En dépit des mesures annoncées par Microsoft, le groupement des autorités européennes de protection des données s’inquiète toujours de la politique de confidentialité de Windows 10, jugée trop évasive.
Reuters rapporte que le G29 a adressé un nouveau courrier à l’éditeur pour lui indiquer que les changements proposés n’étaient pas suffisants. Microsoft envisage de présenter cinq nouvelles options durant le processus d’installation pour limiter ou couper la collecte de données de localisation, reconnaissance vocale, diagnostics, recommandations et publicités ciblées.
« Microsoft devrait clairement expliquer quels types de données personnelles sont exploitées et à quelles fins. Sans cette information, l’utilisateur ne peut pas être renseigné et, par conséquent, son consentement n’est pas valide », insistent les CNIL européennes.
L’éditeur n’a pas commenté ce nouvel avis défavorable. La politique de confidentialité de Windows 10 est par ailleurs attaquée par plusieurs pays individuellement. En juillet 2016, la CNIL a mis en demeure Microsoft de se conformer à la loi Informatique et Libertés sous peine de possibles sanctions.