Après un développement de plusieurs années, Apps : The Human Story est disponible et vous pouvez le regarder sur Vimeo. Ce documentaire s’intéresse au phénomène de l’App Store, aux apps et surtout à leurs créateurs. Son objectif n’est pas d’évoquer la partie technique, les lignes de code, les langages de développement. Comme son titre l’indique, il se penche surtout sur tous ceux qui se cachent derrière cette révolution qui fêtera ses dix ans l’année prochaine.
Les créateurs du documentaire ont interrogé plusieurs créateurs d’apps iOS, développeurs, designers, pour découvrir leur parcours et leurs motivations. Le film d’une heure dix revient sur la sortie de l’iPhone, les débuts de l’App Store, les succès incroyables des premières années, mais il évoque aussi ses défauts, la domination du freemium et des achats in-app et la difficulté croissante de vivre de ses apps.
On en saura également plus sur l’arrière du décor, comme ces deux extraits le montrent. Le premier compare l’esthétique du skeuomorphisme à une voiture ancienne. Le deuxième évoque l’initiative App Camp for Girl, une association américaine qui organise des camps d’initiation au développement pour les filles. La version complète s’intéresse plus longuement à Panic, éditeur historique sur le Mac qui a aussi travaillé sur iOS, mais aussi à l’un des artistes qui a créé Monument Valley et plusieurs développeurs indépendants.
Apps : The Human Story aborde ainsi des sujets variés, mais toujours autour des apps et de la place qu’elles occupent désormais dans notre quotidien. Si le sujet vous intéresse, le documentaire semble très soigné et complet. Ses créateurs travaillent sur ce sujet depuis plusieurs années (lire : Un Kickstarter pour un documentaire sur la révolution des apps) et ils ont retardé la sortie à plusieurs reprises, mais le résultat semble en valoir la peine.
Vous pouvez regarder le film en streaming et le télécharger sur votre ordinateur sur Vimeo pour environ 12,6 €. Des versions en DVD et Blu-ray sont aussi disponibles en précommande sur le site du projet. Une bonne compréhension de l’anglais est indispensable, puisque le documentaire n’a pas été doublé dans une autre langue. Des sous-titres sont proposés, mais aussi en anglais, pour les malentendants. Des sous-titres en français seront proposés au début de l'année prochaine.