mac mini ne marque pas de rupture - on a toujours un Core 2 Duo et en 2 GHz - mais son installation sur un chipset NVIDIA 9400M lui donne un coup de fouet pour les applications tirant profit de la puce graphique. Le mini n'est pas une machine de jeu cependant il fait bien meilleure figure. Un titre comme Quake 4 tourne parfaitement avec des réglages de type 1152x864 et "qualité supérieure".
Pour autant, l'écart de vitesse entre un mini et un iMac reste significatif, à l'avantage du second. Un test Cinebench (processeurs et carte graphique) montre que l'on a bien affaire à un petit portable mis en boite. Ce qui n'a rien de péjoratif, le Mac mini est une excellente petite machine pour des utilisations courantes et avec les applications iLife '09.
Nous l'avons utilisé quelques jours en remplacement de notre MacBook Pro Core 2 Duo (2.2 GHz et 4 Go de RAM) datant de la fin 2007. Ce mini était en version 2 Go de RAM. Il avait en permanence ouverts nos logiciels habituels : Safari 4, Mail, iChat, Yojimbo (éditeur de texte), Skitch (petit éditeur graphique), Antidote et un peu iMovie '09. La machine a parfaitement rempli son office et toujours dans ce remarquable silence. La possiblité en outre de lui brancher un second écran amènera un confort supplémentaire. En revanche, comparé à un iMac on sent le disque dur un peu en retrait. Mais encore une fois c'est une bonne petite machine généraliste capable d'encaisser de temps à autres quelques coups de bourre.
Reste la question du choix entre un Mac mini et l'iMac 20" d'entrée de gamme. Ce dernier démarre à 1100 € et les deux mini coûtent (en arrondissant) 600 € et 800 €. Ajoutez au mini haut de gamme le prix d'un écran 20 ou 23" (que vous pourrez choisir avec ou sans surface vitrée réfléchissante…), plus une souris et un clavier et vous avez un iMac 20" plus rapide (sa carte graphique est similaire ainsi que la capacité disque mais c'est un 7200 t/min contre un 5400 t/min sur le mini).
La conclusion est conforme à l'idée a prévalu à la conception de cette machine. Le Mac mini s'entend d'abord comme un ordinateur que l'on va entourer de périphériques d'occasion. Que ce soit pour une chambre d'enfant, pour moderniser un poste bureautique voire de maquettiste (à voir selon la sophistiquation des travaux à réaliser car son disque dur n'est pas des plus rapides) ou à destination d'une classe. Les écrans durant souvent plus longtemps que les ordinateurs, ils trouveront là une seconde vie. Il y a aussi les amateurs de média center qui le branchent sur un téléviseur (à l'inverse d'un AppleTV, il lira les DivX sans avoir besoin d'être trafiqué) mais on supposera cette catégorie d'utilisateurs plutôt minoritaire.
Au vu de l'écart de prix et d'équipement entre les deux mini (200 €) on conseillera plus volontier de se tourner vers le premier. Il pourra être doté plus tard d'un gros disque dur externe (en FireWire 800 si l'on veut aller plus vite que l'USB 2). Mais il ne faudra surtout pas hésiter à le commander directement en 2 Go de RAM (comptez environ 45 €).
Photos Mac mini : Sylvain Allain/Lightimages
Les uns le donnaient comme mort, les autres pariaient une vaste refonte qui aurait touché autant l'extérieur que l'intérieur de cette machine. Apple aura donné tort à presque tout le monde avec la version 2009 de son Mac mini. Le plus petit de ses ordinateurs (1,39 kg sans oublier un gros bloc d'alimentation externe) reste au catalogue, avec le même design inauguré il y a exactement quatre ans.
S'agissant du prix, là aussi Apple a pris son monde de court. L'ordinateur le moins cher de sa gamme le reste, mais non sans voir ses tarifs augmenter de 100 €. Les deux modèles de base passent ainsi à 599 et 799 €. La crise économique les laisse de marbre et ils retrouvent ainsi leurs étiquettes d'avril 2008. Le concept original de cette machine est maintenu : elle est livrée nue, sans écran, ni clavier et souris.
Aucun changement en façade. Photos : Sylvain Allain/Lightimages
Changements de ports
Comme sur ses prédécesseurs, les évolutions physiques du Mac mini se font par l'arrière, avec une réactualisation de sa connectique. Le premier modèle de 2005 (un G4) disposait de deux ports USB et d'un FireWire 400. Quatre ans plus tard le FireWire 400 disparaît au profit d'un FireWire 800 plus véloce (un simple câble adaptateur lui redonnera une sortie ancien format) et les ports USB, passés à quatre en 2006, sont aujourd'hui au nombre de cinq.
