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Test de Microsoft Word 2008

Vincent Absous

mercredi 30 janvier 2008 à 12:42 • 22

Logiciel

Si avec Pages, Apple sait proposer aux utilisateurs Macintosh un traitement de texte digne de ce nom, il n’empêche que le mot « Word » conserve une puissance inégalée. Dans l’esprit du public, traitement de texte rime d’ailleurs le plus souvent avec Word et le format « .doc » est le sésame pour le monde de la bureautique. Et, pour le plus grand nombre, le Mac, c’est avant tout une machine où Word n’existe pas ou, mieux assurément, on ne peut pas lire un texte écrit sur un PC sous Windows. On comprend alors un peu mieux le positionnement si particulier d’Apple dans le domaine des traitements de texte : la Pomme voudrait bien mettre en avant son propre logiciel, qu’elle a d’ailleurs récemment revu, mais elle est bien obligée d’appeler de ses vœux, et d’applaudir le moment venu, la sortie d’une nouvelle version de Word, le ténor du marché. Surtout que de l’eau a coulé sous les ponts depuis la sortie de la précédente version : Pages, justement, est arrivé, Mellel et Nisus Writer continuent, eux, d’évoluer et de toujours mieux convaincre. En tout cas, c’est ce cru 2008 du traitement de texte le plus utilisé (le plus piraté ?) que nous vous proposons de découvrir maintenant. On nous permettra ainsi de passer sur certains points, déjà connus (les modes plan et Bloc-Notes qui n’ont pas vraiment été revus) pour nous intéresser plus particulièrement sur ce qui peut motiver un passage à cette nouvelle mouture.

Un ravalement de la façade



Commençons par le plus évident, par ce qui saute aux yeux : Word s’est offert une nouvelle interface. Plus dans l’air du temps, elle s’est considérablement lissée et a perdu ses rondeurs, à l’image de l’icône du logiciel. Certains diront que tout cela est bien tristounet, d’autres diront que c’est d’une grande élégance. Force est en tout cas de remarquer que la mode est au sobre et au gris.




Cela concerne la fenêtre des Préférences, qui n’est vraiment pas sans rappeler celle de Mac OS X.

Par ailleurs, la fenêtre du document est désormais solidaire de la barre d’outils standard et de la barre de titre. À chaque fenêtre ouverte, à chaque document créé, sa barre d’outils donc. Telle qu’elle apparaît à un premier lancement, la barre d’outils standard est également moins riche ; les boutons sont plus espacés.



L’ensemble offre une image moins confuse. Évidemment, cette barre standard, on peut la personnaliser. Beaucoup ne le feront pourtant pas dans la mesure où les boutons proposés permettent, lorsqu’on appuie dessus, de convoquer d’autres barres d’outils et palettes (et notamment la Palette de mise en forme qui permet de gérer les différentes caractéristiques formelles du document).



En tout cas, sous cette barre, on en découvre une nouvelle appelée la Bibliothèque des éléments. Là, l’utilisateur peut trouver ce qu’il lui faut pour ajouter des objets à ses documents (des pages de garde, des tables de matières, des en-têtes, des pieds de page, des bibliographies), des tableaux, des graphiques ou le fameux module WordArt dont raffolait tout le monde il y a dix ou quinze ans et qui semble si daté et dépassé aujourd’hui. Chaque élément ainsi proposé est décliné dans plusieurs formats et modèles. Ainsi, on a sous la main de quoi créer rapidement et facilement un tableau très simple ou un calendrier, la simple page de garde de sa thèse de doctorat ou sa bibliographie. Choisi, l’objet créé peut être déplacé facilement dans le document.

Pour le reste, on retrouve dans Word 2008 les barres d’outils dont on a l’habitude. La boîte flottante, elle, a été revue plus en profondeur. Apparue avec la version 2004 de Word, elle est considérablement enrichie.



