La pression monte sur Apple et sur les grandes entreprises du secteur des technologies aux États-Unis. Le comité judiciaire de la Chambre des représentants a envoyé des citations à comparaître à Tim Cook, Mark Zuckerberg (Meta), Sundar Pichai (Alphabet), Satya Nadella (Microsoft) et Andy Jassy (Amazon).
Le comité, désormais à majorité républicaine, a lancé une enquête pour savoir si ces entreprises s'étaient entendues avec l'administration Biden (démocrate) pour « supprimer la liberté d'expression ». Le parti républicain se plaint depuis des années d'une supposée collusion entre ces grands groupes visant à « bâillonner » les « voix conservatrices » sur un grand nombre de sujet polémiques comme le Covid par exemple. Bizarrement, ou peut-être pas, Elon Musk n'a pas été appelé à comparaitre.
Autre dossier chaud pour Apple : le ministère américain de la Justice (DoJ), qui enquête sur les pratiques monopolistiques de l'App Store depuis 2019, aurait accéléré la constitution d'un acte d'accusation formel, d'après le Wall Street Journal. Le DoJ cherche aussi à savoir si Apple favorise ses propres services et produits dans iOS, au détriment de ceux des développeurs tiers.
Vaste enquête du ministère américain de la Justice sur les pratiques des géants du numérique, dont Apple
À l'heure actuelle, les enquêteurs demanderaient toujours des informations complémentaires pour nourrir leur dossier d'accusation. Une plainte pourrait être déposée contre Apple dans le courant du printemps, mais ce processus pourrait être repoussé en fonction de l'appétit du gouvernement pour aller se frotter au constructeur. Dans l'Union européenne, les règles du Digital Markets Act (DMA) forceront Apple à ouvrir sa plateforme.
Ce que le DMA va changer pour l'App Store, l'iPhone et Apple