Apple, sauf pour ce qui est du Mac mini, livre ses ordinateurs avec un clavier. Pour l'heure, la Pomme propose un clavier filaire ultraplat, aux touches si caractéristiques qu'on retrouve désormais sur les portables, les siens comme ceux de certains de ses concurrents. La société propose aussi, lors de la commande ou à l'achat séparé, un clavier sans fil que nous avions testé en son temps (lire notre "Test du clavier sans fil d'Apple"). Reste que si l'objet nous avait séduits, ne serait-ce que parce qu'il assurait une vraie cohérence avec les claviers des portables de la maison, il en a laissé beaucoup sur leur faim. Il faut dire aussi qu'il n'offrait pas, notamment, de pavé numérique, ce qui rendait difficile son exploitation dans nombre de circonstances.
Des fabricants ont ainsi eu la bonne idée de proposer des alternatives. Logitech s'y est mis et propose le diNovo, un clavier lui aussi sans fil, mais complet, doté qu'il est de toutes les touches de fonction dont on puisse rêver (il y en a dix-neuf), d'un repose poignet où poser… les poignets et surtout caractérisé lui aussi par une grande finesse et une robe pour l'essentiel noire. Un clavier élégant en somme.
Un clavier Mac un peu trop PC
Pour ce qui est du look, le diNovo ne jure vraiment pas avec le reste de ce que peut faire Logitech. Il pourrait être dédié aux PC qu'on ne verrait guère la différence. En fait, le diNovo n'a rien de très Mac, mais, au contraire, fait tout de même très "PC". L'habitude faisant, les utilisateurs Mac (et on se gardera bien tout de même d'en tirer une loi absolue) se sont habitués au look aluminium et blanc des claviers maison pour ce qui est des claviers de bureau et, désormais, au look aluminium et noir des claviers des MacBook.
Bref, le diNovo jure. Couplé à un iMac de dernière génération, on ressent comme un certain malaise, le sentiment certainement d'une mésalliance. De nombreux fabricants tiers (Macally, par exemple) ont opté pour le blanc, Logitech s'en tient au noir.
Pour autant, il faudrait bien se garder de jeter le bébé avec l'eau du bain. Si le diNovo surprend par son look, c'est aussi le genre de chose à quoi on s'habitue. Par ailleurs, il a aussi de nombreux atouts.
Un clavier sans fil très complet
Sa finesse tout d'abord. Il est certes plus épais que le clavier filaire d'Apple, mais pas beaucoup plus que le clavier sans fil de la Pomme en son point le plus haut.
Dans les deux cas, la raison est toute simple : les piles. S'il possède des touches de fonctions dédiées, il a aussi un autre gros avantage sur le clavier sans fil d'Apple : son pavé numérique, ainsi que ses quatre touches en T inversé qui se trouvent là où on les trouve habituellement. Enfin, la touche "fn", la touche "suppr" et les quatre touches fléchées se trouvent au même endroit que sur un clavier filaire traditionnel. En passant au diNovo depuis un clavier USB, on ne risque pas le dépaysement.
Toujours soucieux de bien faire les choses, Logitech a ainsi voulu faire de son clavier sans fil un équivalent presque exact d'un clavier filaire. Comme c'est le cas sur les claviers d'Apple, ceux des machines de bureau comme ceux des portables, dix des douze (premières) touches de fonctions donnent un accès immédiat à certaines fonctionnalités essentielles de Mac OS X : réglage de la luminosité (on va y revenir), convocation d'Exposé, de Dashboard, contrôle d'iTunes, ajustement du volume sonore. Restent comme sur le clavier d'Apple les touches F5 et F6 qui ne sont attribuées à aucune tâche en particulier.
