Intel serait intervenu dans le développement de la Surface Go pour que celle-ci soit équipée d'un de ses processeurs. Selon le journaliste Paul Thurrott, Microsoft avait envisagé au départ d'intégrer à sa tablette d'entrée de gamme un processeur Arm. Mais Intel aurait mis la pression sur Microsoft pour que sa tablette adopte plutôt une de ses puces x86, en l'occurrence un Pentium Gold 4415Y.
L'intervention du fondeur n'est peut-être pas le seul élément qui a fait pencher la balance en sa faveur. Si Windows 10 peut maintenant tourner sur des processeurs Arm, c'est au prix de performances diminuées et d'une compatibilité un peu limitée. Microsoft, bien encouragé par Intel, a peut-être préféré la solution de sécurité.
La problématique des performances des puces Arm pour Windows va néanmoins évoluer dans les mois et les années à venir. Qualcomm a de nouveaux processeurs plus puissants en préparation pour les PC, les Snapdragon 850 et 1000.
Arm s'attelle d'ailleurs à faire son trou dans les ordinateurs portables. L'entreprise qui conçoit les designs de référence exploités ensuite par Qualcomm, Apple et beaucoup d'autres ne cache plus son ambition de détrôner Intel de ce marché dans les prochaines années.