Premier coup de semonce de la CNIL depuis la fin du sursis accordé aux éditeurs pour se mettre en conformité avec les dernières règles en matière de gestion des cookies. L'autorité a mis en demeure une vingtaine d'organismes ne permettant pas de refuser les cookies aussi facilement que de les accepter.
Les noms de ces organismes ne sont pas précisés, mais il est question d'« acteurs internationaux de l’économie numérique » principalement ainsi que de plusieurs acteurs publics. Ils ont un mois pour rentrer dans le rang, sans quoi ils s'exposent à des sanctions pouvant aller jusqu'à 2 % de leur chiffre d'affaires. Il s'agit de la première campagne de vérifications de la CNIL depuis le 1er avril, date à partir de laquelle les bandeaux de consentement doivent avoir un bouton « Tout refuser » aussi facile d'accès que le bouton « Tout accepter ».
En décembre dernier, la CNIL avait infligé une amende de 100 millions d'euros à Google et 35 millions d'euros à Amazon pour avoir enfreint la législation sur les cookies. Ces sanctions n'étaient pas liées à cette nouvelle obligation autour du bouton « Tout refuser », mais Google et Amazon pourraient bien faire partie de la vingtaine d'organismes incriminés aujourd'hui, puisque ni l'un ni l'autre ne permettent de refuser d'un coup tous les cookies…