Après Intel qui a dévoilé son cahier des charges pour de bons portables, c’est à Microsoft de profiter du Computex pour partager ses pistes d’évolutions pour Windows.
L’une des plus significatives, c’est la prise en charge de mises à jour transparentes. Windows a beau être resté au numéro 10 depuis 2015, le système a droit chaque semestre à une grosse mise à jour dont l’installation prend un certain temps — quand elle ne casse pas des choses au passage.
Microsoft a amélioré cet aspect avec du machine learning qui détermine le moment opportun pour effectuer l’installation, mais le processus n’est pas encore transparent. L’éditeur aspire à des mises à jour système réalisées « de manière invisible à l’arrière-plan ».
C’est ce que Google fait déjà avec Chrome OS et tente de reproduire avec Android. Introduit avec la bêta 3 d’Android Q, Project Mainline vise à mettre à jour des composants internes du système sans nécessiter une mise à jour complète de la part des fabricants. Le téléchargement s’effectuera en tâche de fond et l’installation sera réalisée automatiquement après un redémarrage du téléphone.
« Un OS moderne, c’est un OS sécurisé par défaut », poursuit Microsoft, qui explique brièvement que cela passe par une séparation des différents processus. Un « OS moderne », c’est aussi un OS toujours connecté, qui fournit des performances stables, qui soit connecté au cloud, qui tire parti de l’intelligence artificielle, qui soit multi-sensoriel et qui s’adapte à différents form factors.
Cette note d’intention vague et remplie de buzzwords (vous aimez les « expériences centrées sur l’humain » ?) oublie toute avancée dans l’open source, alors que c’est un domaine qui est en train de bouleverser Windows et Microsoft.
En tout cas, cet « OS moderne » que Microsoft ne veut pas nommer, c’est peut-être Windows 10 dans quelques années, ou bien le Windows Lite (ou Lite OS, son nom n’est pas clair) aujourd’hui en préparation à Redmond et qui accompagnerait les tout nouveaux appareils de la firme.