Certains s'en souviennent peut-être, il fut un temps où existait un logiciel du nom de MacListe. MacListe revient aujourd'hui, sous Mac OS X, et il s'appelle Tabulo. Son objet est de gérer toutes sortes de listes (clients, adhérents, produits, etc). Un rôle parfois confié à des logiciels plus lourds tels que FileMaker Pro ou Excel.
Pourtant, autant le dire tout dès le début, bien que composé lui aussi de lignes et de colonnes, Tabulo ne se veut pas un petit frère de Excel, mais un gestionnaire convivial de listes tabulées (pour des listes de livres à la maison, des listes d'adhérents à diverses associations, pour gérer ses comptes personnels…). D’une simple liste, Tabulo sait faire une liste colorée sous forme de tableau avec récapitulatifs et avec un habillage pour l’impression. Il sait même la transformer en planche d’étiquettes.
Premiers pas
Étonnamment au jour d’aujourd’hui, le logiciel n’est pas directement téléchargeable depuis le site web de l'éditeur, mais il faut le commander ! On reçoit alors une pochette cartonnée de la taille d'un CD, contenant justement un CD et un livret d’aide de 88 pages de belle facture.
Dès l’ouverture du CD, le sympathique avatar de Tabulo nous indique la marche à suite. L’installation se fait classiquement via un package. Au premier lancement arrive l'étape de l’enregistrement et de la saisie du code à 24 lettres:
L’interface
Au lancement, Tabulo propose son assistant qui liste l’ensemble de modèles prédéfinis. Plusieurs idées intéressantes au niveau de l’assistant : pouvoir charger le modèle avec des lignes existantes : ceci permet dans un premier temps de tester le modèle grandeur nature, ou alors de ne prendre que la structure, avoir un "champ" commentaire global propre à chacune des listes, et également un aperçu du rendu du contenu. Les exemples sont réalistes et amusants. Parfois l'aspect est un peu trop coloré, mais là, c'est une affaire de goût.
Une fois la liste ouverte, la fenêtre principale s’ouvre.
Parti pris, pratiquement aucune fenêtre flottante, tout se passe dans cette fenêtre principale, avec des volets amovibles. Le choix de l’affichage des différents volets se fait via un simple bouton de la barre d’outils :
Il y quatre modes d’affichage sélectionnables par le menu, mais un simple clic permet de passer du mode dit plein écran (en fait que la liste) au dernier mode utilisé avec volets utilisés et retour. Bonne idée !
Comme c’est le but de Tabulo, tous les éléments d’affichage d’une liste (format de données, couleur des cases et des bordures, image de fond... ) sont configurables et les compositions mémorisables. Et comme il y a bien séparation du fond (le texte des listes) et de la forme (configuration mémorisable) cela permet de changer de présentation facilement. Les icônes sont plaisantes et originales. Certains menus déroulants sont de la largeur de la fenêtre : un peu large parfois, mais permet ainsi de saisir des noms longs, très longs...
Les fonctionnalités
Il est possible de définir des cellules avec fonctions de calcul. Le nombre de fonctions est appréciable et devrait couvrir les besoins de chacun. Il ne semble pas possible de créer ses propres fonctions, par exemple fonction/macro composée de plusieurs autres fonctions. Par contre, l’accès aux fonctions est intéressant : les fonctions ont des noms courts, classiques dans les formules, mais le menu propose des noms explicites de ces fonctions.
Les cases sont de trois types (texte, date, chiffre). Un type particulier existe : case à cocher (de trois tailles) mais il n’est pas pratique. D’ailleurs, même les exemples donnés, qui auraient pu profiter de ces cases à cocher, utilisent des “X” dans les cellules !
Une grosse amélioration du logiciel pourrait être apportée à la gestion d’un type image ! Tabulo afficherait des images dans les cases qui contiendraient le nom de l’image par exemple, que ces images soient sur le disque ou qu’elles soient un lien sur internet.
Une aide à la saisie (affichage d’un menu contextuel reprenant les textes déjà tapés dans la colonne) est activable et déactivable. Le type de menu est un peu plus lourd que celui proposé par Excel :
À noter que le retour à la ligne dans une case ne semble pas être possible. Dommage. Il est regrettable également que le correcteur orthographique du Mac ne soit pas pris en compte, même de manière optionnelle.
Au niveau outils, le mode recherche est pratique : dès que du texte est écrit dans le champ "recherche", Tabulo filtre automatiquement les lignes comportant ces caractères. Si plusieurs mots sont saisis, on peut choisir de chercher les lignes qui comportent tous ces mots n’importe où dans la ligne ou uniquement dans une même cellule. Tabulo permet de faire aussi du rechercher/remplacer.
