Un mois après leur mise en demeure par la CNIL, une vingtaine d'organisations se sont finalement mis en conformité sur la gestion des cookies. L'autorité de protection des données leur reprochait de ne pas permettre de refuser les cookies aussi facilement que de les accepter, une obligation claire depuis le 1er avril.
La CNIL n'a pas révélé les noms de la vingtaine d'organisations qui avaient été épinglées, on sait juste que dans le lot se trouvaient des sites à forte fréquentation édités par d'« importantes sociétés de l’économie numérique » ainsi que plusieurs organismes publics.
Si ces vingt et quelques organisations suivent enfin la bonne recette des cookies, c'est loin d'être le cas d'autres acteurs de premier plan qui continuent de faire leur tambouille. La CNIL note que « d’autres acteurs éditant des sites web à forte fréquentation ne sont pas encore en conformité » et que des mises en demeure supplémentaires pourraient être prononcées tandis que des procédures de sanction ont déjà démarré. Google, Facebook ou encore Amazon pourraient être concernés, il suffit de se rendre sur leur site pour constater qu'il n'est pas aussi facile de refuser les cookies que de les accepter. En cas de manquement, les organisations encourent une sanction pouvant aller jusqu'à 2 % de leur chiffre d'affaires.