Une deuxième vague de licenciements a été annoncée par Amazon. Aux 18 000 personnes qui ont perdu leur emploi ces tout derniers mois vont s'en ajouter encore 9 000.
La première tranche des départs chez Amazon, détaillée en janvier, touchait en priorité les ressources humaines et les magasins physiques de l'enseigne. Dans le mémo publié par Andy Jassy, le patron du groupe, les ressources humaines vont être à nouveau mises à contribution en plus des divisions Amazon Web Services (l'hébergement en ligne), la publicité et le service de vidéo Twitch.
Amazon va se séparer de plus de 18 000 employés
Les audits au sein des équipes n'étaient pas achevés lors de l'annonce du premier plan, d'où le décalage pour celle du second, explique Jassy. Ce dernier pointe une situation « économique incertaine » et la nécessité, après de fortes embauches, de réduire la taille du groupe et d'investir sur le long terme en direction de l'expérience des clients.
Depuis la fin de l'année dernière, des entreprises, petites ou grosses, de la high-tech, suppriment des milliers d'emplois après avoir recruté en masse lors de la crise sanitaire. Meta a licencié 21 000 personnes en deux vagues (24 % environ du total), Microsoft en est à 10 000 (5 %), Google à 12 000 (6 %) ou encore Spotify à 600 (6 %).
Apple se garde pour le moment de tout plan social d'ampleur, les ajustements se font par plus petites touches et en tâchant de limiter les suppressions de postes d'employés à plein temps au sein de l'entreprise.
Licenciements : Apple préfère les diluer ou les sous-traiter