“Ancrer” permet de garder la colonne ancrée toujours visible dans le cas de tableaux très larges avec beaucoup de colonnes. Si une colonne est ancrée, elle passe automatiquement à gauche du tableau. Plusieurs colonnes peuvent être ancrées. Si on retire cette propriété, la colonne ne reprend pas sa place initiale, mais se place simplement en première colonne non ancrée. Se rappeler sa place initiale avant ancrage aurait pu être pratique.
Les termes des boutons “rétablir” et “démasquer” peuvent surprendre et sembler obscurs au premier abord. En fait, "rétablir" s’applique aux lignes (rétablir l’affichage de toutes les lignes suite à l’application d’un filtre, d’une recherche), et “Démasquer” affiche à nouveau toutes les colonnes (si on a utilisé auparavant un affichage où seulement quelques colonnes sont présentes). On comprend alors ce que représentent les deux icônes:
Sous les colonnes ancrées, le nombre de lignes affichées est rappelé. En cas de filtre, un petit rappel du nombre de lignes total serait le bienvenu, par exemple : “4 / 120 lignes”, et non pas un simple “4 lignes”.
Il existe une notion d’Intercalaire avec calcul récapitulatif ou non. Cet intercalaire est temporaire.
On regrettera l’absence de redimensionnement automatique de la largeur de colonne sur double clic sur le séparateur de colonne comme le propose Excel, bien que la fonction soit implémentée dans le volet de définition des colonnes. Par contre, la gestion du tri par colonne est plus complète : par clic sur un titre de colonne, le tri change : tri croissant, tri décroissant, plus de tri. Normal. Mais une fois un mode tri choisi, on peut faire de même sur une seconde colonne, et dans ce cas de petits chiffres apparaissent à côté des triangles pour rappeler l’ordre de priorité des tris. L’ordre des colonnes dans le tableau est bien sûr modifiable par simple saisi-glissé.
Amusant sur l’ouverture/import : le dialogue d’ouverture de fichier permet de sélectionner des fichiers Excel. Dans ce cas, au lieu d’ouvrir le fichier Excel, un dialogue explique la méthode d’export d’Excel pour produire un fichier tabulé, c’est-à-dire le type de fichier que lit Tabulo !
Le format de fichier de Tabulo est propriétaire, ce n’est pas un simple format texte. Pour rendre son contenu utilisable par d’autres logiciels (retour sous Excel par exemple), il faut exporter.
Tabulo permet d’exporter les listes en TXT et cSv uniquement (avec option sur les cumuls), mais dommage qu’il n’y ait pas d’export en HTML par exemple.
Le copier-coller du contenu des cellules (même des cellules calculées) est possible vers une autre application : le résultat est un tableau de lignes à cellules tabulées.
Un dernier regret : pas d’enregistrement automatique comme pour les bases de données. Même si Tabulo n’est pas à proprement parler une base de données, il pourrait au moins proposer dans ses préférences une sauvegarde automatique à intervalles réguliers.
Le mode décoration
C’est le mode permettant de modifier l’aspect des listes et de mémoriser le résultat pour l’utiliser sur d’autres listes.
La liste en cours peut être remplacée par une liste “spécimen ” reprenant tous les types de données possibles sur lesquels s’appliquent immédiatement les changements.
Tout est configurable, le texte (dont “l’aisance” - l’espace autour du texte-, et le “cadrage” - autrement dit l’alignement), les bordures, les fonds alternés ou non...). On peut définir jusqu’à 4 variations de style pour les colonnes pour mettre en valeur facilement certaines.
Tabulo propose déjà une bonne vingtaine d’images de fond, mais il est possible d’ajouter ses propres images. De nombreux réglages de la mise en page de l’image sont possibles : qu’elle s’étende sur tout le fond, que sur les colonnes, ou alors unique et centrée, ou en mosaïque. Le niveau de transparence est également réglable.
Mais le mode décoration ne s’applique pas qu’à l’affichage de la liste lors de l’édition, mais également aux décors d’impression et d’étiquette. Il est possible de définir totalement la page d’impression : le fond, bien sûr la liste, mais aussi d’ajouter toutes sortes d’éléments graphiques. C’est vraiment très complet, aussi bien au niveau des objets graphiques simples, images, alignements, que par la présence d’informations telles que le nombre de pages, la date…
Au niveau étiquette, on peut faire tous les styles voulus, du plus simple au plus fun, en s’appuyant sur des formats d’étiquette standard (Avery, notamment) avec toujours une bonne liste de configurations graphiques déjà définies mais toujours personnalisables.
Conclusion
Tabulo (”planche” en espéranto !), produit par une société française, est un logiciel complet et bien abouti, bien qu’il ne s’agisse que de la version 1.0.
L’accent a été mis sur l’aspect graphique bien sûr, puisque c’est le but de l’application de rendre jolies et agréables à utiliser les listes, mais c’est très bien fait, souvent accompagné de petites astuces fort sympathiques. De plus, les nombreux modèles prêts à l’emploi permettent une utilisation rapide du logiciel. Bref, à utiliser sans modération si vous êtes un fervent utilisateur de listes en tout genre.
