Pour les géants de la tech, le retour au bureau n'est pas encore pour demain. Le télétravail serait favorisé pour le restant de l'année 2020.
Bien que la réouverture des bureaux de Facebook soit prévue pour le 6 juillet prochain, Mark Zuckerberg entend bien maintenir le télétravail pour ses salariés qui le souhaitent. « Tous ceux qui peuvent faire leur travail à distance peuvent choisir de le faire jusqu'à la fin de l'année », a déclaré un porte-parole.
Le réseau social a été l'une des premières entreprises à mettre en place du télétravail pour répondre aux besoins de distanciation sociale. Facebook a également offert à ses employés en télétravail des primes de 1 000 dollars, indique la BBC, pour couvrir les frais de ce mode de travail et la garde des enfants.
Cette décision fait écho à celle de Google. Sundar Pichai, le PDG a également indiqué à ses 100 000 salariés qu'ils travailleraient depuis chez eux pour le restant de l'année. La société tablait initialement sur un retour au bureau pour le 1er juin. Toutefois, seuls ceux dont la présence est nécessaire pourront regagner les différents sièges de la société à partir de juillet « grâce aux mesures de sécurité renforcées mises en place », précise Pichai.
Du côté d'Amazon, la société a déclaré que ses employés pouvant travailler « efficacement » depuis leur domicile peuvent continuer de le faire jusqu'au 2 octobre. « Nous travaillons d'arrache-pied et investissons des fonds importants pour assurer la sécurité de ceux qui choisissent de venir au bureau, grâce à l'éloignement physique, au nettoyage en profondeur, au contrôle de la température, et à la disponibilité de masques et de désinfectants pour les mains », a indiqué un porte-parole d'Amazon à CNN Business. Microsoft permettra également à ses salariés de travailler à distance jusqu'en octobre prochain.
À plus petite échelle, cette solution semble difficilement permise pour tous. L'impact économique du coronavirus se fait d'ores et déjà sentir. Airbnb par exemple a récemment annoncé le licenciement d'un quart (1 900 personnes) de ses effectifs. Son modèle économique dépendant des déplacements, voyages et hébergements de personnes à travers le monde, il est directement mis à mal par cette crise.