Nouveaux : 5 ports USB, 1 FireWire 800 et 1 Mini Display Port
On retrouve les entrée et sortie audio, le port réseau Ethernet 10/100/1000 Base-T, le Wi-Fi (802.11n) et le Bluetooth 2.1. La large sortie vidéo DVI s'est transformée en une Mini-DVI plus compacte. Un adaptateur Mini DVI vers DVI est fourni. Cet aménagement a dégagé de la place pour une sortie vidéo Mini DisplayPort. Cette prise de nouvelle génération est maintenant présente sur tous les Mac. Elle permettra par exemple de brancher le nouvel écran LED Cinema Display 24 (voir son test).
Un ou deux écrans possibles
Ces deux sorties vidéo ménagent la chèvre et le chou, entre la connectique "ancienne" et la moderne. Mais l'avantage est également de pouvoir brancher simultanément deux écrans. Leur affichage se fera en mode étendu ou miroir (même image sur les deux périphériques). La sortie Mini DVI gère une définition maximale de 1920x1200. Idem pour le Mini DisplayPort, sauf à lui ajouter un adaptateur Mini DisplayPort vers DVI double liaison (99 €) pour aller jusqu'en 2560 x 1600 (comme sur le 30" d'Apple). Nous avons essayé - sans rencontrer de problèmes - une configuration constituée de deux écrans Cinema Display de 20" (1680x1050) et 23" (1920x1200). L'un d'eux était branché avec l'adaptateur Mini DisplayPort vers DVI, vendu tout de même 29€. Apple ne se mouche jamais du coude lorsqu'il s'agit de vendre une prise…
Branché au Cinema Display LED 24 avec le nouveau clavier alu sans pavé numérique
L'habituel réglage en configuration double écrans
En interne les changement sont significatifs à certains égards. Comme l'iMac, le Mac mini est construit à partir d'une mécanique de portables. On retrouve ainsi celle des MacBook aluminium avec leur chipset GeForce 9400M signé NVIDIA. De quoi faire oublier les modestes performances graphiques des précédentes puces intégrées Intel. Ce qui n'a pas changé en revanche c'est que la puce graphique emprunte sa mémoire sur celle de l'ordinateur : 128 Mo avec un 1 Go de RAM installée, 256 Mo avec 2 Go de RAM (livrés par Apple en 2x1 Go).
Un portable en boite d'aluminium
Les processeurs sont identiques sur les deux modèles, Core 2 Duo à 2.0 GHz avec un bus de carte de mère plus rapide (1066 MHz), 3 Mo de mémoire cache et des barrettes mémoire en DDR3 1066 MHz. La dotation mémoire de base est de 1 Go sur le premier modèle et 2 Go sur le second mini. On peut monter à 4 Go. Mais dans tous les cas on ne saurait trop conseiller de le faire au moment de l'achat. Car l'ouverture et l'accès aux composants internes du Mac mini reste une épreuve d'adresse et de patience (non couverte par la garantie). Il faudra jouer adroitement d'un couteau de peintre pour déclipser les deux parties du boitier. Et la suite n'est pas plus aisée, les organes internes de la machine sont imbriqués façon sandwich.
Démontage chez iFixit
Même remarque pour un éventuel remplacement du disque dur interne, mieux vaut en brancher un sur les nombreux ports USB ou sur le FireWire 800. Avec 120 et 320 Go sur les configurations standard (250 Go en option), on a de quoi voir venir. Ces disques tournent en 5400 t/min, comme sur les portables (néanmoins les MacBook ont une option à 7200 t/min). Enfin, le SuperDrive (graveur de DVD) est généralisé.
Le Mac du silence
Une fois allumé, l'un des points forts de toujours du Mac mini est toujours là : son silence de fonctionnement absolument remarquable. Nous l'avons utilisé dans une pièce silencieuse, posé devant notre clavier. Son ventilateur tournait (vérifié avec iStat menus) mais on n'entendait absolument rien. Pas même un crépitement de disque dur. Evidemment, sitôt inséré un CD, la machine s'anime. Mais ce silence demeure même lorsqu'on sollicite un peu le mini. Par exemple en lançant un encodage avec iMovie '09 pendant qu'iTunes lisait un podcast vidéo, que l'on surfait sur le web et qu'un iPhone se rechargeait sur l'un des ports USB. Au passage Apple affirme avoir réduit sa consommation électrique de 45%, à moins de 13 watts, lorsqu'il n'est pas sollicité.