C’est décidément là, plutôt que dans des barres d’outils, que Microsoft a placé le tableau de commande de Word. Elle regroupe en fait la palette de mise en forme et les éléments de l’ancienne Boîte à outils (l’album, les outils de référence, le rapport de compatibilité, la palette de projet) auxquels s’ajoutent une palette dédiée entièrement aux objets (formes, cliparts revus heureusement, symboles divers et, bonne idée, photos, albums et événements gérés par iPhoto (dans la version 2004, ajouter des objets se faisait depuis un onglet de la palette de mise en forme).

On ne passera pas en revue chacune des palettes. Un coup d’œil suffit à comprendre la finalité de chacune.

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On se concentrera plutôt sur celle qu’on est amené à utiliser le plus fréquemment : la palette de mise en forme. On y retrouve les éléments attendus. C’est là qu’on gère le choix et le format des caractères (à noter que la liste des polices fournies avec Office 2008 s’est allongée), qu’on choisit tel ou tel style (de paragraphe ou de caractères), qu’on détermine l’alignement et l’espacement entre les paragraphes du document, etc. L’onglet Document de Word 2004 a intelligemment été rebaptisé « Marges de document », ce qui rend mieux compte de sa finalité. Un nouvel onglet est là : « Thème du document », emprunté à PowerPoint. Il permet d’appliquer un thème proposé ou créé par soi-même à l’ensemble d’un document, un thème comportant des informations sur les couleurs et les polices retenues, assurant ainsi une cohérence au document. Une vignette donne un aperçu toutefois très incomplet du thème. Un clic sur la vignette et ce sont les polices du texte et des titres, ceux des titres, les couleurs de ces derniers qui sont modifiés instantanément.

Deux petites choses sur la boîte flottante : on peut la retourner en cliquant sur la petite flèche en haut à droite. Comme on le fait avec un widget dans Dashboard, il est en effet possible de voir le verso de la palette et d’ainsi faire quelques réglages concernant son degré de transparence lorsqu’elle est inactive, faire le choix des palettes la constituant ou encore décider de l’effet de fermeture (à noter que l’effet génie a gagné en vitesse et agace moins que dans la version précédente du logiciel).



Deuxième petite chose : comme dans la version précédente, elle peut s’allonger, s’allonger, s’allonger encore jusqu’à déborder en hauteur l’écran d’un iMac 24 pouces (alors sur un écran 13 pouces !). La bonne idée, qu’on trouve exploitée par Mellel par exemple, aurait été que le fait d’ouvrir un onglet referme les autres ou, qu’en tout cas, la boîte sache faire un petit ménage d’elle-même en refermant certains onglets pour alléger le tout. Pages, avec son système de boutons, fait mieux sur ce plan-là.

Signalons encore une nouveauté intéressante (que les utilisateurs de Pages connaissent déjà) : la gestion des ligatures dans les polices. Ceux qui, par exemple, consultent les ouvrages de la Pléiade connaissent les ligatures. Le principe est d’assurer une meilleure lecture du texte en liant les caractères entre eux, comme on le fait d’ailleurs lors d’une rédaction manuscrite. Toutes les polices ne le permettent pas, toutes n’offrant pas les caractères nécessaires. Le livre des polices permet d’en savoir plus en observant justement les caractères composant telle ou telle police.

En tout cas, dans les deux images ci-dessous, dans les deux cas en police Apple Chancery, le texte n’apparaît pas de la même façon selon que les ligatures ont été ou non demandées dans la palette de mise en forme. Les lettres se lient souvent les unes aux autres et certaines d’entre elles, le « g » par exemple, prennent une tout autre apparence selon qu’on active ou pas les ligatures.

















La possibilité d’ainsi lier les caractères d’une police est offerte dans les deux modes. Pour le demander, il suffit de cliquer sur le bon bouton dans la palette de mise en forme dans le mode Publication, alors que si l’on est en mode Page (traitement de texte), il faut en passer par la boîte de dialogue Polices depuis le menu Format. Pas très cohérent.

Taillé pour la P.A.O.