En revanche, là où le diNovo fait plus fort, c'est dans le fait que les sept touches supplémentaires que proposent le clavier ont été mises à contribution pour basculer en mode CoverFlow (dans iTunes par exemple), pour lancer iTunes, pour lancer Spaces, et partant pour passer de l'un à l'autre espace, pour obtenir un aperçu d'un élément sélectionné (ce qu'on fait habituellement en appuyant sur la barre d'espace), pour lancer Mail ou Safari. C'est une très bonne idée. Le clavier sans fil d'Apple, qui n'offre que douze touches de fonction, ne le permet pas. La version filaire du clavier d'Apple a certes dix-sept touches, mais la Pomme n'a rien prévu pour appliquer telle ou telle tâche à l'une de ces malheureuses touches (à moins d'en passer par des utilitaires tiers). Un bon point, donc, pour le diNovo et pour Logitech qui, heureusement, a su éviter de coller ces touches multimédias un peu partout sur son clavier, à l'image de ce qu'on trouve un peu trop souvent sur les claviers PC. Un regret toutefois : le raccourci "ctrl"+"eject" n'ouvre pas la boîte de dialogue de fermeture de la session, de suspension ou d'extinction de l'ordinateur. On prend des habitudes et celle-ci est difficile à perdre.
Quant à l'utilisation particulière des touches de fonction, elle ne peut se faire qu'après avoir installé le Logitech Control Center, ce logiciel qui permet de piloter les matériels du fabricant, quels qu'ils soient (souris, trackball ou clavier). Sans cette installation, le clavier se comporte comme n'importe quel clavier Mac. Enfin, non, pas comme n'importe quel clavier Mac puisque les touches de fonction, encore elles, seront absolument inopérantes. En revanche, le pavé numérique, les touches traditionnelles (bas de casse, capitales, etc.) fonctionneront.
Un clavier pas toujours bien piloté
Or, surprise, l'installation du Logitech Control Center ne nous a pas donné entière satisfaction. Les touches ont eu un étrange comportement. Les deux premières, celles censées régler à la baisse ou à la hausse la luminosité de l'écran.
Malgré une réinstallation, malgré un essai sur une autre machine, rien n'y a fait : appuyer sur F1 affiche toutes les fenêtres de toutes les applications ouvertes (Exposé, donc), tandis qu'appuyer sur F2 nettoie d'un coup d'un seul tout le bureau (Exposé, encore donc). Bref, c'est ennuyeux, et c'en devient même rageant lorsque par accident le texte sur lequel on travaille disparaît comme par mauvais enchantement. Les autres touches fonctionnent correctement. Pas moyen de faire entendre raison au pilote. Il n'en fait qu'à sa tête.
Pour le reste, il est facile de modifier le comportement de chacune des touches de fonction, de demander que F19 n'ouvre pas la Calculatrice, mais plutôt son logiciel de comptes bancaires, que F18 lance plutôt Firefox que Safari, etc. Attention toutefois que le pictogramme symbolisant l'action accomplie ait un petit rapport avec la fonction de la touche. Dommage donc que les touches F1 et F2 n'obéissent pas comme il le faut, d'autant que sur les claviers Mac, c'est aussi là qu'on règle la luminosité.
Un clavier sans fil qui a ses défauts
Et pourtant, ce n'est pas le reproche essentiel qu'on fera au clavier. Non, ce qu'on lui reproche, et peut-être vaut-il mieux lire un "je" là où il y a un "on", c'est sa frappe. Depuis plus d'un mois qu'on l'utilise, le clavier ne m'a jamais semblé agréable. À l'utiliser, j'ai le sentiment de devoir fournir un effort plus important que sur n'importe quel autre clavier Apple, et notamment le tout dernier. Avec le diNovo, il faut enfoncer les touches, alors qu'avec le clavier Apple, qu'il soit filaire ou pas, la frappe est plus légère, plus immédiate. Évidemment, dans ce domaine, chacun voit midi à sa porte.
Par ailleurs, les touches sont très rapprochées. Trop même. Certes, on pourrait penser que l'habitude faisant, on s'y ferait. Raté. Enfin, ce qui me concerne. Je dois avoir les doigts plus gourds que d'autres, mais ça ne manque pas. La frappe n'a plus alors rien de fluide. Régulièrement, je reviens en arrière pour corriger telle ou telle coquille.
Mais le pire est encore à venir. Ce clavier, mécanique, est bruyant. Évidemment plus que celui d'Apple, un modèle de discrétion. Mais, surtout, il grince. Oui, comme au bon vieux temps. À taper sur la barre "espace", j'ai parfois, madeleine de Proust, une résurgence d'un passé, celui de mon enfance lorsque j'appuyais sur la barre espace de ma jolie machine à écrire rouge Olivetti, la Valentine. À cinq heures du matin, alors que la ville dort, cette barre-là fait un boucan d'enfer. Problème lié certainement à ce seul exemplaire, mais c'est assez regrettable.
