Alors que de nombreux pays ont déjà mis le réseau d’Elon Musk sous une certaine surveillance, voire même l’ont interdit temporairement avant de rouvrir les vannes comme au Brésil, la France par l’intermédiaire d’une plainte du député Eric Bothorel a ouvert une enquête sur le réseau X, comme le rapporte Numérama.
Je vois passer plusieurs publications qui évoquent « les auteurs du fonctionnement faussé de l’algorithme de recommandation du STAD du réseau X » .
— Éric Bothorel (@ebothorel) February 6, 2025
J’ai saisi par courrier simple le parquet cyber J3 à ce sujet le 12 Janvier dernier. 😉 pic.twitter.com/Qgh3yMIEGD
Selon le député, de nombreuses voix s’élèvent pour signaler une manipulation de l’algorithme du réseau social, qui permettrai de mettre en avant certains contenus plutôt que d’autres, sans préciser plus avant le type de contenu en question.
Reste que les accusations paraissent sérieuses, étant donné que le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête contre le réseau social, mettant sa section J3 spécialisée dans la cybercriminalité sur le sujet. Si le délit s’avère confirmé, les contrevenants pourraient encourir une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende.
Mais au-delà des risques pour les personnes physiques s’adonnant à ce petit jeu, le réseau social lui-même en tant que personne morale pourrait encourir une peine allant jusqu’à 6 % de son chiffre d’affaires mondial voire, s’il multipliait les infractions au DSA, se retrouver interdit en France et dans l’Union européenne.
Il est à noter que ce n’est pas la seule actions en cours dans l’UE, la commission européenne elle-même ayant lancé une enquête sur X, notamment sur les comptes certifiés qui n’en ont que le nom.