Pourtant, autant le dire tout dès le début, bien que composé lui aussi de lignes et de colonnes, Tabulo ne se veut pas un petit frère de Excel, mais un gestionnaire convivial de listes tabulées (pour des listes de livres à la maison, des listes d'adhérents à diverses associations, pour gérer ses comptes personnels…). D’une simple liste, Tabulo sait faire une liste colorée sous forme de tableau avec récapitulatifs et avec un habillage pour l’impression. Il sait même la transformer en planche d’étiquettes.
Premiers pas
Étonnamment au jour d’aujourd’hui, le logiciel n’est pas directement téléchargeable depuis le site web de l'éditeur, mais il faut le commander ! On reçoit alors une pochette cartonnée de la taille d'un CD, contenant justement un CD et un livret d’aide de 88 pages de belle facture.
Dès l’ouverture du CD, le sympathique avatar de Tabulo nous indique la marche à suite. L’installation se fait classiquement via un package. Au premier lancement arrive l'étape de l’enregistrement et de la saisie du code à 24 lettres:
L’interface
Au lancement, Tabulo propose son assistant qui liste l’ensemble de modèles prédéfinis. Plusieurs idées intéressantes au niveau de l’assistant : pouvoir charger le modèle avec des lignes existantes : ceci permet dans un premier temps de tester le modèle grandeur nature, ou alors de ne prendre que la structure, avoir un "champ" commentaire global propre à chacune des listes, et également un aperçu du rendu du contenu. Les exemples sont réalistes et amusants. Parfois l'aspect est un peu trop coloré, mais là, c'est une affaire de goût.
Une fois la liste ouverte, la fenêtre principale s’ouvre.
Parti pris, pratiquement aucune fenêtre flottante, tout se passe dans cette fenêtre principale, avec des volets amovibles. Le choix de l’affichage des différents volets se fait via un simple bouton de la barre d’outils :
Il y quatre modes d’affichage sélectionnables par le menu, mais un simple clic permet de passer du mode dit plein écran (en fait que la liste) au dernier mode utilisé avec volets utilisés et retour. Bonne idée !
Comme c’est le but de Tabulo, tous les éléments d’affichage d’une liste (format de données, couleur des cases et des bordures, image de fond... ) sont configurables et les compositions mémorisables. Et comme il y a bien séparation du fond (le texte des listes) et de la forme (configuration mémorisable) cela permet de changer de présentation facilement. Les icônes sont plaisantes et originales. Certains menus déroulants sont de la largeur de la fenêtre : un peu large parfois, mais permet ainsi de saisir des noms longs, très longs...
Les fonctionnalités
Il est possible de définir des cellules avec fonctions de calcul. Le nombre de fonctions est appréciable et devrait couvrir les besoins de chacun. Il ne semble pas possible de créer ses propres fonctions, par exemple fonction/macro composée de plusieurs autres fonctions. Par contre, l’accès aux fonctions est intéressant : les fonctions ont des noms courts, classiques dans les formules, mais le menu propose des noms explicites de ces fonctions.
Les cases sont de trois types (texte, date, chiffre). Un type particulier existe : case à cocher (de trois tailles) mais il n’est pas pratique. D’ailleurs, même les exemples donnés, qui auraient pu profiter de ces cases à cocher, utilisent des “X” dans les cellules !
Une grosse amélioration du logiciel pourrait être apportée à la gestion d’un type image ! Tabulo afficherait des images dans les cases qui contiendraient le nom de l’image par exemple, que ces images soient sur le disque ou qu’elles soient un lien sur internet.
Une aide à la saisie (affichage d’un menu contextuel reprenant les textes déjà tapés dans la colonne) est activable et déactivable. Le type de menu est un peu plus lourd que celui proposé par Excel :
À noter que le retour à la ligne dans une case ne semble pas être possible. Dommage. Il est regrettable également que le correcteur orthographique du Mac ne soit pas pris en compte, même de manière optionnelle.
Au niveau outils, le mode recherche est pratique : dès que du texte est écrit dans le champ "recherche", Tabulo filtre automatiquement les lignes comportant ces caractères. Si plusieurs mots sont saisis, on peut choisir de chercher les lignes qui comportent tous ces mots n’importe où dans la ligne ou uniquement dans une même cellule. Tabulo permet de faire aussi du rechercher/remplacer.
“Ancrer” permet de garder la colonne ancrée toujours visible dans le cas de tableaux très larges avec beaucoup de colonnes. Si une colonne est ancrée, elle passe automatiquement à gauche du tableau. Plusieurs colonnes peuvent être ancrées. Si on retire cette propriété, la colonne ne reprend pas sa place initiale, mais se place simplement en première colonne non ancrée. Se rappeler sa place initiale avant ancrage aurait pu être pratique.
