Ça chauffe pour Google : le gouvernement italien aurait demandé au géant américain de lui payer 1 milliard d’euros d’impôts impayés. Selon les sources de Reuters, le régulateur italien aurait entamé une procédure qui pourrait se terminer par un règlement ou par un contentieux judiciaire. La somme inclurait également des sanctions impayées.
Une enquête aurait été ouverte en décembre 2022, avec des demandes d'indemnisation couvrant les années 2018 à 2022. En 2017, Google avait déjà payé 306 millions d’euros au fisc italien, qui l’accusait alors de pratiquer l’évasion fiscale via sa filiale en Irlande, où est situé son siège social et où le taux d’imposition est plus bas. Selon les sources de l’agence de presse, la base de l'accusation serait différente cette fois-ci et porterait sur l'infrastructure numérique qu'elle possède dans le pays (lui permettant de générer des revenus).
« Nous respectons les réglementations fiscales dans tous les pays où nous opérons, y compris l'Italie », a déclaré un porte-parole de Google à Reuters avant d’ajouter « coopérer avec les autorités ». L’issue de l’affaire pourrait impacter d’autres acteurs : les sources estiment qu’en cas d’accord, la ligne d'enquête sera appliquée à toutes les multinationales du web surveillées par les procureurs de Milan. L’Italie est connue pour être assez rigoureuse avec les géants de la tech, ayant par exemple infligé une amende d’1 milliard d’euros à Amazon en 2021.