La saga des puces espionnes installées subrepticement dans les serveurs de Supermicro par des sous-traitants chinois est loin d’être terminée. Apple a déjà eu l’occasion de protester de manière assez véhémente auprès de Bloomberg, la publication à l’origine de cette révélation qui concerne également, entre autres, Amazon.
En plus du démenti fourni directement au journal, Apple publie un communiqué de presse dans lequel le constructeur reprend le précédent démenti de la journée, et y ajoute quelques informations supplémentaires qui contredisent clairement les allégations de la publication.
Apple assure que personne n’a jamais approché le FBI dans cette affaire — ce que Bloomberg écrit pourtant. L’entreprise n’a jamais rien entendu sur le sujet de la part du FBI non plus, et par conséquent n’a pas pu avoir d’influence sur une enquête dont elle ignorait tout.
Dans ce communiqué, Apple réfute également la déclaration d’un journaliste de Bloomberg, Jordan Robertson, qui a affirmé à la télévision que le constructeur avait détecté la puce chinoise durant une vérification au hasard. « C’est complètement faux », s’insurge la Pomme, « Apple n’a jamais trouvé de puces malveillantes dans ses serveurs ». Enfin, le groupe explique qu’il n’est tenu par aucune obligation de confidentialité, ce qui serait le cas s’il était sous le coup d’une enquête des autorités.