La gamme Racer de Covertec était présentée sur un stand de l’Apple Expo 2006. Nous avons pu en réaliser un test en situation. L’impression du produit sur le stand était bonne, mais rien ne vaut un test sur quelques semaines. Depuis septembre, il faut souligner que Covertec a changé la tarification du sac qui est maintenant vendu 140 € (face à un exorbitant et rédhibitoire de 179 € auparavant).
Le sac testé est le modèle Racer M et convient pour des portables jusqu’à 15,4 pouces en diagonale-écran. Pour la gamme Apple, on est donc tranquille pour tous les MacBook et MacBook Pro, à l’exception unique du MacBook Pro 17 pouces. Les anciens iBook et Powerbook rentreront eux aussi sans difficulté dans la housse. Covertec p20 pose pour 20€ un modèle Racer L qui comporte plus de rangements au détriment d’un certain embonpoint (25cm d’épaisseur, 1,4kg contre 21cm et 1,2kg). Il faut souligner que le modèle L n’est pas pour autant destiné à des portables plus gros. D’un point de vue esthétique, le sac est disponible uniquement en noir, un noir il est vrai dynamisé par un joli orange (non, pas le même que MacGeneration...) pour les parties internes et l’intérieur des sangles.
Le premier contact est plus qu'agréable, le sac donnant presque une impression de luxe. Au minimum surprenant pour un « simple » sac à dos d’ordinateur. L’emballage rappelle le soin qu’Apple a longtemps pratiqué pour ses packagings avant de céder à des considérations plus raisonnables. Sur ce point rien à redire, la barre est tout de suite fixée haut (même si le prix laisse envisager une prestation soignée) : carton luxueux, packaging flatteur, sac mis en valeur comme dans une vitrine...
Une fois déballé, le sac continue sur la première bonne impression. Le nylon utilisé est très résistant (1680 deniers) et ne se raye pas facilement. Seule la coquille semi-rigide de la poche s’est révélée plus sensible aux frottements et a pris quelques petites traces pendant le test. Par contre, la coquille semi-rigide a le gros avantage de proposer une bonne protection sans tomber dans l’excès de poids constaté chez certains concurrents. Pour avoir eu auparavant un sac plus classique et moins cher, mais ne disposant pas de coque, les accessoires rangés dans la poche en façade sont bien mieux logés. On peut raisonnablement envisager d’y mettre iPod et autres objets délicats, ce qui n’est pas le cas de tous les sacs.
Les principaux rangements se regroupent en trois parties : sous la coque semi-rigide, ouïe centrale pour les documents, ouïe juste derrière le dos pour le portable. Une sangle élastique associée à un velcro maintient l’ordinateur bien au fond du sac. Un petit plus du Racer face à d’autres modèles qui n’ont qu’une simple sangle, l’élastique calle mieux le portable et évite tout frottement parasite entre la sangle l’ordinateur. Chacun de ces trois compartiments dispose de soufflets qui protègent d’une ouverture totale du sac. Bien pratique pour éviter une ouverture totale et un déballage involontaire de tout le contenu du sac quand on fouille dedans.
Une autre originalité du Racer est de proposer deux poches discrètes et destinées à recevoir portefeuille et autres biens à protéger des pickpockets. Accessibles par le côté et logées directement le dos, elles sont suffisamment grandes pour accueillir des portefeuilles bien remplis. Sans être une assurance à 100 %, elles permettent d'avoir un peu plus confiance que dans une poche quelconque. En plus de ces deux poches "secrètes", le sac dispose sur son sommet d'une poche probablement conçue pour contenir des clefs. Cette poche est doublée pour éviter d'endommager le contenu par frottement.
Une autre poche, sous le dessous cette fois, renferme une bâche imperméable. Même si l'ensemble du sac et ses fermetures protégées contre la pluie suffisent le plus souvent, les motards et cyclistes apprécieront les retours de fin de journée diluvienne.
Au final, Covertec propose une housse efficace, complète, avec quelques originalités (sur protection pluie, poche portefeuille cachée) et une finition exemplaire comme en témoigne les nombreux points suivants : qualité des matières, antidérapant sur les sangles et poignées, soufflets anti-ouverture, poche clef doublée, matière renforcée pour le dessous du sac, protection pour la pluie autour des fermetures, sangle de maintien ventrale, mousse pour protéger le dos... Maintenant, quelles que soient les réelles qualités du produit, la vraie question est de savoir s’il est nécessaire d’acheter un sac dont le prix est plus proche de celui d’un disque dur que d’une souris. La réponse se joue probablement dans le rapport entre le niveau de vos finances et votre niveau de nomadisme. Comme le suggère la photo sur le packaging, nous avons tendance à penser que ce type de sac est avant tout destiné à une utilisation citadine avec des déplacements fréquents (transport public ou scooter), une vie citadine qui justifie une protection accrue de votre outil de travail. Les petits déplacements ne justifieront peut-être pas totalement cet investissement. La note finale aurait même pu être meilleure sans le prix plutôt sélectif.
