Le FBI a communiqué en fin de semaine dernière à trois organes de presse un document décrivant la manière dont il a pu accéder au contenu de "l'iPhone de San Bernardino". Malheureusement, l'agence a censuré tous les détails intéressants.
À savoir, l'identité du ou des individus extérieurs à son service qui lui ont fourni une assistance technique pour hacker cet iPhone 5c ; la méthode mise en œuvre ainsi que la rémunération pour cette prestation (le directeur du FBI avait donné une évaluation assez vague de l'ordre du million de dollars).
L'Associated Press, qui avait fait jouer l'US Freedom of Information Act pour obtenir la communication de ces informations, avec le concours de Vice Media ainsi que Gannett/USA Today, explique que peu de détails restés inconnus à ce jour transpirent de ces documents.
On y apprend que le FBI a été contacté par au moins trois autres entreprises ou individus intéressés par la mise au point d'un moyen de percer la protection de cet iPhone. Mais aucun n'a été en mesure de le faire dans des délais suffisamment courts.
Le FBI explique aussi qu'il n'a pas cherché à faire jouer la concurrence entre ces propositions. Pour ne pas donner de détails trop précis sur les compétences techniques qui lui faisaient défaut.
L'identité de celui ou ceux qui ont fourni ce coup de main reste ainsi protégée par le contrat de confidentialité qui a probablement été signé entre les deux parties.