Free est au centre de l’actualité des télécoms en ce moment. Peu après la présentation de résultats trimestriels décevants et le lancement de nouvelles offres fixes, l’opérateur s’est exprimé sur de nombreux sujets lors de la convention annuelle de sa communauté qui s’est tenue le 9 juin.
Outre l’annonce du lancement de deux nouvelles Freebox, dont la v7, en septembre, ainsi que l’arrivée d’un nouveau forfait mobile dans les prochains jours, Free s’est expliqué sur sa relation houleuse avec Netflix, synonyme de mauvaise connexion au service pour ses abonnés.
« On a des discussions viriles, les relations s’arrangent et donc la qualité s’améliore », a déclaré Thomas Reynaud, le nouveau directeur général d’Iliad. Alexis Bidinot, directeur général délégué du groupe, a quant à lui reconnu que « Free était en retard sur le sujet » mais que l’opérateur travaillait « d’arrache-pied pour se mettre à niveau ».
Si Free n’a pas confirmé la signature d’un accord d’interconnexion avec Netflix, la situation s’améliore effectivement comme le montrent les dernières statistiques mesurées par le service américain. Le débit moyen du trublion est toujours inférieur à ceux des autres opérateurs français, mais il remonte depuis février après une chute spectaculaire.
En parlant de Netflix, Free ambitionne de devenir le « Netflix de la Ligue 1 », selon les mots de Xavier Niel. L’opérateur s’est en effet emparé d’un lot des droits de la Ligue 1 pour les saisons 2020 à 2024, qui comprend la diffusion d’extraits en « quasi direct » sur tous les matchs et les droits magazines en vidéo à la demande.
« [Free] pourra intégrer une variété de choses dans les forfaits, cela nous permettra de faire des applications et de proposer un service supplémentaire aux abonnés fixe et mobile », a indiqué le fondateur.
Enfin, il s’est justifié sur les nouvelles offres fixes, qui sont plus attractives la première année que les offres historiques, mais deviennent plus chères ensuite :
On avait les offres les moins chères du marché sauf qu’on ne faisait pas de promos comme nos concurrents, à la place on faisait des ventes privées sur le fixe en fin de trimestre pour rattraper. On a perdu des abonnés sur le fixe qui tournaient de promotion en promotion. Aujourd’hui, on est à armes égales avec nos rivaux avec ces offres sans ne plus faire de braderie.
Et de préciser que les offres historiques, qui sont toujours proposées et moins chères sur le long terme, ont vocation à rester. « On a juste mis en place une nouvelle offre marketing afin de recruter différemment. […] On voulait deux portes d’entrée », a déclaré Xavier Niel. Avec l’arrivée prochaine d’un nouveau forfait mobile et de nouvelles Freebox à la rentrée, on n’a pas fini d’entendre parler de Free.