Windows 10X devait ouvrir une nouvelle ère de l’informatique personnelle, celle des appareils à mi-chemin entre les smartphones et les PC, plus puissants que les uns et plus flexibles que les autres. Et puis patatras ! La pandémie et les confinements à répétition ont douché les espoirs de Microsoft. Après quelques mois de rumeurs, la firme de Redmond confirme l’abandon de Windows 10X.
Microsoft rêve d’une tablette pliable débarrassée du passif de Windows depuis plus de dix ans. Ni tout à fait tablette ni tout à fait ordinateur portable, mais un peu des deux à la fois, la Surface Neo aurait dû reprendre le flambeau du projet Courier. Un grand écran, deux petits écrans, des doigts, un clavier, un stylet… Windows 10X, une version dérivée de Windows 10, devait être aussi flexible que la tablette pliable.
La firme de Redmond voulait réimaginer le PC à l’heure du smartphone et du cloud, avec des appareils à la fois plus transportables et plus flexibles. Las, la pandémie et les confinements ont remis tout le monde devant les bonnes vieilles stations de travail. Panos Panay, chief product officer de Microsoft, avait immédiatement repoussé la Surface Neo.
« Le monde est très différent de celui qu’il était en octobre dernier quand nous avions partagé notre vision d’une nouvelle catégorie d’appareils Windows à deux écrans », disait-il, en réaffectant des ingénieurs au développement de Windows 10. Un an plus tard, la messe est dite, et Windows 10X est purement et simplement abandonné.
Ses principales innovations, comme la conteneurisation des applications et son clavier virtuel, seront reversées dans Windows 10. Le sort de la Surface Neo est encore en suspens, mais il est difficile d’imaginer qu’elle sera commercialisée telle quelle, plus de deux ans après sa présentation.