En revanche, évidemment, ce qu'on se gardera bien de reprocher au clavier de Logitech, c'est l'absence de hub USB. De même, on ne lui fera pas le reproche de ne pas être rétroéclairé. On n'ose imaginer la consommation si une telle possibilité était offerte.
Et puisqu'on parle de la consommation, venons-en à ce qui fait l'un des principaux nerfs de la guerre. Logitech promet trois ans d'autonomie avec les autres piles AAA fournies. Trois ans ! mazette, a-t-on envie de dire. Impossible évidemment de dire si Logitech y va fort ou pas. Tout juste peut-on dire que d'emblée la jauge indiquait que l'autonomie n'était pas à son maximum (comme si les piles avaient déjà servi), mais que depuis un mois ladite jauge n'a pas bougé. Un témoin lumineux vert est censé s'allumer lorsque le temps sera venu de changer les piles.
Pour tenir les trois années, Logitech compte aussi sur deux choses : la première est ce petit interrupteur très discrètement situé sur la tranche du clavier. Autant dire qu'on oublie le plus souvent de l'actionner et d'éteindre le clavier. La seconde chose sur laquelle compte Logitech, c'est aussi la technologie utilisée. Dans le cas du diNovo, à la différence des claviers sans fil Apple, pas de Bluetooth, mais une technologie par ondes (2,4 GHz) qui nécessite le branchement sur le Mac d'un tout petit dongle USB. On le sait, le Bluetooth est gourmand et ne tient vraiment pas la comparaison avec la technologie retenue par Logitech. Problème toutefois : c'est un port USB de perdu…
Le mot de la fin
Difficile de le cacher : nous avons été déçus par ce nouveau clavier. Certes, grâce au Control Center, il permet de piloter plus efficacement son Mac, certes, il offre un pavé numérique là où le clavier sans fil d'Apple ne sait pas le faire, certes, il semble offrir une autonomie assez exceptionnelle, certes, il a des qualités, mais il a aussi ses défauts. Son look jure avec nos Mac actuels. Il est relativement bruyant. Le pilote semble bogué rendant inefficaces les deux premières touches de fonction. Les touches sont trop proches les unes des autres au point de rendre la saisie d'un texte plus fastidieuse qu'avec un autre clavier. Bref, nous ne partageons pas l'enthousiasme lu par ailleurs, d'autant que ce clavier a un prix et pas des moindres : 90 €.
Des fabricants ont ainsi eu la bonne idée de proposer des alternatives. Logitech s'y est mis et propose le diNovo, un clavier lui aussi sans fil, mais complet, doté qu'il est de toutes les touches de fonction dont on puisse rêver (il y en a dix-neuf), d'un repose poignet où poser… les poignets et surtout caractérisé lui aussi par une grande finesse et une robe pour l'essentiel noire. Un clavier élégant en somme.
Un clavier Mac un peu trop PC
Pour ce qui est du look, le diNovo ne jure vraiment pas avec le reste de ce que peut faire Logitech. Il pourrait être dédié aux PC qu'on ne verrait guère la différence. En fait, le diNovo n'a rien de très Mac, mais, au contraire, fait tout de même très "PC". L'habitude faisant, les utilisateurs Mac (et on se gardera bien tout de même d'en tirer une loi absolue) se sont habitués au look aluminium et blanc des claviers maison pour ce qui est des claviers de bureau et, désormais, au look aluminium et noir des claviers des MacBook.
Bref, le diNovo jure. Couplé à un iMac de dernière génération, on ressent comme un certain malaise, le sentiment certainement d'une mésalliance. De nombreux fabricants tiers (Macally, par exemple) ont opté pour le blanc, Logitech s'en tient au noir.
Pour autant, il faudrait bien se garder de jeter le bébé avec l'eau du bain. Si le diNovo surprend par son look, c'est aussi le genre de chose à quoi on s'habitue. Par ailleurs, il a aussi de nombreux atouts.
Un clavier sans fil très complet
Sa finesse tout d'abord. Il est certes plus épais que le clavier filaire d'Apple, mais pas beaucoup plus que le clavier sans fil de la Pomme en son point le plus haut.