Mais la vraie nouveauté de Word 2008 n’est toujours pas dans ce qu’on a évoqué plus haut. La vraie nouveauté réside dans un nouveau mode de travail, le mode Publication. Comme Apple l’a fait il y a quelques mois avec la nouvelle version de Pages, Microsoft a doté son Word d’un nouvel environnement de travail qui rappelle beaucoup ce qu’offre un logiciel de P.A.O. Certes, Word a toujours offert des outils dignes d’un petit logiciel de P.A.O., mais il semblerait que, prenant conscience de cela, les développeurs de la M.B.U. se soient décidés à donner de la cohérence à cet ensemble d’outils.

Pour accéder à ce nouveau mode de publication, il suffit d’un clic sur le bouton idoine en bas à gauche. On bascule alors dans un nouveau monde. L’opération est d’ailleurs très visible. Word change même de visage. L’arrière-plan de la fenêtre passe au bois et rappelle alors un plan de travail de maquettiste. Un message a l’obligeance d’en avertir l’utilisateur.



Cette fois, le principe est de travailler avec des blocs de texte, des formes, des lignes, de placer un élément sous un autre, d’en placer un troisième a premier plan. Bref, Word 2008 permet la P.A.O. légère et le nouveau mode de publication rend les choses plus simples. Ça va sans le dire, mais ça va mieux en le disant, c’est aussi et surtout le talent et le bon goût de l’utilisateur qui fera qu’une maquette sera réussie ou non.



La M.B.U. semble en tout cas décidée à mettre en avant les capacités de mise en page de son logiciel. Sur le site qu’elle lui dédie, elle propose aux utilisateurs de récupérer ou de déposer des gabarits, façon de les inciter à voir en Word 2008 un outil de publication assistée par ordinateur tout autant qu’un traitement de texte. Histoire aussi de leur donner des idées.

Et pour aider à faire de jolis travaux, Word propose toute une série de modèles prêts à l’emploi. En mode Publication, la bibliothèque qu’on évoquait plus haut s’adapte et les « Éléments de document » cèdent la place à des « Modèles de publication », des gabarits de documents tels qu’on en trouve dans à peu près tous les logiciels grand public, Pages notamment. Nombreux, lesdits modèles permettent de créer des brochures, des prospectus, des cartes postales, des invitations, des affiches, des menus, etc. Livrés clef en main, avec leur fameux texte latin, il suffit de les personnaliser comme on l’entend, de remplacer les images mises là par Microsoft par les siennes propres (on glisse, on dépose depuis, par exemple, la palette Object, onglet « photos » où l’on retrouve ses albums iPhoto). Quant à savoir s’ils sont réussis, c’est affaire de goût, mais on ne peut pas s’empêcher de voir en certains le résultat d’une influence de ce que propose Apple. Dans les deux cas, toutefois, ils sont très grand public, très « américains » également.

Quant aux objets (formes, images, graphiques…) qu’on va utiliser pour sa mise en page, on peut leur faire subir, en passant par la palette de mise en forme ou par des boîtes de dialogue contextuelles, l’essentiel des tortures habituelles : rotation, rognage, luminosité, contraste, transparence, reliefs, redimensionnement, effets 3D, distorsion, flous, etc. Ce qui permet souvent de passer l’étape du logiciel dédié au traitement de l’image.

On peut donc leur faire subir l’essentiel, et même ce qu’adore Apple en ce moment : le reflet inversé. Le problème est que le reflet concernera le cadre dans son ensemble, pas l’objet essentiel, puisque Word ne sait toujours pas jouer avec le canal alpha des images. La chose est pourtant importante puisqu’elle permet de définir qu’une couleur (un fond par exemple) de l’image sera dite transparente, éliminant automatiquement cette information superflue, autorisant alors, par exemple, le texte à se couler autour de l’objet essentiel de l’image sans difficulté. On peut pallier ce manque-là en définissant souris à la main les contours de l’objet pour l’isoler du reste de l’image…

