À quoi Linus Torvalds, créateur du noyau Linux et du logiciel de gestion de versions Git, occupe-t-il ses journées ? À « lire des e-mails ». À l’occasion de l’Open Source Summit Europe, le « dictateur bienveillant à vie » du projet Linux explique qu’il « ne code plus ». « Je ne suis plus un programmeur » : alors qu’il maintient le gouvernail d’un projet de plus en plus complexe, et dirige les efforts d’une communauté de développeurs de plus en plus grande, Torvalds joue le rôle « pas glorieux mais très intéressant » d’un manager.
« Mon travail, c’est de dire non », plaisante Torvalds. Une blague qui peine à masquer les récents débats sur les « dictateurs bienveillants à vie », ces développeurs-stars qui contrôlent la direction de leurs projets pourtant open source, avec l'assentiment de la communauté des développeurs. Dries Buytaert avait dû affronter un fork de son système de gestion de contenus Drupal. Larry Wall a subi les débats sur Perl 6, si différent de Perl 5 qu'il mérite un nouveau nom, Raku.
Surtout, Guido van Rossum, le créateur de Python et premier « dictateur bienveillant à vie », a rendu …