Dans les deux cas, la raison est toute simple : les piles. S'il possède des touches de fonctions dédiées, il a aussi un autre gros avantage sur le clavier sans fil d'Apple : son pavé numérique, ainsi que ses quatre touches en T inversé qui se trouvent là où on les trouve habituellement. Enfin, la touche "fn", la touche "suppr" et les quatre touches fléchées se trouvent au même endroit que sur un clavier filaire traditionnel. En passant au diNovo depuis un clavier USB, on ne risque pas le dépaysement.
Toujours soucieux de bien faire les choses, Logitech a ainsi voulu faire de son clavier sans fil un équivalent presque exact d'un clavier filaire. Comme c'est le cas sur les claviers d'Apple, ceux des machines de bureau comme ceux des portables, dix des douze (premières) touches de fonctions donnent un accès immédiat à certaines fonctionnalités essentielles de Mac OS X : réglage de la luminosité (on va y revenir), convocation d'Exposé, de Dashboard, contrôle d'iTunes, ajustement du volume sonore. Restent comme sur le clavier d'Apple les touches F5 et F6 qui ne sont attribuées à aucune tâche en particulier.
En revanche, là où le diNovo fait plus fort, c'est dans le fait que les sept touches supplémentaires que proposent le clavier ont été mises à contribution pour basculer en mode CoverFlow (dans iTunes par exemple), pour lancer iTunes, pour lancer Spaces, et partant pour passer de l'un à l'autre espace, pour obtenir un aperçu d'un élément sélectionné (ce qu'on fait habituellement en appuyant sur la barre d'espace), pour lancer Mail ou Safari. C'est une très bonne idée. Le clavier sans fil d'Apple, qui n'offre que douze touches de fonction, ne le permet pas. La version filaire du clavier d'Apple a certes dix-sept touches, mais la Pomme n'a rien prévu pour appliquer telle ou telle tâche à l'une de ces malheureuses touches (à moins d'en passer par des utilitaires tiers). Un bon point, donc, pour le diNovo et pour Logitech qui, heureusement, a su éviter de coller ces touches multimédias un peu partout sur son clavier, à l'image de ce qu'on trouve un peu trop souvent sur les claviers PC. Un regret toutefois : le raccourci "ctrl"+"eject" n'ouvre pas la boîte de dialogue de fermeture de la session, de suspension ou d'extinction de l'ordinateur. On prend des habitudes et celle-ci est difficile à perdre.
Quant à l'utilisation particulière des touches de fonction, elle ne peut se faire qu'après avoir installé le Logitech Control Center, ce logiciel qui permet de piloter les matériels du fabricant, quels qu'ils soient (souris, trackball ou clavier). Sans cette installation, le clavier se comporte comme n'importe quel clavier Mac. Enfin, non, pas comme n'importe quel clavier Mac puisque les touches de fonction, encore elles, seront absolument inopérantes. En revanche, le pavé numérique, les touches traditionnelles (bas de casse, capitales, etc.) fonctionneront.
Un clavier pas toujours bien piloté
Or, surprise, l'installation du Logitech Control Center ne nous a pas donné entière satisfaction. Les touches ont eu un étrange comportement. Les deux premières, celles censées régler à la baisse ou à la hausse la luminosité de l'écran.
Malgré une réinstallation, malgré un essai sur une autre machine, rien n'y a fait : appuyer sur F1 affiche toutes les fenêtres de toutes les applications ouvertes (Exposé, donc), tandis qu'appuyer sur F2 nettoie d'un coup d'un seul tout le bureau (Exposé, encore donc). Bref, c'est ennuyeux, et c'en devient même rageant lorsque par accident le texte sur lequel on travaille disparaît comme par mauvais enchantement. Les autres touches fonctionnent correctement. Pas moyen de faire entendre raison au pilote. Il n'en fait qu'à sa tête.
Pour le reste, il est facile de modifier le comportement de chacune des touches de fonction, de demander que F19 n'ouvre pas la Calculatrice, mais plutôt son logiciel de comptes bancaires, que F18 lance plutôt Firefox que Safari, etc. Attention toutefois que le pictogramme symbolisant l'action accomplie ait un petit rapport avec la fonction de la touche. Dommage donc que les touches F1 et F2 n'obéissent pas comme il le faut, d'autant que sur les claviers Mac, c'est aussi là qu'on règle la luminosité.