Pour ce qui est des blocs de texte, rien de nouveau, Word permet toujours à du texte d’excéder la taille du bloc et de couler cet excédent dans un autre bloc, ailleurs, loin même, dans le document. C’est tout simple. On dessine son cadre, on coule le texte copié par ailleurs (ou on le saisit directement), un symbole apparaît alors qui dit que le cadre de texte ne suffit pas à accueillir tout le texte (« A… »). Plusieurs solutions : on agrandit le cadre de texte, mais on a toutes les chances de gâcher sa belle mise en page. Autre solution, la « professionnelle » : on coule le texte excédentaire dans un autre cadre déjà dessiné. Rien de plus simple. Dans le premier cadre, on clique droit et on choisit « Créer un lien entre les zones de texte » et on va couler le texte dans la zone en question. Autre possibilité : on clique sur la poignée de liaison qui a la bonne idée d’afficher un petit « + » à votre approche et on dessine un autre cadre de texte, où l’on veut, et où ira se couler immédiatement le texte. Toute modification dans l’un des cadres contenant l’article sera répercutera automatiquement. Rien de nouveau, Word le fait depuis bien longtemps, Pages aussi, mais depuis moins longtemps.

Joli détail bienvenu, Word colorie différemment les bordures des cadres liés de façon à distinguer entre eux les cadres composant un même article des autres.

Détail décevant, cette fois, la possibilité de demander à Word de créer des lettrines a disparu. Dommage.

Pour en terminer avec le mode de Publication, évidemment, Word, pas plus que Pages d’ailleurs, ne permet de faire des travaux de P.A.O. lourds, mais le logiciel de Microsoft satisfera assurément les besoins de la plupart des utilisateurs, les étudiants, les professeurs, les petites structures, les associations. D’autant que les modèles proposés sont très facilement personnalisables. On choisit le modèle de brochure qu’on veut utiliser pour le journal du lycée, on remplace le texte et les images et le tour est joué. Pas besoin d’un InDesign ou d’un XPress dans ces cas-là. Quant à savoir lequel des deux, de Word 2008 ou de Pages est le meilleur, il faut donner au moins ce bon point au second de savoir gérer le canal alpha des images. De son côté, Word 2008 permet d’en faire plus avec les images ou les objets constituant la composition. Difficile de trancher ce débat-là.

Quid des performances ?

Les chiffres peuvent surprendre. Nous nous sommes livrés à un petit test. Soit un document composé de texte et d'images de 184 pages. On l'ouvre, on fait jouer l'ascenseur, on remonte et on appuie de façon continue sur la flèche vers le bas. Il faut 16 secondes à Word 2008 pour faire défiler ce document au format .doc là où il faut plus de trois minutes (3 minutes et 18 secondes) à Pages pour faire la même opération sur un iMac Core 2 DUo 2,16 GHz ! Et le pire est que le document Word pèse 1 Mo alors que le document Pages ne pèse que 372 Ko. Nous avons fait le même test, cette fois avec Word 2004. Il a fallu un tout petit peu plus de trente secondes au traitement de texte pour parcourir tout le texte. Ce n'est qu'un petit test, qui n'a rien de scientifique, mais qui montre assez bien l'avancée du logiciel de Microsoft.

Disons toutefois que l’on retrouve parfois dans Word 2008 ces ralentissements qu’on éprouvait déjà dans les versions précédentes. Ces ralentissements sont moins fréquents, ils apparaissent notamment moins vite et sur des documents plus longs, mais l’impression que les doigts ont une petite longueur d’avance sur ce qui est affiché à l’écran est toujours là. Nettement moins sensible toutefois. En mode Publication, évidemment, ce sentiment-là est d’autant plus prégnant. Mais, il faut raison garder, Word fonctionne très bien sur un iMac 24 pouces cadencé à 2,16 GHz. Il fonctionne très bien aussi sur un MacBook Intel Core Duo. À notre avis, Apple a mieux su, avec Pages ’08, gérer ce problème.


Plus de VBA, plus de « .doc »

Notre tour d’horizon de Word 2008 ne serait toutefois pas complet si nous n’abordions pas un changement de taille, un changement de fond, pourtant invisible aux yeux de nombre d’utilisateurs pour qui Word est avant tout une machine à écrire. Pour la faire courte : le VBA a disparu. Rappel succinct : le VBA (pour Visual Basic pour Applications) est un langage de programmation qui permet de commander les comportements de Word, et d’autres applications de Microsoft. Combien de fois, les utilisateurs ouvrant un document Word sont-ils tombés nez à nez avec un message un rien angoissant leur demandant s’ils souhaitaient activer, à leurs risques et périls, les macros d’un document. Eh bien, de VBA il n’est plus question dans Word 2008.