Les termes des boutons “rétablir” et “démasquer” peuvent surprendre et sembler obscurs au premier abord. En fait, "rétablir" s’applique aux lignes (rétablir l’affichage de toutes les lignes suite à l’application d’un filtre, d’une recherche), et “Démasquer” affiche à nouveau toutes les colonnes (si on a utilisé auparavant un affichage où seulement quelques colonnes sont présentes). On comprend alors ce que représentent les deux icônes:
Sous les colonnes ancrées, le nombre de lignes affichées est rappelé. En cas de filtre, un petit rappel du nombre de lignes total serait le bienvenu, par exemple : “4 / 120 lignes”, et non pas un simple “4 lignes”.
Il existe une notion d’Intercalaire avec calcul récapitulatif ou non. Cet intercalaire est temporaire.
On regrettera l’absence de redimensionnement automatique de la largeur de colonne sur double clic sur le séparateur de colonne comme le propose Excel, bien que la fonction soit implémentée dans le volet de définition des colonnes. Par contre, la gestion du tri par colonne est plus complète : par clic sur un titre de colonne, le tri change : tri croissant, tri décroissant, plus de tri. Normal. Mais une fois un mode tri choisi, on peut faire de même sur une seconde colonne, et dans ce cas de petits chiffres apparaissent à côté des triangles pour rappeler l’ordre de priorité des tris. L’ordre des colonnes dans le tableau est bien sûr modifiable par simple saisi-glissé.
Amusant sur l’ouverture/import : le dialogue d’ouverture de fichier permet de sélectionner des fichiers Excel. Dans ce cas, au lieu d’ouvrir le fichier Excel, un dialogue explique la méthode d’export d’Excel pour produire un fichier tabulé, c’est-à-dire le type de fichier que lit Tabulo !
Le format de fichier de Tabulo est propriétaire, ce n’est pas un simple format texte. Pour rendre son contenu utilisable par d’autres logiciels (retour sous Excel par exemple), il faut exporter.
Tabulo permet d’exporter les listes en TXT et cSv uniquement (avec option sur les cumuls), mais dommage qu’il n’y ait pas d’export en HTML par exemple.
Le copier-coller du contenu des cellules (même des cellules calculées) est possible vers une autre application : le résultat est un tableau de lignes à cellules tabulées.
Un dernier regret : pas d’enregistrement automatique comme pour les bases de données. Même si Tabulo n’est pas à proprement parler une base de données, il pourrait au moins proposer dans ses préférences une sauvegarde automatique à intervalles réguliers.
Le mode décoration
C’est le mode permettant de modifier l’aspect des listes et de mémoriser le résultat pour l’utiliser sur d’autres listes.
La liste en cours peut être remplacée par une liste “spécimen ” reprenant tous les types de données possibles sur lesquels s’appliquent immédiatement les changements.
Tout est configurable, le texte (dont “l’aisance” - l’espace autour du texte-, et le “cadrage” - autrement dit l’alignement), les bordures, les fonds alternés ou non...). On peut définir jusqu’à 4 variations de style pour les colonnes pour mettre en valeur facilement certaines.
Tabulo propose déjà une bonne vingtaine d’images de fond, mais il est possible d’ajouter ses propres images. De nombreux réglages de la mise en page de l’image sont possibles : qu’elle s’étende sur tout le fond, que sur les colonnes, ou alors unique et centrée, ou en mosaïque. Le niveau de transparence est également réglable.
Mais le mode décoration ne s’applique pas qu’à l’affichage de la liste lors de l’édition, mais également aux décors d’impression et d’étiquette. Il est possible de définir totalement la page d’impression : le fond, bien sûr la liste, mais aussi d’ajouter toutes sortes d’éléments graphiques. C’est vraiment très complet, aussi bien au niveau des objets graphiques simples, images, alignements, que par la présence d’informations telles que le nombre de pages, la date…
Au niveau étiquette, on peut faire tous les styles voulus, du plus simple au plus fun, en s’appuyant sur des formats d’étiquette standard (Avery, notamment) avec toujours une bonne liste de configurations graphiques déjà définies mais toujours personnalisables.
Conclusion
Tabulo (”planche” en espéranto !), produit par une société française, est un logiciel complet et bien abouti, bien qu’il ne s’agisse que de la version 1.0.
L’accent a été mis sur l’aspect graphique bien sûr, puisque c’est le but de l’application de rendre jolies et agréables à utiliser les listes, mais c’est très bien fait, souvent accompagné de petites astuces fort sympathiques. De plus, les nombreux modèles prêts à l’emploi permettent une utilisation rapide du logiciel. Bref, à utiliser sans modération si vous êtes un fervent utilisateur de listes en tout genre.
