Le FBI a accepté de porter assistance à un procureur de l’Arkansas confronté à un iPhone 6 et un iPod utilisés dans une affaire criminelle. Quatre personnes âgées de 14 à 18 ans sont accusées du meurtre d’un couple, perpétré en juillet dernier.
Le début du procès avait été repoussé, explique le Los Angeles Times lorsque le FBI avait annoncé avoir réussi à accéder au contenu de l’iPhone 5c de San Bernardino.
Cependant, un responsable du FBI a déclaré mardi, sous couvert d’anonymat, qu’il était peu probable que la méthode utilisée fonctionne à tous les coups dans quelque affaire que ce soit impliquant un appareil chiffré. Rien d’ailleurs ne permet à ce stade de penser que les deux terminaux pourront être traités de la même manière. Il n’y a pas encore de détails sur les versions système utilisées, si ce n’est qu’au vu de la chronologie l’iPhone était probablement sur iOS 8.
Surtout, ajoutait ce fonctionnaire, employer la même technique dans une affaire criminelle obligerait à en détailler la nature et le fonctionnement lors du procès. Mardi dernier, l’agence fédérale se refusait à dire si elle rendrait publique l’astuce mise à profit pour son iPhone 5c, une position réitérée par un porte-parole du Département de la justice.
D’après des observateurs, le FBI peut tenter de différentes manières de se soustraire à un contrôle sur sa méthode. En arguant par exemple qu’elle utilise une technologie propriétaire appartenant à un tiers ou que cette technique impose un accès physique à l’appareil ce qui en limiterait les risques d’usages à outrance.
La technique du FBI pour accéder aux données de l’iPhone pourrait rester secrète