Lors de la lecture de musiques dans iTunes on constate en revanche que la qualité sonore du haut parleur du Mac mini est toujours aussi médiocre. Il suffira pour des podcasts audio puisqu'on est au niveau de ce que propose une radio de salle de bains. Pour de la musique, même en fond, le son "boite en métal" finit par fatiguer. Sur le dernier MacBook Apple a fait des efforts afin d'améliorer la qualité sonore, le Mac mini n'a pas eu cette chance. Un équipement audio externe ne sera pas du luxe surtout si on veut faire de son mini une espèce de media center. La machine lit sans problèmes les grosses séquences vidéo HD, comme les bandes annonces de cinéma en 1080p que l'on peut trouver chez Apple.
Deux points sont à noter, la télécommande infra-rouge Apple Remote n'est plus fournie, elle coûte 19 € en option. Si l'on veut brancher le mini sur un téléviseur récent, il faudra aussi le munir d'un adaptateur DVI/HDMI.
Ensuite la première sortie vidéo et l'adaptateur fourni sont maintenant de type DVI-D (au lieu de DVI-I). Par conséquent cette sortie ne véhicule plus de signal analogique et le branchement d'un adaptateur DVI/VGA ou DVI/S-Vidéo ne produira plus d'image (pour ceux diposant d'un ancien moniteur ou d'un téléviseur cathodique). La solution serait de brancher un adaptateur Mini-DisplayPort/VGA (29 €) prolongé, le cas échéant, d'un second adaptateur VGA/S-Vidéo. Mais tout cela n'est pas gratuit…
Deux séquences 1080p tournant ensembles, de façon fluide et dans un parfait silence
Des performances améliorées
L'évolution processeur de ce Mac mini ne marque pas de rupture - on a toujours un Core 2 Duo et en 2 GHz - mais son installation sur un chipset NVIDIA 9400M lui donne un coup de fouet pour les applications tirant profit de la puce graphique. Le mini n'est pas une machine de jeu cependant il fait bien meilleure figure. Un titre comme Quake 4 tourne parfaitement avec des réglages de type 1152x864 et "qualité supérieure".
Pour autant, l'écart de vitesse entre un mini et un iMac reste significatif, à l'avantage du second. Un test Cinebench (processeurs et carte graphique) montre que l'on a bien affaire à un petit portable mis en boite. Ce qui n'a rien de péjoratif, le Mac mini est une excellente petite machine pour des utilisations courantes et avec les applications iLife '09.
Nous l'avons utilisé quelques jours en remplacement de notre MacBook Pro Core 2 Duo (2.2 GHz et 4 Go de RAM) datant de la fin 2007. Ce mini était en version 2 Go de RAM. Il avait en permanence ouverts nos logiciels habituels : Safari 4, Mail, iChat, Yojimbo (éditeur de texte), Skitch (petit éditeur graphique), Antidote et un peu iMovie '09. La machine a parfaitement rempli son office et toujours dans ce remarquable silence. La possiblité en outre de lui brancher un second écran amènera un confort supplémentaire. En revanche, comparé à un iMac on sent le disque dur un peu en retrait. Mais encore une fois c'est une bonne petite machine généraliste capable d'encaisser de temps à autres quelques coups de bourre.
Reste la question du choix entre un Mac mini et l'iMac 20" d'entrée de gamme. Ce dernier démarre à 1100 € et les deux mini coûtent (en arrondissant) 600 € et 800 €. Ajoutez au mini haut de gamme le prix d'un écran 20 ou 23" (que vous pourrez choisir avec ou sans surface vitrée réfléchissante…), plus une souris et un clavier et vous avez un iMac 20" plus rapide (sa carte graphique est similaire ainsi que la capacité disque mais c'est un 7200 t/min contre un 5400 t/min sur le mini).
La conclusion est conforme à l'idée a prévalu à la conception de cette machine. Le Mac mini s'entend d'abord comme un ordinateur que l'on va entourer de périphériques d'occasion. Que ce soit pour une chambre d'enfant, pour moderniser un poste bureautique voire de maquettiste (à voir selon la sophistiquation des travaux à réaliser car son disque dur n'est pas des plus rapides) ou à destination d'une classe. Les écrans durant souvent plus longtemps que les ordinateurs, ils trouveront là une seconde vie. Il y a aussi les amateurs de média center qui le branchent sur un téléviseur (à l'inverse d'un AppleTV, il lira les DivX sans avoir besoin d'être trafiqué) mais on supposera cette catégorie d'utilisateurs plutôt minoritaire.
Au vu de l'écart de prix et d'équipement entre les deux mini (200 €) on conseillera plus volontier de se tourner vers le premier. Il pourra être doté plus tard d'un gros disque dur externe (en FireWire 800 si l'on veut aller plus vite que l'USB 2). Mais il ne faudra surtout pas hésiter à le commander directement en 2 Go de RAM (comptez environ 45 €).
Photos Mac mini : Sylvain Allain/Lightimages