Un clavier sans fil qui a ses défauts
Et pourtant, ce n'est pas le reproche essentiel qu'on fera au clavier. Non, ce qu'on lui reproche, et peut-être vaut-il mieux lire un "je" là où il y a un "on", c'est sa frappe. Depuis plus d'un mois qu'on l'utilise, le clavier ne m'a jamais semblé agréable. À l'utiliser, j'ai le sentiment de devoir fournir un effort plus important que sur n'importe quel autre clavier Apple, et notamment le tout dernier. Avec le diNovo, il faut enfoncer les touches, alors qu'avec le clavier Apple, qu'il soit filaire ou pas, la frappe est plus légère, plus immédiate. Évidemment, dans ce domaine, chacun voit midi à sa porte.
Par ailleurs, les touches sont très rapprochées. Trop même. Certes, on pourrait penser que l'habitude faisant, on s'y ferait. Raté. Enfin, ce qui me concerne. Je dois avoir les doigts plus gourds que d'autres, mais ça ne manque pas. La frappe n'a plus alors rien de fluide. Régulièrement, je reviens en arrière pour corriger telle ou telle coquille.
Mais le pire est encore à venir. Ce clavier, mécanique, est bruyant. Évidemment plus que celui d'Apple, un modèle de discrétion. Mais, surtout, il grince. Oui, comme au bon vieux temps. À taper sur la barre "espace", j'ai parfois, madeleine de Proust, une résurgence d'un passé, celui de mon enfance lorsque j'appuyais sur la barre espace de ma jolie machine à écrire rouge Olivetti, la Valentine. À cinq heures du matin, alors que la ville dort, cette barre-là fait un boucan d'enfer. Problème lié certainement à ce seul exemplaire, mais c'est assez regrettable.
En revanche, évidemment, ce qu'on se gardera bien de reprocher au clavier de Logitech, c'est l'absence de hub USB. De même, on ne lui fera pas le reproche de ne pas être rétroéclairé. On n'ose imaginer la consommation si une telle possibilité était offerte.
Et puisqu'on parle de la consommation, venons-en à ce qui fait l'un des principaux nerfs de la guerre. Logitech promet trois ans d'autonomie avec les autres piles AAA fournies. Trois ans ! mazette, a-t-on envie de dire. Impossible évidemment de dire si Logitech y va fort ou pas. Tout juste peut-on dire que d'emblée la jauge indiquait que l'autonomie n'était pas à son maximum (comme si les piles avaient déjà servi), mais que depuis un mois ladite jauge n'a pas bougé. Un témoin lumineux vert est censé s'allumer lorsque le temps sera venu de changer les piles.
Pour tenir les trois années, Logitech compte aussi sur deux choses : la première est ce petit interrupteur très discrètement situé sur la tranche du clavier. Autant dire qu'on oublie le plus souvent de l'actionner et d'éteindre le clavier. La seconde chose sur laquelle compte Logitech, c'est aussi la technologie utilisée. Dans le cas du diNovo, à la différence des claviers sans fil Apple, pas de Bluetooth, mais une technologie par ondes (2,4 GHz) qui nécessite le branchement sur le Mac d'un tout petit dongle USB. On le sait, le Bluetooth est gourmand et ne tient vraiment pas la comparaison avec la technologie retenue par Logitech. Problème toutefois : c'est un port USB de perdu…
Le mot de la fin
Difficile de le cacher : nous avons été déçus par ce nouveau clavier. Certes, grâce au Control Center, il permet de piloter plus efficacement son Mac, certes, il offre un pavé numérique là où le clavier sans fil d'Apple ne sait pas le faire, certes, il semble offrir une autonomie assez exceptionnelle, certes, il a des qualités, mais il a aussi ses défauts. Son look jure avec nos Mac actuels. Il est relativement bruyant. Le pilote semble bogué rendant inefficaces les deux premières touches de fonction. Les touches sont trop proches les unes des autres au point de rendre la saisie d'un texte plus fastidieuse qu'avec un autre clavier. Bref, nous ne partageons pas l'enthousiasme lu par ailleurs, d'autant que ce clavier a un prix et pas des moindres : 90 €.