Dashlane a établi un classement des villes américaines les moins sécurisées en fonction de la force des mots de passe des utilisateurs de ce gestionnaire bien connu. Le service a pris les vingt métropoles les plus peuplées des États-Unis, ainsi que vingt villes qui hébergent les QG de grosses entreprises et d'importantes agences du gouvernement US.
Les villes américaines les plus peuplées où les mots de passe sont les mieux sécurisés sont Minneapolis, Seattle et San Francisco. Phoenix, Houston et Atlanta ferment le ban. Pour les villes qui hébergent des institutions et des grandes entreprises, le podium est occupé par Fort Meade dans le Maryland (la NSA y est basée), Cupertino et Redwood City, deux bourgades californiennes abritant de grosses sociétés techno.
Pour établir ce classement, Dashlane se base sur un score composite composé de plusieurs catégories : la moyenne de la force des mots de passe, le nombre moyen de mots de passe, le nombre de mots de passe réutilisés, … Cette étude a une vertu, celle de rappeler l'importance d'avoir des mots de passe forts pour protéger l'accès à ses comptes en ligne.
Tout cela est louable, sauf que l'initiative s'est retournée contre son auteur. Beaucoup trouvent curieux, voire franchement inquiétant, que Dashlane ait ainsi accès aux mots de passe de ses utilisateurs pour réaliser son étude. Un cadre de 1Password, le service rival, n'a pas pu s'empêcher de réagir sur Twitter :
Devant la bronca qui s'est levée, Dashlane a mis les points sur les « i » : le service ne peut pas accéder aux mots de passe ou aux données individuelles des utilisateurs. Il utilise des données agrégées anonymisées. Cela semblait évident, mais ça va mieux en le disant.