Le sac testé est le modèle Racer M et convient pour des portables jusqu’à 15,4 pouces en diagonale-écran. Pour la gamme Apple, on est donc tranquille pour tous les MacBook et MacBook Pro, à l’exception unique du MacBook Pro 17 pouces. Les anciens iBook et Powerbook rentreront eux aussi sans difficulté dans la housse. Covertec p20 pose pour 20€ un modèle Racer L qui comporte plus de rangements au détriment d’un certain embonpoint (25cm d’épaisseur, 1,4kg contre 21cm et 1,2kg). Il faut souligner que le modèle L n’est pas pour autant destiné à des portables plus gros. D’un point de vue esthétique, le sac est disponible uniquement en noir, un noir il est vrai dynamisé par un joli orange (non, pas le même que MacGeneration...) pour les parties internes et l’intérieur des sangles.
Le premier contact est plus qu'agréable, le sac donnant presque une impression de luxe. Au minimum surprenant pour un « simple » sac à dos d’ordinateur. L’emballage rappelle le soin qu’Apple a longtemps pratiqué pour ses packagings avant de céder à des considérations plus raisonnables. Sur ce point rien à redire, la barre est tout de suite fixée haut (même si le prix laisse envisager une prestation soignée) : carton luxueux, packaging flatteur, sac mis en valeur comme dans une vitrine...
Une fois déballé, le sac continue sur la première bonne impression. Le nylon utilisé est très résistant (1680 deniers) et ne se raye pas facilement. Seule la coquille semi-rigide de la poche s’est révélée plus sensible aux frottements et a pris quelques petites traces pendant le test. Par contre, la coquille semi-rigide a le gros avantage de proposer une bonne protection sans tomber dans l’excès de poids constaté chez certains concurrents. Pour avoir eu auparavant un sac plus classique et moins cher, mais ne disposant pas de coque, les accessoires rangés dans la poche en façade sont bien mieux logés. On peut raisonnablement envisager d’y mettre iPod et autres objets délicats, ce qui n’est pas le cas de tous les sacs.
Les principaux rangements se regroupent en trois parties : sous la coque semi-rigide, ouïe centrale pour les documents, ouïe juste derrière le dos pour le portable. Une sangle élastique associée à un velcro maintient l’ordinateur bien au fond du sac. Un petit plus du Racer face à d’autres modèles qui n’ont qu’une simple sangle, l’élastique calle mieux le portable et évite tout frottement parasite entre la sangle l’ordinateur. Chacun de ces trois compartiments dispose de soufflets qui protègent d’une ouverture totale du sac. Bien pratique pour éviter une ouverture totale et un déballage involontaire de tout le contenu du sac quand on fouille dedans.
Une autre originalité du Racer est de proposer deux poches discrètes et destinées à recevoir portefeuille et autres biens à protéger des pickpockets. Accessibles par le côté et logées directement le dos, elles sont suffisamment grandes pour accueillir des portefeuilles bien remplis. Sans être une assurance à 100 %, elles permettent d'avoir un peu plus confiance que dans une poche quelconque. En plus de ces deux poches "secrètes", le sac dispose sur son sommet d'une poche probablement conçue pour contenir des clefs. Cette poche est doublée pour éviter d'endommager le contenu par frottement.
Une autre poche, sous le dessous cette fois, renferme une bâche imperméable. Même si l'ensemble du sac et ses fermetures protégées contre la pluie suffisent le plus souvent, les motards et cyclistes apprécieront les retours de fin de journée diluvienne.
Au final, Covertec propose une housse efficace, complète, avec quelques originalités (sur protection pluie, poche portefeuille cachée) et une finition exemplaire comme en témoigne les nombreux points suivants : qualité des matières, antidérapant sur les sangles et poignées, soufflets anti-ouverture, poche clef doublée, matière renforcée pour le dessous du sac, protection pour la pluie autour des fermetures, sangle de maintien ventrale, mousse pour protéger le dos... Maintenant, quelles que soient les réelles qualités du produit, la vraie question est de savoir s’il est nécessaire d’acheter un sac dont le prix est plus proche de celui d’un disque dur que d’une souris. La réponse se joue probablement dans le rapport entre le niveau de vos finances et votre niveau de nomadisme. Comme le suggère la photo sur le packaging, nous avons tendance à penser que ce type de sac est avant tout destiné à une utilisation citadine avec des déplacements fréquents (transport public ou scooter), une vie citadine qui justifie une protection accrue de votre outil de travail. Les petits déplacements ne justifieront peut-être pas totalement cet investissement. La note finale aurait même pu être meilleure sans le prix plutôt sélectif.