Désormais, le logiciel de Microsoft fait appel à Automator, la technologie de Mac OS X, pour automatiser certaines tâches répétitives. Certains exemples sont d’ailleurs proposés, permettant d’automatiser l’ajout d’une protection par mot de passe, l’envoi d’une version HTML par Entourage, etc. Mais les possibilités sont à vrai dire assez limitées.

Autre changement de taille, l’extension par défaut des documents créés avec Word 2008 n’est plus la fameuse « .doc » mais la nouvelle « .docx ». Cela signifie que le format des documents est en fait très différent de ce que générer les précédentes versions de Word. Désormais, le traitement de texte adopte un format basé sur le langage XML ce qui a pour conséquence essentielle de rendre compatible cette version de Word avec la version 2007 du programme disponible sous Windows. En revanche, les documents créés avec Word 2008 ne peuvent pas être ouverts tel quel avec des versions antérieures du logiciel. Il faudra donc veiller à enregistrer une version du document qui soit compatible avec la version de Word qui devra le lire. D’ailleurs, à ce sujet, on n’a pas très bien compris à quoi pouvait servir le « Rapport de compatibilité » qu’on trouve dans la boîte flottante (ainsi que dans la boîte d’enregistrement du document). Quelle que soit la version de Word, pour Mac ou pour Windows, qu’on indique, il indique qu’il n’y a aucun problème de compatibilité, alors qu’il est tout simplement impossible d’ouvrir un document enregistré dans le format « .docx » avec des versions du logiciel plus anciennes, à moins qu’on n’utilise l’outil de conversion annoncé par Microsoft.

Quant à vouloir ouvrir un document créé sous Pages avec Word 2008, il ne sert à rien d'essayer, Word explique qu'il ne sait pas quoi en faire. Si le logiciel de bureautique d’Apple sait exporter au format .doc, l’inverse n’est pas vrai. C’est un peu la loi du plus fort et Word est toujours le plus fort.

Pour en finir avec les enregistrements, signalons qu’on est plus obligé d’en passer par la fenêtre d’impression de Word pour générer un fichier PDF. Il suffit de passer par la boîte de dialogue d’enregistrement qui permet de choisir ce format-là.

Le mot de la fin

Faut-il alors acheter Word 2008 (ou plutôt Office 2008, puisque le traitement de texte n’est pas disponible seul à la vente) ? À vrai dire, l’achat n’a rien d’indispensable pour qui se contente d'utiliser Word comme un traitement de texte et ne fait pas appel à ses fonctions plus évoluées. Si l'on possède la version 2004, et même si on fonctionne sous Leopard, on peut très bien continuer à utiliser ce millésime. Ce dernier fonctionne très bien sur les Mac Intel et les quelques nouveautés qu’apporte la nouvelle version ne justifient pas la dépense pour tout le monde. Si l’on travaille avec Pages ’08, l’achat n’est peut-être pas non plus indispensable. Certes, Word a quelques avantages sur le logiciel d’Apple, ne serait-ce que parce qu’il offre, lui, les guillemets français, qu’il gère automatiquement les espaces insécables, etc., mais Pages offre désormais l’essentiel tout autant pour le traitement de texte que pour la petite P.A.O. (il fait même mieux dans certains cas). La vérification grammaticale que Word a longtemps été le seul traitement de texte à intégrer est désormais proposée avec Pages (mais de façon nettement moins complète, il est vrai) et l’on sait, de toute façon, que dans ce domaine-là, mieux vaut ne pas trop faire confiance à ce module et en appeler plutôt à un logiciel dédié. Qu’on ne s’y trompe pourtant pas, Word 2008 est un très bon traitement de texte. Et il a un nouvel argument de poids à faire valoir : son prix a bien baissé. En effet, désormais, la suite Office standard (édition familiale et étudiante) est vendue au prix de 139 €. Certains voudront y voir un signe que Microsoft observe ce que fait la concurrence.


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